L'histoire de Nathaniel et Lenaweeg deux cœurs qui ce sont trouvés, se séparent se retrouvent et se brisent de nouveau.
Quatre ans après son déménagement Léna revient dans la ville de son adolescence l'âme ravagée. Elle y retrouve Nath totalement tr...
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Vendredi matin. Les cours avaient reprit depuis un mois déjà, enfin pour moi! Pour les autre ils avaient commencés en septembre. Arrivé en cours de semestre n'avait pas passé inaperçu, non que je sois sociophobe loin de là, simplement j'avais l'impression de me retrouver au lycée, d'être "la nouvelle". Malgré ça je pouvais compter sur mes acolytes de toujours, Rosa et Alexy venaient au moins une fois par jour me voir entre les inter-cours, selon la distance à parcourir entre les salles, ou s'ils ne pouvaient pas ,ils avaient toujours une pensée pour moi en m'envoyant un SMS. Priya quant à elle était vraiment très occupée par ses études, nous ne la voyions plus tellement ces derniers jours. L'air frais du mois de novembre transperçait l'écharpe de Sandro lorsque que je sortie du Hall des dortoirs pour traversé la cours pavés de la FAC. Je montais les quelques marches qui menaient à mon tous premier cours d'art moderne, quand une voix familière me héla. Les poils de mes bras se hérissèrent automatiquement.
-Alors c'est vrai ce qu'on raconte, on va se retrouver dans le même amphi ... Je me retournais et fis face à Mélody les sourcils froncés, la tête à moitié emmitouflé dans l'étoffe qui me couvrait tous le cou. Elle n'avait pas changé, enfin si, physiquement ses formes s'étaient développées, mais, je ressentais toujours ce caractère matérialiste, colérique, instable et égoïste que Mélody avait toujours eu surtout à mon égard. Je serrais mes livres contre ma poitrine et lui répondis simplement sans vouloir faire de vague, elle ne devait surement pas être au courant que Nath et moi nous nous voyions régulièrement, si ça avait été le cas, je serais déjà en train d'agoniser sur le sol.
-Oui, apparemment ? Je ne savais pas que tu t'intéressais à l'art Mélody, dans mon souvenir, tu te dirigeais plus vers de grandes écoles de commerces ? Mélody me foudroya du regard. Elle s'approcha de moi, et s'arrêta à quelques millimètre de mon oreille. Tout mon corps s'était tendu, elle était vraiment menaçante, je ne l'avais jamais vu comme ça.
-J'ai été refoulé par toutes les écoles où j'avais déposé mon dossier, oh ! Pas à cause de mes notes qui étaient excellentes, mais à l'entretien. Tous les jurés ne m'ont trouvé inaptes à intégrer les plus hautes Écoles de ce pays. Et tu sais pourquoi ? Mélody enfonça son index dans mes côtes bien profondément.
-Mélody, arrêtes, tu me fais mal ! Lui dis-je en essayant de la repousser, elle attrapa ma main et tira d'un coup sec dessus, mes livres tombèrent à terre dans un bruit de feuilles froissées, mais ni elle ni moi ni firent attention. Mon visage se retrouva à quelques centimètres du sien. Des flammes de colère et de rage dansaient dans ses yeux azur. ... Ils m'ont trouvés trop instable émotionnellement parlant.
-Ces professionnels m'ont dit que je ne supporterais jamais la pression qu'engendrerait ces genres d'études ! Le plus drôle c'est que ces entretiens, je les ai passés quelques jours après le bal de promo ! Tu comprends ! Mélody serra encore plus mon poignet. Un son aiguë franchit de mes lèvres. Je tirais sur mon bras pour qu'elle cesse de le tenir, mais c'est qu'elle avait de la force cette bougresse ! ... C'était juste après que tu m'es dit qu'à la FAC il m'arriverait plein de truc cool, et que j'arriverais à oublier Nathaniel. Cette nuit là je n'ai pas fermé l'œil et le lendemain quand je suis arrivée à HEC je me suis effondrée. Par la suite j'ai totalement perdue confiance en moi, et c'est ta faute ! Tu n'aurais jamais du revenir Lenaweeg ... Crois-moi, tu ne payes rien pour attendre, si tu crois qu'il te suffit de remettre les pieds ici pour que tout le monde t'obéisse au doigt et à l'œil tu vas vite déchanter. Tu te rendras compte qu'ici tu n'es plus rien, tout le monde t'as oublié. Tu crois vraiment que Nathaniel va revenir vers toi comme un gentil petit chien docile ... Elle me regarda d'un air hautain. Et lâcha mon poignet d'un coup sec. Je reculais précipitamment.
