L'intérêt est le grand motif de toutes les actions humaines.

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Lecteur de mon cœur, comme toujours laisse une marque de ton passage ! ça ferai plaisir a mon petit cœur d'écrivaillon désespéré et si tu veux papoter rejoins moi sur insta :Celiahlu 

A bientôt ! 


L'intérêt est le grand motif de toutes les actions humaines.

Jean Pierre Camus.


Cela avait jeté un froid. Minime, presque indétectable, mais insidieux et virulent. Ce n'était à proprement dit un malaise ou un doute, plus une question qui enflait dans le cœur de certain.

« Kosilka, peut-elle nous faire du mal ? »

D'instinct et de certitude, la plupart diront « bien sûr que non ! Et si elle avait voulu lui faire du mal, elle aurait pu lui arracher la tête ou lui crever un œil sans effort ! » C'était vrai, si Ana l'avait voulu, elle l'aurait fait sans transpirer.

D'autres sentaient naître le doute dans leurs esprits. Les plus téméraires ou stupides se disaient assez courageux pour aller directement la questionner. Personne n'était venu toquer à sa porte depuis des jours, ce n'était jamais le bon moment d'après eux.

Par contre, ce que personne ne savait, c'était que la faucheuse avait voulu éloigner la mère endeuillée rapidement d'elle, car sa proximité la rendait nerveuse. Personne ne devait voir ce genre de faiblesse, la faucheuse se devait de rester forte en toute circonstance.

Ana resta plusieurs jours chez elle, ne sortant que pour l'entraînement et s'interdisant de laisser une seule opportunité à l'ombre noire qui grondait en elle de remonter à la surface de son esprit. Les humains, qui s'occupaient de la cuisine, lui déposaient chaque jour un sac en toile plein de nourriture et chaque jour c'était Archi qui les accueillait. Le serpent savait se montrer aussi doux qu'une biche qui venait de naître quand il le voulait, il ne l'aurait jamais montré, mais il adorait quand les enfants venaient le câliner. Il eut le plaisir de découvrir que lui aussi avait le droit à une proie entière tous les deux jours.

- Je devrais aller m'excuser... Soupira la jeune femme en se laissant couler le long d'une de ses chaises en bois dépareiller après son entraînement. Ce jour-là, les nuages étaient si épais que le jour tarderait à percer.

Sur la table en bois, qui séparait le colosse et la faucheuse, deux verres rayés et crasseux et une grosse bouteille en métal d'alkogol' les attendaient. Le témoin remplit les deux verres, en vida un d'un coup oui le reremplit de nouveau avant de lui répondre.

- Non. Il développa quand la jeune femme haussa un sourcil en le regardant. Tu as toujours été comme ça avec ton peuple, et t'as rien à te reprocher.

- J'en sais rien, tout en haussant les épaules la jeune femme saisit le second verre devant elle.

Le fait que le soleil n'était pas encore levé ne leur effleura pas une seule seconde l'esprit.

- J'aurais peut-être dû essayer de faire autrement, soupira de nouveau la jeune femme en faisant tourner le liquide transparent entre ses deux mains.

- Connerie ! Quand le verre. Du colosse percuta brutalement la table en bois, Ana ne sut dire lequel des deux avait le plus tremblé. Tu es comme ça depuis le début, ne vas pas me dire que tu t'es trompé, l'avait-il coupé quand elle reprenait son souffle pour lui répondre. T'es soldats savent à quoi s'en tenir, tu es leur ombre, tu vois tout et tu juges de ce qui est bon ou mauvais pour leurs survies. Notre survie.

Vybor Kosilki, le choix de la faucheuse. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant