Un réveil brusque en sueur, mon mauvais rêve était devenu flou dans ma tête. Je me levais pour aller me servir un verre d'eau. Je m'installe un moment à la table à manger, mon verre devant moi et complètement en sueur malgré le climatiseur qui était allumée depuis tout ce temps dans la chambre. Je sentis d'un coup un regard sur moi, c'était Fallou. Il était là devant moi, le torce nu, habillé juste de son long pantalon de pyjama.
- Qu'est ce que tu as?
- j'ai fait un mauvais rêve. Dis-je en me levant pour mettre le verre vide sur le Lavabo.
-hum... tu as grossis? Demandait il par une question qui ressemblait plus à une confirmation.
Malgré ma position de dos je sentais son regard me déshabiller. Pourquoi il a fallut que je mettes cette chemise de nuit particulièrement courte et transparente et ce blanc qu'il adorait toujours me voir porter. Mes hanches étaient légèrement dessinées et mes tétons qui se durcissaient de manière évidente trahissaient mon désir de paraître sereine et il me manquait tellement. J'avais tellement envie de lui, de son corps si bien sculpté, de la chaleur de ses étreintes, de sa bouche embrassant tout mon corps, de lui en moi dans toute sa rigidité, en fait j'ai simplement envie de tout venant de lui. Je me retournais pour regagner la chambre, dès que je fus à son niveau, il me tira par la taille collant mon ventre à son bas ventre. Je le sentais se durcir, le regard plongé dans le mien. Mon corps fut traversé de vagues de frissons et à ce moment là je sus qu'aujourd'hui je ne saurais lui résister et au fond je ne voulais non plus lui résister.
- je t'aime... je t'aime tellement.... j'ai envie de toi... ne me rejette pas s'il plaît, je sens que tu en as envie aussi. Murmure t-il son front tout contre le mien.
Je lui prenais la main et le dirigeais vers la chambre. A ce moment je ne me reconnaissais pas, rien d'autre ne comptait si ce n'est lui, notre désir et moi. Dès qu'on fut dans la chambre, il me tira vers lui de manière possessive et s'empara de mes lèvres. Il m'embrassait de manière assoiffée, je réussis à donner à ses élans un rythme tendre et doux. On s'allongeait sur le lit, il me libéra de ce bout de tissus qui me servait de chemise de nuit. Je me surpris à être mal à l'aise devant son regard sur mon corps nu. Le peu de lucidité mal placé qui me restait, me signalait un pessimisme que je ne me connaissais pas. Il me chuchotait qu'il allait me comparer a son autre femme, que peut-être elle avait un corps plus beau que le mien, qu'elle lui donnait plus de plaisir que moi, que ....
- arrêtes de réfléchir, tu es magnifique, ton corps me rend fou et je ne te comparerais jamais à personne, tu es unique et tu es à moi à tout jamais. Dit-il d'une voix rauque qui eut le don de me réchauffer.
Il s'appliquait à embrasser mon coup, mon corps vibrait de partout. J'étais telle une droguée en manque. Il sentais mon impatience, mais se donnait un plaisir de me torturer. Ses baisers descendaient le long de mon corps et arrivé au niveau de mon ventre, il me donna deux baisers tendres dessus avant de descendre vers ma foufoune. Il m'écarta les jambes d'un coup et déposa sa langue chaude sur mon bouton magique. Mon ventre se creusait, mes mains empoignaient les draps et ma bouche entre ouverte soufflait son nom. Il jouait lascivement avec sa langue en moi.
- Mon ... amour.... kay meunatouma khar. ( viens, je peux plus attendre) reussis-je à dire.
- sois pas impatiente mon cœur. Répond t-il en caressant mes hanches.
Mes hanches ne pouvaient plus rester sur place. Il bougeait au rythme des vagues qui se promenaient en moi. Il maîtrisa mon bassin et son jeu las avec ma foufoune recommençait de plus belle. Je le suppliais de me pénétrer mais il continuait à titiller mes nerfs. Il enfonça d'un coup ses doigts en moi. Je levais mon bassin et dansait au rythme de ses doigts. Il plongeait son regard dans le mien et me demandait de garder les yeux ouverts.
- tu m'aimes toujours? Demanda t-il.
- oui . Répondais-je ne voulant pas qu'il arrête.
-tu veux que je te fasses l'amour?
-oui oui oui.... lançais-je comme possédée.
Il se mis entre mes jambes, titillant mon Loulou avec son junior dur et chaud. Je ne pouvais plus attendre, je ne tenais plus. Il entra profondément en moi d'un coup en m'embrassant m'empêchant ainsi de laisser échapper mes soupirs. Il bougeait très très lentement en moi.
- Regarde moi!
Je le regardais et lisais dans ses yeux du désir, de la passion, de l'amour et même du bonheur.
- Dis moi ce que tu veux que je fasse en ce moment. Demande-t-il d'une voix presque méconnaissable.
- je veux que tu me fasses l'amour comme jamais.
J'étais un peu pris de cours par mes propos mais cela m'étais égal à ce moment. Et comme s'il n'attendait que ça, il s'appliqua à nous donner du plaisir jusqu'au petit matin. On l'avait fait et refait comme si notre vie en dépendait. Ce n'est qu'au alentour de de 5h qu'il daigna me laisser me reposer. On peut dire que j'ai fait un sport très intense.
Le lendemain je me réveillais 13h incapable de marcher. Je fis un effort surhumain pour arriver dans la salle de bain. Après un long bain chaud de relaxation. Je fis mes abulutions et décidai d'aller prier. Que Dieu me pardonne mais le temps de prières fut le moment le plus long de la journée je ne tenais plus sur mes jambes. Monsieur, lui a même la force d'aller travailler, il est une machine oubien quoi cet homme?
Qu'importe j'ai passé une nuit inoubliable, malgré qu'il m'a complètement rouillé, je suis rassasié😏.
Je jette un coup d'œil à mon téléphone et un appel en abscence de ma mère, un appel de Souadou et deux messages de mon ... mari. Oui j'ose le dire, mon mari, après cette nuit qu'il m'a fait passé j'ose dire que c'est mon mari. Il a une autre femme certes, il l'aime, sûrement, mais il m'a prouvé que son mariage avec ma coépouse ne diminue en rien son amour si ce n'est qu'il a augmenté. Si après chaque lune de miel ça se passe comme ça vivement qu'il prennent une troisième femme.<< elle dort toujours ma magnifique femme>> était son premier message.
<< réponds sinon je débarque pour te réveiller d'une manière assez spéciale >> était son deuxième message.
<< je t'en prie mon amour 😍 je peux même plus tenir debout >> répondis- je aussitôt de leur qu'il joigne parole à acte car je sais qu'il ose le faire.
Je pris le temps d'appeler au boulot pour informer mon bosse que j'ai besoin de deux semaine de vacances. Vu que j'étais l'un de ses meilleurs éléments, il me l'accorda sans discuter. Je rappelais Souadou qui confirma qu'elle viendrait le soir vers 15h. J'étais impatiente qu'elle arrive pour que je lui raconte tout. Je m'installais dans la cuisine pour prendre mon café, Maïmouna me regardait avec un sourire au coin.
-Maïmouna loy sourire ni? (Maïmouna pourquoi ce beau sourire?)
- ton bonheur est contagieux. Dit-elle simplement.
- bayil togn ! (Arrêtes de me charrier !) Dis-je avec un rire qui l'emporta elle aussi.
Décidément, je suis de bonne humeur aujourd'hui !
Le secret du bonheur en amour, ce n'est pas d'être aveugle mais de savoir fermer les yeux quand il le faut.
Simone SignoretLemarqueur
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Lueur obscurcie
Short StoryÀ l'aube d'une vie heureuse se manifestent des embûches affreuses, des maux nécessaires. La douleur d'une perte est certes fort pesant mais fait naître en nous une nouvelle version de nous même. Des fois une version meilleure des fois une version in...