Chapitre 14 - Ton corps m'appartient

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J'ai du mal à réaliser que dans une semaine je serais de retour à l'université. J'ai l'impression de vivre dans un conte de fée et je ne veux pas que ça se termine. Il n'y a pas de problème d'argent, pas d'études et pas d'épreuves. Juste le moment présent. La vie semble si facile depuis que je suis à Dubaï et je ne veux pas retourner à Paris.

Le soleil se couche derrière l'horizon et les derniers baigneurs sortent de l'eau. Je contemple ce panorama extraordinaire aux côtés de Raphaël.

- Il faudra bientôt retourner à l'hôtel pour le dîner, commente ce dernier, le regard perdu dans le paysage.

Je me tourne vers la baraque à frites aperçu tout à l'heure.

- J'ai une meilleure alternative, je m'exclame en me lavant. Tu aimes les spécialités américaines ?

- Je n'ai jamais goûté les hots dog si tu veux tous savoir.

- Je suppose que les personnes de ton rang ne mangent pas ce genre d'atrocité, je décline avec une voix de diva.

- Si ça peut te faire plaisir de manger là, sourit-il sensible à ma comédie.

Je prends la carte bleue qu'il me tend et trottine vers la roulotte. Je reviens quelques minutes plus tard avec une poche recyclable. Je m'assois à ses côtés puis lui tend un hot dog.

- Ce truc se mange ? demande-t-il méfiant.

- Ne t'inquiète pas Raphaël, ce n'est pas du poison.

Je réprime un rire quand il croque dedans. Nous dégustons nos frites et notre muffin sans dire un mot.

- Ce n'est pas si mal, concède Raphaël.

- J'aimais beaucoup aller au Fast Food puis au cinéma avec ma famille, j'avoue nostalgique en regardant les dernier rayons du soleil.

Raphaël me prend la main en signe de réconfort.

- Tu as de la chance d'avoir une famille, et riche en plus.

Je sens sa main se crisper légèrement et son regard se fermer. Mince, encore un terrain glissant. Je ne vais pas insister, il me parlera quand il en aura envie.

- J'ai une surprise pour toi Alicia, dit-il avec un air énigmatique.

- Que-ce que c'est ?

- Tu verras bien.

Raphaël appelle un taxi et nous quittons la plage. Quelques temps plus tard, nous sommes conduis dans une résidence privée à quelques mètres du littoral. La ville s'étend sur des plateformes artificielles réservées aux habitations.

- J'ai loué une villa, explique-t-il.

Je pénètre dans une maison moderne de bord de mer, ouverte sur des baies vitrées et une piscine à débordement.

- Tu réussi toujours à me surprendre Raphaël, j'avoue émerveillée.

Je monte jusqu'à l'immense chambre où sont déposé nos bagages. Les draps et les murs sont immaculés et nous aurons de l'intimité. J'ai quelques doutes sur le déroulement de cette soirée en raison des arrières pensés de Raphaël.

Je suis pleine de sable alors je me douche vite puis je revêts un short et un haut blanc ample. Je rejoins Raphaël sur le balcon de notre chambre. Il se place derrière moi puis m'attrape par la taille. Seules les lumières du jardin éclairent la villa, offrant plus de romantisme à la situation.

Raphaël commence à déposer des baisers au creux de mon cou avant de me faire pivoter pour m'embrasser pleinement sur la bouche. Je suis sur la pointe des pieds pour lui rendre ses baisers alors il me soulève.

SugarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant