Avant tu riais- Mekra.

Prologue.

"Un sourire constant est un rire forcé".

J'ai su, en la rencontrant, que ce sourire parfait, ces belles dents blanches parfaitement alignées, n'étaient qu'un masque. Personne ne souriait autant, à moins que l'on ait quelque chose à cacher.

"Il est d'une méfiance maladive, comme s'il avait été piégé toute sa vie."

Lorsqu'il est rentré dans mon bureau, un air grave au visage, ses prunelles sombres me dévisageant, essayant en vain de me sonder, j'ai su que cet homme allait me causer bien des problèmes. Il puait la méfiance et l'arrogance.

***

« Une fois de plus, son sourire prend place sur son visage légèrement arrondi.

—Arrête ! Arrête de sourire, bon dieu ! Toi, comme moi, on sait très bien que tu te voiles la face ! m'énervé-je. Ce n'est qu'un petit jeu ! Regarde-toi ! Si tu le pouvais, tu serais en train de chialer comme une pauvre madeleine ! Si tu as pensé que tu pourrais m'avoir, m'attirer dans ce vice, tu te fous un doigt dans l'cul ! Tu peux berner tout le monde, mais certainement pas moi !

—Ça ne t'es jamais arrivé de fermer ta gueule ? T'en as pas marre de juger les gens, alors que tu ne connais pas un centième de leurs vies ?

—J'en ai rien à foutre, de leurs vies, lui susurré-je, durement.

—T'en as d'autres comme ça ? Ça fait deux semaines que tu t'obstines à comprendre qui je suis, deux semaines que tu épies mes moindres faits et gestes, en tentant, en vain d'assembler les pièces du Puzzle ! Mais à part ça, tu te moques de ma pitoyable vie ?

—T'es casse-couilles à toujours vouloir avoir le dernier mot ! Tu sais très bien que j'ai raison. Je finirai par comprendre, j'en suis persuadé.

—T'es casse-couilles à être aussi sûr de toi. T'es pas le premier à avoir essayer, tu seras pas le dernier à échouer.

—Où est passée la jeune gynécologue, au sourire scintillant, qui semblait si calme et si timide ?

—Où est passée le gars super sensible, qui était à deux doigts de pleurer, lorsqu'il a prit sa filleule dans ses bras, pour la première fois ?

—Joue-pas à ça avec moi.

—Le grand Hakim Akrour, aurait-il peur de perdre ?

—Le masque tombera, Camille. Un jour ou l'autre.

—Tombent les masques, tomberont !"

« C'est rare qu'on me voit sourire, j'suis marqué par la vie re-fré. On m'a pas tout dit, oui le vice t'analyse de près. La vie est épuisante, marre de ces filles séduisantes. »

••••••
ET VOILÀ !
Le prologue est là ! 🔥

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J'espère que cette histoire vous plaira tout autant que Retour en Arrière.❤️

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Pleins de bisous,
Clem.🐝