« Réveille-toi putain ! »
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Anaya Colby.
—Chéri ! m'exclamé-je à l'intention de Deen. Je m'en vais voir Hakim !
—Tu prends les enfants ?
—Oui. Tu devais pas aller en studio ?
—Non ! J'vais rejoindre Eff et Ivan !
Je l'entends descendre les escaliers, prêt à partir tandis que notre fils enfile son manteau et que je prépare Célia.
—T'en as pour combien de temps ? me demande mon compagnon.
—J'en sais rien. Mais j'en ai au moins pour deux ou trois heures.
—D'accord ! Prend soin de lui. J'y vais.
Le brun m'attire contre lui et embrasse fiévreusement mes lèvres avant de quitter notre maison, non sans avoir salué nos deux enfants.
—Maman ? On va voir Tonton Nounours ?
—Oui. Tu veux bien me donner mon sac, s'il te plaît mon chou ?
—Oui ! Tiens !
—Allez, en voiture !
Mon fils se dépêche de prendre les clés de ma voiture, et de s'y engouffrer le temps que j'attache convenablement le cosy de Célia.
Le trajet se déroule sans encombre, un air d'été anime la voiture alors que je me gare devant chez Hakim et Idriss. Le cadet doit être avec ma cousine, dans leur appartement. Idriss est censé vivre avec Hakim mais il passe la plupart de son temps chez sa petite amie.
Je demande à Tobias d'entrer le code de la porte et nous montons rapidement jusqu'à l'appartement de mon ami.
—Tonton ! C'est nous ! s'exclame Tobias.
La seule réponse que nous obtenons est un grand silence. Doucement, je pose le cosy de Célia sur la table de salon tandis que Tobias se remet à crier après son oncle.
—Maman ? T'es sûre qu'il est là ?
—Oui. Reste là avec ta sœur, tu veux ?
—D'accord !
Soulagée d'avoir un fils si obéissant, je lui propose d'occuper Célia le temps que je trouve son idiot d'oncle, qui doit certainement dormir. L'odeur d'alcool est présente dans tout le salon, malgré les fenêtres ouvertes et les diffuseurs d'odeurs. Putain mais c'est pas vrai. Je pensais lui avoir pris toutes ses bouteilles.
—Hakim ? Oh !
Lentement, j'ouvre la porte de sa chambre et manque d'hurler lorsque je fais face à son corps sans vie, allongé à même le sol.
—Putain ! C'est pas possible !
Je m'empresse de m'accroupir et de prendre son pouls. Il respire encore. Au pied de son lit, je distingue deux bouteilles de whisky, vidées et brisées en morceaux. Des mégots de cigarette jonchent le sol de sa piaule.
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Avant tu riais- Mekra.
FanfictionIl était le stéréotype du mec froid et arrogant. La méfiance incarnée. Elle était la générosité et le bonheur en personne. Le mensonge incarné. Tous deux jouent gros. Deux personnes si différentes et pourtant si similaires. Lorsque l'un pleure, l'a...