Épilogue.

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"My sweet baby,
no one can love you more."


Cinq ans plus tard...


Octobre 2025, Paris.

Hakim Akrour.


—Bon, Mélanie et moi nous avons quelque chose à vous annoncer.

Perdu dans mes pensées, je relève soudainement la tête et écoute attentivement mon reuf. Mélanie est assise sur ses genoux, un sourire radieux sur les lèvres. Je sais déjà ce qu'ils vont nous annoncer. Je suis probablement le seul à être au courant. Idriss sourit comme un con en embrassant la joue de ma belle-sœur.

—Wesh tu joues à quoi ? Crache le morceau là, geint Mohamed.

—Bon, et bien... Mélanie et moi...

—Tu t'es pris pour Jean-Pierre Foucault ? insiste Doums. Fait pas le gars mystérieux et balance.

Idriss sourit vicieusement mais ne dit rien. Bien décidé à niquer leur truc, je prends la parole :

—Mél est enceinte de leur deuxième gosse, balancé-je soudainement.

Toutes les têtes se tournent vers moi tandis que mon frère s'écrie :

—Quoi ? Mais comment t'as su ? On l'a dit à sonne-per !

—Bâtard ! T'aurais pu nous le dire, pouffe Ken.

Les insultes fusent, les félicitations également tandis que mon frère reste bouche bée et continue de me regarder comme un con. Ils sont tellement discrets que je les ai capté dans les première semaines.

—Oh ! Vos gueules ! hurle Deen. On s'entend plus !

Pour une fois, le grand-père se fait respecter et un silence s'installe. Nous regardons tous Mélanie et Idriss afin qu'ils reprennent leurs explications.

—Ça va faire cinq mois, annonce Mélanie.

—Ça veut dire que vous connaissez le sexe ? intervient Anaya.

—Ouais, répond Idriss.

—Vas-y balance !

—Et bien Judy va avoir une petite sœur !

Des cris s'élèvent dans le salon tandis que tour à tour nous félicitons les deux futurs parents. Idriss attrape Judy- leur première petite fille, dans ses bras et tous les trois se câlinent tendrement. Nous nous enlaçons dans un gros câlin de groupe, sous les regards interrogateurs de nos enfants respectifs.

—Bon, continuons sur cette lancée, réplique Deen lorsque tout le monde se rassied.

—Mais toi on le sait déjà que vous attendez aussi une gonzesse, ricane Théo.

—Justement, nous avons trouvé le prénom de notre fille.

—Putain ! Trop bien !

—Elle va s'appeler comment ?

—Ninon ? se moque Doums. Comme ça je pourrais l'appeler Nioui, Ninon.

Sa blague engendre un éclat de rire commun. Sah, il est toujours aussi con lui.

—Notre fille s'appellera Lyloo, déclare Deen en regardant tendrement sa femme.

—Putain ! J'y étais presque ! J'avais dit Louane !

Avant tu riais- Mekra.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant