Avant tu riais- Mekra.

Chapitre N.21

"Elle t'a attiré, elle aussi, dans ce vice."

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Hakim Akrour.

—Saha, frérot. Fait belek sur la route, me salue Mohamed, sur le point de quitter ma caisse.

—Tu ne veux pas venir avec nous ? lui demande Tobias, assis à l'arrière de la voiture.

—Non, bonhomme, j'ai quelque chose de prévu. Une prochaine fois.

Mohamed me tchèque, embrasse Tobias et quitte la voiture, une bonne fois pour toute.

—Il va faire quoi Tonton Saucisse ? me demande mon neveu alors que je reprends la route.

—J'en sais trop rien. Tu le verras bientôt, t'inquiète pas.

—Tu vas manger avec nous, toi ?

—Oui. Mélanie et Idriss sont aussi chez Papa et Maman. On va passer une soirée au calme.

—Cool ! Tonton Bouclettes et Tata Mélanie !!!

Je souris en remarquant l'air enjoué de mon neveu. Il reporte son regard sur le paysage qui défile à travers les vitres, sa tête posée contre le carreau.

Malgré les quelques embouteillages rendant la circulation moins accessible en cette fin de journée, j'arrive assez rapidement chez Anaya et Deen.

Je remarque la voiture de Mél' garée devant chez eux, m'indiquant qu'Idriss et elle sont déjà arrivés. Ce matin, lors de notre réveil assez compliqué, ils n'étaient pas chez moi. Ils ont certainement dormi chez Mélanie afin d'être tranquilles.

—Mamannn ! Papaaaa ! On est là ! s'annonce Tobias en passant la porte.

Mon frère et sa copine sont assis dans le canapé, en train de regarder un film. Célia dort paisiblement dans les bras de sa marraine, qui la berce légèrement.

Idriss malaxe tendrement les cheveux de sa belle tandis que je repère Deen, affairé dans la cuisine. Aucune trace d'Anaya. Elle est certainement à la salle de bains.

—Chut, Tobias. Célia dort, chuchote Framal tandis que l'enfant les rejoint sur le sofa.

Je salue Mélanie, en prenant soin de déposer un baiser sur le front de ma filleule.

—Elle s'est endormie y'a peu de temps, m'indique la brune. Idriss lui a donné à manger, ça doit être à cause de cela.

Je souris tout en saluant mon frère, à moitié endormi, lui aussi, sur l'épaule de Mélanie.

—Vous avez dormi où cette nuit ? leur demandé-je, directement.

—Chez moi, répond Mélanie. On voulait être au calme.

J'acquiesce silencieusement. Tobias enlève ses chaussures, et s'installe sur le tapis du salon, afin de jouer aux petits trains.

Personnellement, je regagne la cuisine dans laquelle je retrouve Deen en train de ranger la vaisselle.

—Bien ou quoi ? me salue-t-il en m'apercevant.