OS Footballeur•euse•s [TERMINÉ]

Un Classique

Commande de ManonWeiss
J'espère que ça va te plaire ^^

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I

Lyon–Paris. Le classique féminin. Les joueuses étaient prêtes, la première place du championnat était en jeu, et les deux équipes la voulaient.

Amandine se trouvait en tête de ligne, et ce tourna pour vérifier si ses joueuses allaient bien. Elle croisa le regard de Sarah, concentré, celui de Wendy, qui lui envoyer un sourire confiant ; et, alors que ses yeux défiler sur l'équipe adverse, elle tomba sur des yeux bleus verts que la joueuse se connaissait bien Seulement, ils n'avaient pas cette lueur d'amour, mais une détermination sans faille. Cela fit immédiatement ressortir un souvenir chez la lyonnaise, qui ne put s'empêcher d'y repenser.

II

Dernier jour du rassemblement des bleues, 2016, 2 mois après l'Euro. Amandine se trouvait sur le terrain, faisant des étirements en vue de son jogging matinal. Soudain, elle sentit une claque sur son postérieur, et immédiatement sut que s'était son ami Ève. Elle sourit, se tournant pour lui dire bonjour. Seulement, lorsque la plus petite lui fit la bise, elle sentit ses lèvres frôler les siennes, ce qui la troubla. La capitaine lui fit signe de se dépêcher, et elles partirent en direction de la forêt. Il y avait là-bas un sentier discret, et comme il était six heures trente du matin, personne ne se trouvait là.

Malgré le mois de septembre, il faisait beau et chaud. Les deux joueuses couraient depuis plus d'une heure déjà, et elles arrivèrent devant un petit lac. Trempée de sueur, la jeune quitta ses habits, pour ne rester qu'en sous-vêtements, et alla se baigner. Amandine, un peu gênée de la voir presque nue, tomba des nues quand elle vit qu'Ève rentrer dans l'eau.

« _Aller, viens ! lui cria la défenseuse . Elle est trop bonne !

_Nan mais t'es folle ? Elle doit être à 12ºC lui cria en retour la milieu de terrain, frissonnant à l'idée d'y piquer une tête. »

Ève rigola et sortit de l'eau. Avec un sourit malicieux, elle s'approcha de sa capitaine, et lui vola son portable, qu'elle tenait dans sa main.

« _Mais-euh Ève ! Rends-le moi tout de suite ! fit Henry avec une tête d'enfant.

_J'te l'rends si tu viens avec moi dans le lac ! lui répondit-elle au tac-ô-tac, en se précipitant vers l'eau. »

La lyonnaise soupira, et se déshabilla aussi. Elle se dépêcha d'entrer dans l'eau, et arriva rapidement à la hauteur de la fautrice de troubles.

« _Bon, maintenant que je suis dans le lac, tu me le donnes ?

_Mmm... Laisse-moi réfléchir... Non ! Si tu gagnes une course contre moi, alors je te le donne. »

Ève lança le téléphone sur la berge, et s'élança. Le numéro 6 partit elle aussi. Les deux joueuses se talonnaient, et Henry, ne voulant perdre, se jeta de toutes ses forces en avant. Elle plaqua ainsi Perisset dans la dizaine de centimètre d'eau qui restait.

Amandine se retrouva au-dessus de la defenseuse, leur corps collés l'un contre l'autre. Tout cela était trop pour elle, et elle n'arrivait à réfléchir correctement. Ses pensées s'embrouillaient, formant un brouhaha complexe dans sa tête. Elle voulut partir, mais la parisienne prit son visage en coupe, et l'embrassa.