Ludovic n'y croyait toujours pas. Ils avaient gagné la Coupe de la Ligue ! Il avaient battu Guingamp aux tirs aux buts ! Il se sentait euphorique, comme s'il allait exploser de bonheur. Il ne pouvait s'empêcher de sauter dans tous les sens, félicitant tous ses coéquipiers. Il monta sur le dos de son capitaine, et lui hurla dans les oreilles :
« MERCI CAPIIIIIIIIII !!!! »
Avant de descendre et de faire de même avec son ami, Thomasson. Ensemble, ils crièrent et dansèrent en attendant de recevoir le trophée tant mérité. Sur le podium, ils étaient intenables, comme des enfants surexcités par une overdose de sucre. Une fois la coupe dans les mains de Morović, leur tenace capitaine, ils purent enfin la soulever. Certains étaient sur leur téléphone, enregistrant leur sacre, mais eux deux non, profitant du moment si magique. Les paillettes dorées volaient, propulsées par des jets de fumée, au rythme de "We are the Champions". L'équipe strasbourgeoise descendit, et alla saluer leurs fantastiques supporters qui avaient fait le déplacement. Ils virent que certaines personnes avaient les larmes aux yeux, et une immense fierté emplie leur cœur à la vue de ce publique aussi heureux qu'eux. Ils eurent le droit à un deuxième podium, et en profitèrent pour prendre des poses les plus loufoques les unes que les autres. Cette fois-ci, il y avait encore plus de paillettes et fumée, et nombreux furent ceux qui en reçurent en pleine face.
Aller aux vestiaires fut simple, mais en sortir fut encore plus dur. Ludovic ne pouvait s'empêcher d'expulser toute la joie qu'il ressentait. Avec Adrien, il étaient partis dans une petite danse de la victoire improvisée au beau milieu des vestiaires, sur une musique entraînante en espagnol. Les deux bougeaient leurs bras et jambes sans réelle coordination, et criaient à pleins poumons une version plus que douteuse des paroles. Plusieurs de leur coéquipiers les avaient rejoins, et tous ensembles célébraient comme il se devaient cette importante victoire. Après toutes les épreuves que le Racing de Strasbourg avait traversé, le voilà enfin récompensé.
La musique changea en une plus sensuelle, et Thomasson ainsi qu'Ajorque se regardèrent. Sans vraiment savoir comment ni pourquoi, ils s'approchèrent, de plus en plus, jusqu'à être complètement collés l'un à l'autre. Leurs bras entourant le cou de l'attaquant et les hanches du milieu de terrain, leurs têtes étaient dangereusement proches, et ils pouvaient sentirent le souffle de l'autre sur leur propres lèvres. N'aillant conscience de ce qu'il se passaient autour d'eux, et n'aillent franchement cure, ils succombèrent à la tentation, et s'embrassèrent comme si c'était leur dernier jour.
Le réunionnais sentit une douce chaleur prendre possession de son ventre, et il sut alors qu'il n'allait pas pouvoir arrêter d'embrasser le franco-croate avant bien longtemps. Il approfondit le baiser, et découvrit que le paradis était tellement plus proche qu'il ne le pensait. Ils se décolèrent, et se regardèrent droit dans les yeux.
« _Wow, souffla Ludovic, à court de souffle.
_Ma chambre, après notre arrivé à l'hôtel, lui murmura à l'oreille le plus petit, avant de partir se changer. »
Il resta statique pendant quelques secondes, ne sachant que penser de ce qu'il venait de se passer. Hé attendez, est-ce que Adrien venait de lui proposer de continue ça dans sa chambre ? L'attaquant n'arrivait pas y croire, et décida de se changer lui aussi. Étrangement, aucun de leur co-équipier ne semblait avoir remarqué ce qui s'était passé, et il remercia Dieu pour cela.
Après un rapide passage aux douches, il mit rapidement son t-shirt, un nouveau sous-vêtement, et le training du club. Ses chaussures lacées et sac remplis d'affaires de football, il suivit son amant - pouvait-il l'appeler amant ? - d'un soir. Dans le couloirs allant à la zone mixte, Thomasson lui fit un clin d'œil plus qu'évocateur, et l'entraîna en avant. Ils parlèrent peu avec les journalistes, et se regardant tout le temps. Une fois leur devoir terminé, ils sortirent du stade Pierre-Mauroy, où les attendaient des centaines de supporters. Ils signèrent quelques autographes, prirent quelques photos, et montèrent dans le bus. Sans surprise pour le numéro vingt-cinq, le vingt-sixième l'attira sur une place à coté de lui. Étant dans une zone calme, ils ne perdirent pas de temps, et s'embrassèrent dès que leurs fesses furent posées sur les sièges.
Ce n'était plus un baiser innocent, mais un ravalement entier de façade. Les deux joueurs en profitaient à fond, et la seule chose qui les empêchaient de se déshabiller là, en ce moment même, fut le peu de décence qui leur restaient.
« Adri ! On devrait arrêter ! lui dit le réunionnais, la voix entrecoupée par des gémissements. »
En effet, le franco-croate était entrain de lui suçoter le cou avec passion, laissant des traces rouges, bientôt violacées, sur la peau blanche de son cou.
"Non, lui susura le-dit "Adri" à l'oreille, avant de reprendre sa douce torture. »
Seulement, il fut obligé de se stopper quand leurs co-équipiers commencèrent à affluer dans le bus. Le trajet fut long pour les deux footballeurs, devant se faire violence pour ne pas aller plus loin que le simple baiser, tant la tension était forte entre eux deux. Heureusement, ils arrivèrent enfin, et les numéros vingt-six et vingt-cinq se précipitèrent en dehors du bus, se tenant la main. Ils récupérèrent leur sac, et coururent, presque plus vite que sur le terrain, vers la chambre du milieu de terrain.
Là-bas, les vêtements volèrent plus vite qu'un maillot deux étoiles de la EDF lors du 16 juillet 2018. Adrien poussa le plus grand sur le lit king size, touchant avec envie son corps brûlant. Ludovic, bien qu'il aimait le traitement reçu, estimait en avoir assez pris dans le bus, et il inversa leur position.
« À mon tour maintenant, susura-t-il à l'oreille de Thomasson. »
La nuit ne fut que luxure pour les deux hommes, et, lorsque le monde ne compta plus pour eux, quand la lune inondait la chambre de sa lumière, l'un dans les bras de l'autre, ils se murmurèrent les plus belles paroles du monde...
« Je t'aime ! »
℘ཞ℘ཞ℘ཞ℘ཞ℘ཞ℘
ManonWeiss et voilà ta commande ! J'espère qu'elle est à la hauteur de tes attentes ^^
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OS Footballeur•euse•s [TERMINÉ]
FanfictionLe football /futbol/ (dans la langue orale, par apocope, le foot), ou soccer /sɔkœʁ/ (en Amérique du Nord), est un sport collectif qui se joue principalement au pied avec un ballon sphérique. Il oppose deux équipes de onze joueurs dans un stade, que...