Hello, is this Zlatan Ibrahimvić's place ?

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Commande de SkyAzphel
J'espère qu'il va te plaire, malgré le fait qu'il soit un peu plus court ^^


Cavani et Zlatan. Apparemment deux attaquants de génies et amis au club, mais bien plus dans l'intimité. Ils eurent de belles années au PSG, des années inoubliables. Celui que l'on surnommait « El Matador » brillait, et Zlatan était... et bien il était Zlatan. Malheureusement, Ibrahimović partit du club parisien, restant une année en Europe avant de s'envoler vers le continent américain. Prit à LA Galaxy, il s'habitua rapidement, et marqua même un but mémorable pour sa première apparition sous le maillot de Los Angeles.

Cavani me vivait pas si bien cette longue distance qui les séparaient, préférant rester sur le « Vieux Continent ». Les deux amants se parlaient, bien entendu, par Skype et WhatsApp, mais l'uruguayen et le suédois étaient plus dans le contact humain, et les deux souffraient de ces 9 080 km d'éloignement. Ils venaient le plus possible chez l'un ou l'autre, mais le jetlag et les matches rendaient les choses plus compliquées.

Avec la trêve internationale de novembre, Edinson avait cinq jours de libres, et décida de faire une visite surprise à son amour. Quelques heures après le match contre la France, il s'envola de Roissy-Charles-de-Gaule pour la cité des Anges. Malgré sa fatigue, et son amertume face à sa défaite, il était néanmoins heureux de bientôt voir l'homme avec qui il partageait sa vie. Les 9 080 km, il les passa en dormant majoritairement, et en regardant ces stupides films que vous propose la compagnie aérienne. Le repas fut agréablement bon, et le fait qu'il soit en première classe lui permît d'avoir plus d'espace, ce qui lui allait très bien.

Après les douze heures de vol, Cavani posa enfin ses pieds sur le sol américain. Il vit que certaines personnes le regardait de travers, comme s'il n'avait rien à faire dans le pays de la Liberté. Le footballeur avait déjà rencontré le racisme, mais il savait que ces gens là n'étaient pas importants, et il les ignoras.

« _Cavani ? Edinson Cavani ? l'interpella quelqu'un dans la foule, et il vit que cette personne vaut un maillot du PSG sur le dos.

_Yes ? lui répondit-il en anglais, toujours une valeur sûre.

_Oh mon dieu ? J'arrive pas à croire qu'on ait pris le même avion ! s'exclama le fan en la langue de Molière. Je peux avoir un autographe ? Et un selfie ? »

Le jouer accepta, content qu'un fan ait porté les couleurs du club jusqu'au USA.

« Merci ! cria le supporter en s'éloignant, et l'uruguayen lui fit un geste vague de la tête. »

Une fois la douane passée, et sorti de l'aéroport, Edinson prit une grande bouffée d'air, et partit en quête d'un taxi. Une fois trouvé, il lui donna l'adresse de son petit-ami, dans un quartier chic de LA.

Durant le trajet, Cavani s'imagina la surprise qu'il allait faire à son chéri, et un soupir prit possession de ses lèvres. Rien, ni toute la fatigue du monde entier, ne pouvait remplacer l'amour qu'il ressentait pour le suédois. Un amour puissant, résistant, et emplit à rabords de désir et passion.

La voiture s'arrêta devant une grande villa, entourée de hauts murs, et avec comme seul accès une route bloquée par un portail de fer forgé. Edinson paya le taxi, et alla sonner à l'intercom.

« Biiip. Biiip. Biiip. »

L'attaquant parisien se détendait au maximum, et souriant toujours à l'idée de voir Zlatan.

« Biiip. Biiip. Biiip. »

Il se demanda s'il était loin, voir dehors, et il n'entendait pas l'intercom sonner.

« _Biiip. Biiip. Hello ? What can I do for you ? répondit enfin une voix.

_I am Edinson Cavani, an- »

L'uruguayen n'eut pas le temps de finir que le portail se rétracta, dévoilant ainsi le chemin, et entendre la voix dire que Ibrahimović n'allait pas tarder à revenir de l'entraînement. Il pu apprécier l'immensité de la propriété du suédois, et se dirigea vers l'habitation. Alors qu'il voulut sonner, une petite femme d'environ cinquante ans habillée d'un tablier lui ouvrit.

« Holla ! le salua-t-ellle en espagnol ! Je suis heureuse d'enfin vous rencontrer ! M. Ibrahimović n'arrête pas de parler de vous ! Venez à l'intérieur, je vais vous faire le tour du propriétaire et vous montrer votre chambre. »

Il suivit la bonne femme, qui ne s'arrêtait de parler que pour entendre sa réponse à une question. Elle lui raconta qu'elle aussi l'était uruguayenne, que son petit-fils, Ricardo, était un grand fan, et qu'elle avait suivie avec passion la coupe du monde. Elle semblait inépuisable, à toujours raconter, expliquer, montrer toutes sortes de choses, qu'aussi bien quand Zlatan arriva, Cavani n'avait pu dire que deux trois phrases en une dizaines de minutes.

Tout d'abords, en ouvrant la porte de sa demeure, le suédois fut surpris d'entendre Irma, car ainsi était son nom, parler très rapidement en espagnol, et parfois rire. Intrigué, il s'avança jusqu'au salon pour voir son amant sur son canapé, entrain de discuter avec son ange-gardienne de la maison. Elle l'aperçu, et s'exclama en anglais :

« Ah ! Vous êtes enfin là ! M. Cavani vous attendait depuis longtemps, et je dois partir prendre soin de mon petit Ricardo, et elle partit chercher ses affaires. »

De leur côté, les deux joueurs s'embrassaient à en prendre haleine, se montrant ô combien ils s'étaient manqués.

En revenant au salon, l'uruguayenne vit qu'ils étaient occupés, et laissa un petit mot sur le comptoir, comme quoi la housse du canapé et les draps du lit se lavent à 30° avec le détergeant blanc, qui était à côté de la machine à laver.

OS Footballeur•euse•s [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant