Lyon, la Magicienne

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Ciprian venait d'accoster sur l'île d'Eéa, avec tous son équipage. Seul navire survivant d'une flotte entière d'Achéens, détruite par le Cyclope Polyphème, le dieux du Vent Eole et les Lestrygons. Achéens, eux-mêmes victorieux de Troie grâce à Cirpian aux milles ruses, se retrouvèrent sans défense face aux Moires, celles qui décident de la vie et de la mort.

« Nous arrivons sur cette île semblable à toute autre îles. Nous laissons notre navire dans un port propice au mouillage. En bon chef, je divise mon équipage en deux, me donnant rôle de chef pour le premier groupe. Le deuxième est commandé par le divin Claudio. Dans un casques, les sorts décident que ce sera la troupe de Claudio qui ira à la découverte de l'île. Nous les voyons partir au loin, vingt-deux Achéens avec les larmes aux yeux, et nous qui poussons des gémissement ! 

Nous attendons, sur le navire, le retour de nos frères d'armes, la peur rongeant notre esprit. Nous n'attendons pas bien plus d'une demi-journée, car nous avions accosté tôt le matin, lorsque le magnanime Claudio revient, seul ! Quel drame, nous sommes tous plus inquiets les uns  que les autres, où sont passé les autres Achéens ? Claudio nous raconte alors sa découverte de l'île.

Au sein d'un vallon, se trouvait un palais de pierres polis sur-élevés, de manière à être visible. Il appartient à Lyon, la Magicienne. Autour de cette demeure, des loups et des lions, domptés par la déesse avec de funestes breuvages, rodaient.  Loin d'attaquer mes compagnons, ils se précipitent à leurs jambes comme un chien ferrait avec son maître, pour les caresser. Ces lions et loups aux fortes griffes effrayent mes guerriers, car il est inhabituable pour ces monstres terribles de ce montrer compatissant envers l'être humain.

La troupe de Claudio s'arrête sous le portique de la déesse à la belle chevelure. Elle chante d'une voix mélodieuse, rivalisant avec les meilleurs, et tisse une toile semblables aux travaux délicats et éblouissant des divinités célestes. Florin, un de mes chefs les plus respectables, s'exprime ainsi :

"Ô mes compagnons, nous entendons une femme, mortelle ou déesse, chanter avec charme. Elle tisse une grande toile à l'intérieur de ce palais ; hâtons-nous donc de l'appeler !"

Ils entrent, et immédiatement Lyon les accueille avec sourire. Claudio, soupçonnant la Magicienne, reste seul à l'entrée du palais. Depuis là-bas, il observe comment Lyon les fait s'asseoir sur des sièges et des trônes. Elle mélange différents aliments, comme du fromage, du vin de parme, du miel et de la farine d'orge. Les Achéens boivent et mangent jusqu'à plus soif et faim. Sans s'en rendre compte, leurs pieds se transforment en sabots, leurs jambes rapetissent. Ils commencent à paniquer, mais ce fut bien trop tard, ils perdent des avants-bras, leurs corps deviennent cochons. Claudio, n'en croyant pas ses yeux, doit regarder par deux fois avant d'être sûr qu'aucun dieu ou déesse ne joue avec son esprit. Nos compagnons maintenant porcs, sont emmenés loin du regard de Claudio par Lyon. Ils pleurèrent, et dans leurs yeux, Claudio put voir dans leurs yeux, leurs âmes enfermée dans un corps qui n'est pas le leur.

Il revient alors au camp. Notre sang se mit à bouillir, et je veux aller les libérer. Hagi, dieu des voyageurs, apparut devant mes yeux, sous forme humaine.

« Ciprian, tu veux te mesurer à Lyon, mais fais attention. Elle transforme les hommes en porc, et gare à ceux qui boivent ses potions magiques. Il n'existe pas d'antidote que le moly. En voici, utilise-le bien, Ciprian aux milles ruses ! »

Le Dieu messager s'en va comme il est venu, et je demande à Claudio de m'emmener à la Magicienne. Nous passons le val, et les animaux sauvages devenus domestiques nous regardes de nouveau de manière familière et domestique. Nous nous arrêtons devant les portiques, et je dis à Claudio de partir. 

Seul, je m'approche encore plus, et Lyon m'accueille. Son visage est plus délicats que la rosée du matin et son corps celui d'une déesse. Elle me sourit, et annonce :

« Bienvenue, Ciprian aux milles ruses, sur mon humble île. Viens, tu dois être affamé et assoiffé. »

Elle m'emmène aux fauteuils, et nous nous asseyons. Nous commençons à parler, et je vois bien qu'elle use de ses charmes sur moi. Quelques temps après, elle se lève, pour préparer une autre potion. En profitant qu'elle ne me regarde pas, je pris l'antidote donné par Hagi, remerciant les dieux. Elle revient, toujours souriante, et me tend une coupe. Je la prends et la bois.

Son visage reste accueillant, mais je le vois se dégarnir. Elle ne me souriait plus à présent, son expression était contri.

« Comment n'es-tu pas transformé ? »

« Ô Lyon, Magicienne trompeuse, avec l'aide des dieux tu ne me tromperas pas. Rends-moi mes compagnons, et nous repartirons immédiatement. »

« Bien, Ciprian, tu es le premier qui a réussis à déjouer mes pièges. » 

Elle se dirige vers l'étable, et d'un coup de baguette sur la tête, elle délivre mes compagnons de leurs formes porcines. Ils se précipitent sur moi, en pleurant et exprimant leur gratitude. Nous nous dirigeons alors vers notre navire, mais quelques choses me retient. Ils repartent, mes compagnons repartent, mais je reste sur l'île d'Eéa. Un lien me retient à la Magicienne, à Lyon, qui me retiendra pour trois autres années.

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Oui, bon, on va dire que niveau ponctualité c'est pas encore ça, mais je ratrappe !

J'ai une petite liste au chaud, donc ça va arriver cette après-midi, mais pas trop dans les jours après, la famille est venue de la mère patrie la Roumanie, donc je profite de la bouffe *-* !

OS Footballeur•euse•s [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant