14- que l'on nomme

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Un jour on m'a demandé,
Comment je faisais pour être heureuse,
J'ai dit que tout ce que je savais,
C'était que j'écrivais à mes heures creuses.

On m'a regardé bizarrement,
Bien sûr ce n'était pas évident,
Mais à cet instant,
Je me suis rendu compte que c'était par question de temps.

Qu'en réalité,
Je ne pouvais pas côtoyer le malheur,
Que je ne lisais pas dans les pensées,
Et que je ne savais pas quand viendrait mon heure.

Et que pour ce,
J'étais obligée d'être joyeuse,
Que je ne pouvais pas me réduire à pleureuse,
Que je devais finir mes "parce que".

Alors j'ai encore réfléchi,
Et j'ai trouvé là,
L'importance de mes écrits,
Ce qui faisait mes pas.

Au final,
J'ai tout simplement répondu qu'il fallait une passion,
Une chose à faire sans aucune pression,
Un bien contournant le mal.

On m'a sourit,
On m'a dit que j'avais compris ma vie,
On m'a dit que j'avais redonné espoir,
À ceux qui broyaient du noir.

Et qu'ainsi,
Je devais garder mes lèvres étirées,
Parce que de cette manière-ci,
Je remplaçais la réalité par un compte de fée.

Les plumes d'un soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant