23- Et dépourvus de sens ?

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JASON ET LÉON.

Un jour, le regard de Jason avait croisé ce garçon. Ses yeux avaient directement brillé et son coeur ne cessait de faire des bonds. C'était indescriptible tous ces papillons, ils étaient là et faisaient dans son ventre des milliers de ronds. Il ne comprenait pas ce qu'il se passait, lui, Jason, c'était nouveau comme fascination, mais ses yeux bleus étaient devenus sa passion. Seulement, il lui était impossible de parler à ce garçon, et même s'il ne se passait pas de ce magnifique échantillon, il savait que cet amour ne lui apporterait des autres rien de bon. Il dû prendre un décision, il dû faire face à l'abandon.

Léon ne se lasse pas de ce garçon. C'est un secret, mais, tous les soirs quand il rentre à la maison, il lui écrit des sons. Pour lui il pourrait gravir des monts, mais jamais il ne pourrait aller lui parler, au fond.

Mais une nuit, quand froide fut la saison, ils se retrouvèrent sous les flocons. Comme ça, sans grande raison, juste liés et envahis par l'émotion. C'était fou cette connexion, leur amour n'était pas qu'illusion, parce que Jason aimait Léon et Léon aimait Jason. Et dieu, rien n'allait mieux ensemble que leurs prénoms. Ça avait commencé par une conversation, suivie de quelques bisous sur le front et d'une violente passion.

De retour au lycée au volant de leur locomotion, on aperçoit un baiser entre deux garçons. Tout de suite l'histoire tournait en rond et devenait le centre des conversations.

Ils s'en fichaient, au fond, Jason et Léon.
Tout ce qu'ils voulaient c'était vivre sans écouter les autres et leurs leçons.
Ils voulaient juste s'aimer comme les autres gens le font, continuer à s'aimer d'un amour profond et long, que peuvent également se procurer deux garçons.

Les plumes d'un soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant