25 - Souriez,

34 4 0
                                    

Bientôt 2020.

2019, en voilà encore une année bien chargée en émotion.
Je ne sais pas trop lesquelles ont pris le dessus, en vérité, j'ai été un peu perdue. Des fous rire aux larmes je n'ai fait que passer.
Je ne sais plus vraiment comment cette dernière année a commencé, enfin je veux dire, quels évenements l'ont marquée en premier.
C'est comme si cette année, j'avais été amnésique. J'ai vécu les jours comme ils venaient, et je les ai laissé s'envoler une fois terminés.
En fait, je pense que cette année a été dure moralement. Je n'ai certes pas été confrontée à des événements conséquents comme en 2018, mais mon morale à été affaiblie par mon manque de repère, cette incertitude omniprésente.

Beaucoup de remises en question sur ma personne.

Pour tout vous dire, je suis ce genre de personne qui va tout remettre en cause lorsque quelque chose avec quelqu'un ne va pas, alors que parfois, je n'en suis pas la coupable. Vous voyez ce que je veux dire ?
Vous commencez à me connaître, et beaucoup savent que j'ai toujours été comme ça. Mais étrangement, cette année ce trait de mon caractère m'a semblé différent et je ne saurais pas vous expliquer pourquoi.

Perdue.

Voilà ce que je suis. Je sais ce que je veux sans réellement le savoir.
Je me sens robotisée parfois. Pour les connaisseurs et connaisseuses de Programmée, vous devez sans doute comprendre ce sentiment que j'ai exprimé tout au long de ce texte. Parce qu'en réalité, il me semble l'avoir déjà dit, mais ce livre, c'est moi.
Parce que si on rassemble tous les personnages ensemble et que l'on forme ainsi un seul et même caractère, c'est le mien que vous obtiendrez.
Je recherche mon destin et défend mes idées et valeurs comme Lucy; j'ai peur et j'ai une tristesse bien enfuie comme Nate; j'ai la détermination d'Elma; l'envie d'aider les autres avec toute mon âme comme Gregory; la passion des poésies et des beaux livres comme Lynn; et la joie de vivre comme tous les gens de cet univers quand ils sont réunis.

La vérité de ce livre est là : je vous ai livré mon âme.

Jamais, je dis bien jamais, je n'aurais imaginé qu'il y aurait un tel engouement autour de ce livre. Pourtant, quand je relis les commentaires, j'en revois certains qui me disaient "ce livre va faire un tabac", et pour être honnête, à l'époque quand je les lisais, je rigolais. Je trouvais ça tellement mignon, mais tellement impossible à la fois. Ça me donnait l'envie de plus écrire. Aujourd'hui, j'en suis là. Le plus sincère livre que je pouvais écrire dans ma vie a atteint 10.500 vues, et pour moi, ça représente tant.

Je pense que si ça me touche autant c'est parce que vous, tous ces gens qui ont lu cet écrit, vous avez lu l'histoire d'une banale fille. C'est parce que mon histoire, quoique cachée par mes personnages, a su touchée tout ce petit monde. Même si les grandes actions de Lucy restent pour moi des rêves et non des réalités, j'ai appris en écrivant que je devais garder espoir.

Parce qu'au fond, le monde est beau.

J'ai essayé de transmettre ce message dans Les flocons de Lison, essayé de dire que, certes, la vie est faite de mauvaises surprises, mais que quelque part ailleurs, le bonheur nous attends.

Je le cherche ce bonheur.

Je ne veux pas dire que je ne suis pas heureuse, au contraire. Une petite peine de coeur, quelques petites peurs, mais aussi tellement de rire.
Je me demande souvent ce que serait ma vie si je ne riais pas. Parce que je passe la majorité de mes journées à rire, et ce serait bien triste que je ne le fasse pas. Mon rire m'apporte la preuve de mon petit bonheur, et me fait dire qu'au fond, je ne pourrais jamais être totalement heureuse. Il y aura toujours quelque part, une petite part d'ombre, un petit démon qui sera là pour le rappeler que tout n'est pas rose. Mais ça, c'est moi, c'est ce que je suis.

Flou.

Rien n'est jamais rose ou n'est jamais noir. Quand je ris, je pleure, et quand je pleure, je ris. Je ne suis pas symétrique dans mes émotions, je suis un oxymore à moi-même.

Mais qui a dit que les paradoxes n'étaient pas beaux ?

Voilà. J'ai trouvé comment décrire 2019.
J'ai commencé à me trouver, en partie grâce à programmée, parce que écrire me fait grandir, écrire fait ressortir mes plus vieux et profonds sentiments que je pensais avoir oubliés. Puis, c'est ça, vivre. C'est affronter ce qu'on a toujours eu peur de dévoiler.
Et même si sur mon chemin je m'égare, même si parfois je suis un peu perdue, c'est parce que je dois l'être. Ma vie est un puzzle, une sorte de petit casse-tête, et même si souvent je m'en plains, en voici une drôle de chose à résoudre.

Alors, pour 2020, je vous souhaite tout le bonheur de ce monde. J'espère que vous avez des amis géniaux comme les miens, des gens qui vous aiment comme certaines personnes m'aiment. Croyez en vous, ne lâchez rien. Vous êtes uniques et vous êtes beaux, ne l'oubliez jamais.

Souriez.

Merci de m'avoir fait grandir, merci d'avoir fait renaître mes artifices.
Je vous dois tant.

La meilleure des années pour vous, vous le méritez tellement.

Les plumes d'un soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant