Chapitre 44: Aide externe

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La maison de cet avocat était immensément grande. Je crois plus qu'il vivait dans un manoir. L'architecture était une architecture typique de Londres. Il vivait proche de la maison royale. Dans sa rue, il n'y avait que des maisons comme lui. C'était magnifique. Juste...magnifique. J'étais plantée là à contempler la bâtisse. J'étais habituée des maisons imposantes, mais c'est le style londonien qui rendait tout ça incroyablement beau.

Je sentis le regard de Jace sur moi, plus sur mon visage, mais je choisis de ne pas le regarder à mon tour. C'est seulement lorsqu'il a choisit de se diriger vers la grande porte que je me suis permise de le regarder. Merci seigneur de m'avoir conduit vers lui. Le regarder et me dire qu'il m'aime est une vision des plus magique. Jace, mon Jace.

Je me dirigeai à mon tours vers la grande porte et Jace sonna. Une jeune dans la trentaine ouvrit la porte. Elle avait un sourire et un regard réconfortant, comme le regard d'une mère envers son enfant. Elle était magnifique. Elle était aussi petite et rousse. Elle avait des taches de rousseurs partout sur le visage. Elle était vêtu d'un gros chandail de laine rouge beaucoup trop grand pour elle avec des collants noirs qui rendait sa silhouette encore plus fine.

-Bonjour Jace, dit-elle avec un accent de Londres.
-Bonjour Bianca, j'espère ne pas vous avoir dérangé!
-Tu ne nous déranges jamais, Jace. Rentre, ça va de sois! Elle pose les yeux sur moi. Quelle magnifique jeune femme que tu nous apporte! C'est quoi ton nom?
-Alice Maxwell.»

Elle sembla réfléchir.

«-Tu es la fille de Jack Maxwell? L'associer de la compagnie esthétique de ma douce amie. Je ne sais pas si ça te dis un truc, Valerie Hilton?
-Madame Hilton? Bien sûre que je la connais! Elle m'a beaucoup aidée pour me rendre là où je suis!
-Et vous êtes?
-Présidente de la compagnie de mon père.»

Elle me regarda avec des yeux ronds. Elle ferma la porte derrière nous.

«-Ça alors, Jace, tu nous apportes une tête de haut gradé!
-C'est elle qui m'a sauté dessus comme une lionne sur sa proie. Je n'y peut rien!»

Je le regarde avec un regard de glace.

-Mais disons que j'ai provoqué cette lionne que j'adore. Ho, bon sang, comme je l'aime.

Il déposa ses lèvres sur les miennes. Des douces lèvres qui est difficile de ne pas pardonner, les lèvres de Jace.

«-Vous êtes mignons. J'aimerais tellement retourner dans ma jeune vingtaine. Retourner là où je pouvais danser comme je le voulais, là où le monde s'offrait à moi et là où les visages se faisaient beaux et colorés! dit la femme en nous regardant avec une certaine nostalgie dans les yeux.
-Tu trouves que mon visage n'est plus aussi colorés qu'autrefois, ma belle gynaíka?»

Un bel homme de la même tranche d'âge que la femme devant moi entra dans le hall d'entrée via le grand escalier qui se s'étendait devant moi, derrière la femme. Cet homme n'avait pas un accent de Londres, comme sa compagne. Je ne savais pas si j'étais dans la bonne direction, mais j'aurais dit qu'il venait de Greece, mais je ne suis jamais aller en Greece, donc je ne serais dire.

«-Bonjour Jace, dit-il en lui serrant la main. Je ne croyais jamais revoir le bout de ton nez, surtout pas depuis que tu n'es plus le coloc de mon frère!
-Je suis désolé Achille, mais on ne se débarrasse que rarement de moi!»

J'ai vue ça! Il est partit comme un coup de vent avec moi, il faut croire que c'est uniquement avec moi!

La femme nous demanda de la suivre jusqu'au petit salon. Elle nous fit nous assir sur un des trois divans qui formait un gros U.

«-Voulez-vous du café mademoiselle Maxwell? Et toi, Jace?
-Non, merci»

Achille et Bianca se mirent sur le divan face au notre. Achille se pencha par en-avant, les coudes sur les genoux et les mains collés ensembles, comme s'il faisait une prière. Quelques secondes passèrent.

-J'imagine que vous venez pour la liberté conditionnel de Lionel Bachman?

Entendre son nom me fit des frissons d'horreur. Jamais je ne pensais entendre ce nom de toute ma vie. J'eu un haut le cœur.

«-Oui, répondit Jace. Nous avons des bonnes raisons de croire qu'il va s'en prendre à Alice malgré ses interdictions.
-Je le crois aussi, agóri. Cet homme est un homme profondément mauvais et je ne comprend pas pourquoi l'État souhaite le libérer, to apotélesma enós dieftharménou systímatos...»

Ne pas comprendre ce qu'il dit me contrariait. Cette histoire me concernait et ne pas comprendre me rendait extrêmement inconfortable.

«-Puis-je comprendre ce que vous dites, monsieur? demandais-je.
-Pardonnez-moi, après avoir eu des enfants, j'ai gardé l'habitude de dire des mauvaises paroles dans ma langue maternelle, le grec. J'ai dit; le résultat d'un système corrompu.
-Pourquoi croyez-vous que l'État souhaite le libérer? demandais-je après un élan de courage.
-J'en avait déjà parlé avec Jace, mais c'est en fouillant dans des dossiers que j'ai réellement eu ma réponse.
-Alors?
-Il semblerait qu'il soit de la mafia Canadienne. Ses parents étaient dans cette mafia et il s'est à son tour engagé. Il devait faire ses preuves pour rentrer dans le groupe, donc c'est vers vous qu'il s'est tourné, Alice. Je suis désolé, profondément.»

Ma gorge brûlait de rage, mais je fis tout sortir ce qui était dans mon estomac dans la poubelle qui était à côté du divan. Les larmes coulaient sur mes joues et je ne sentais plus mes jambes.

Tout devint noir. Comme si je m'étais évanouie.

À suivre...

My bodyguard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant