Chapitre 31: Noël

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Une personne cogne a ma porte, ce qui me fait réveiller. Je repensais à mon rêve et j'ai eu l'impression de fondre. Comment étais-ce possible que Jace réussisse à changer le cours de mes rêves? J'avais encore la chaleur dans mon dos, la même chaleur que quand il m'avait regardé. Comme son regard était divin. Tout en lui était divin.

Toutefois, j'ai ressenti une douleurs atroces en pensant à son appel. L'idée qu'il sache mon numéro, mon nom, mon adresse (car il m'avait déjà envoyé une lettre!) me fichait la trouille. Je ne voulais pas sortir. Je serais complètement folle de sortir.

Une deuxième série de coup de firent entendre et la voix de James se fit entendre.

«-Alice! Viens en-vas! Le sapin est plein de cadeaux!
-J'arrive!»

J'enfile ma veste des Black Hawks et sors de ma chambre. Tendis que je m'habituais tranquillement à l'intensité de la lumière extérieur, j'avançais dans le corridor en remarquant l'absence de Jace. Il n'y avait en fait personne, mais des conversations se faisaient entendre dans le salon.

Plus je descendais les escaliers plus les voix se faisaient entendre. Il y avait probablement toute ma famille au grand complet. En effet, il y avait tente Katherine assise avec Grand-mère Élisabeth et oncle George. Tendis que Gaby et James ouvraient des cadeaux avec Alexis et Ryan. Tente Barbara prenait des photos avec son appareil tendit que ma mère s'occupait de donner les cadeaux. Je remarque avec une grande tristesse que mon père n'était pas là.

Tente Barbara ponte son appareil vers moi et me souhaite un mon matin et un joyeux Noël. Grand-père Daniel me regarde avec fierté.

-Voilà que notre Alice est devenu une femme! Une belle femme! Bientôt viendra le temps où elle pourra prendre le règne de l'entreprise!

Grand-mère Élisabeth se tourne vers son mari et lui demande de ne pas parler "affaire" le jour de Noël, il accepta et s'excusa.

Je regarde l'heure passer et je ne voulais pas être là. Je détestais le regarde de pitié que les membres de ma famille me lançait. Je ne savais d'ailleurs même pas si la police savait qu'il m'avait appelé. Je voulais que Jace l'ai fait, mais un doute restait dans mon esprit.

Soudainement, le téléphone sonne. Je ne voulais pas répondre. Je ne voulais pas que ce sois lui. Je souhaitais que ce sois mon père. Maman finit par répondre et je glissa le téléphone entre mes mains et répondis.

«-Allo?
-Salut Alice! lança une voix féminine. Ça va?
-Oui, vous?
-Bon sang, le simple fais que tu ne me reconnaisse pas est le signe même que nous nous voyons pas assez souvent!
-Je suis désolé, mais c'est quoi votre nom?
-Allons, Alice, je suis Shana!»

Je décrochais un crie de surprise. C'était Shana? J'étais tellement surprise d'entendre le son de la voix de ma cousine. J'étais tellement triste quand elle est partie au Canada avec son copain. Son appel me redonna le sourire.

Je finis par raccrocher et il faisait déjà nuit. Les enfants étaient couchés il n'y avait que Simon et moi. Quel horrible personnage qu'est Simon. Il n'est même pas mon cousin, c'est l'enfant de la copine de mon oncle Stephen. Il est tellement collant.

«-J'ai quelque chose à vous dire, dit ce dernier.
-Quoi mon grand, demanda tente Barbara.
-Je suis gay» dit-il après probablement une interminable minute de doute.

Tendit que je me demandais pourquoi il déclarait ça aujourd'hui, Grand-père Daniel s'exclama;

-Les gay, c'est comme les sofas, il en a un dans chaque famille!

Tente Barbara regarde son père avec des regards remplis d'une colère soudaine. Tout le monde sauf moi était surpris sans être pour autant choqué. Pour ma part, je m'en était déjà douté. Mon doute n'est pas l'unique raison de mon manque de réaction. C'est seulement que la vie de ce petit déchet ne m'intéressait pas.

Les raisons que j'avais de ne pas l'aimer était probablement plus grande que le nombre de centimètres qui séparent la Terre et la Lune. Il sait que j'ai une phobie: les abeilles. Il a eu un jour la brillante idée d'acheter plusieurs dizaines d'abeilles (je ne savais même pas que nous pouvions en acheter) et il les a toutes libérés dans ma chambre. Sinon, j'ai voulu lire le livre Les Misérables. J'ai adoré le livre. Un jour, il est venu à la maison et il a pété une crise d'enfant gâté et il a déchiré la dernière page de mon livre. On comprend que c'est un livre énorme, une vrai brique. J'étais rendue plus qu'a la moitié et il a déchiré la dernière page. Ce jour-là j'étais tellement en colère et c'était moi la méchante d'être en colère.

Tendit que tous étaient concentrés sur lui, j'ai choisis de prendre mes cadeaux et de partir dans ma chambre. L'avant-midi avait passé et nous étions au milieu de l'après-midi. Je m'assieds sur le sol et ouvre mon premier cadeau. Il venait de ma mère.

J'ouvre mon cadeau avec une lenteur qui m'étais inconnue. Ce vide en moi me faisait détester cela. Mon démon me faisait comprendre que je ne méritais rien de tout ça.

C'était deux billets d'avion pour la Polynésie. Il y avait un mot qui disait; Pour Betty et toi. Je t'aime.

J'étais super contente d'y aller. Ce cadeau m'avait redonné l'énergie que j'avais de besoin pour ouvrir mes autres cadeaux. Je prends le téléphone de la maison dans le corridor et appelle Betty pour lui annoncer la nouvelle. Elle sautait de joie.

Un voyage juste elle et moi. Pas de Tom, pas d'Éric, pas de Jace, pas de Logan, pas de personne, juste elle et moi. Je remarque qu'il n'y avait pas de date, donc nous pouvions y aller quand nous voulions.

J'ouvre le cadeau de mes grands-parents paternels, c'était un collier de perles, il était magnifique. Le cadeau de mes grands-parents maternelle était plus personnel. Ils m'avaient donné une photo encadrée. J'étais en maillot de bain avec James, Gaby et Betty. Nous étions chez tente Flora et de son mari Josue à Cuba. Je rayonnais sur la photo, voilà bien un ère révolu.

Une larme coule sur ma joue et je colle cette photo à mon coeur. Je voulais redevenir cette fille jeune et heureuse d'autrefois. Je le voulais tellement.

Je finis par m'endormir dans cette position malgré le fait que nous étions au milieu de l'après-midi. Une chose persistait, jamais je ne pourrais être aussi heureuse que sur cette photo.

À suivre...

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