La fin de l'été [Terraink]

Prélude

Hello la jeunesse !! 

J'espère que vous allez bien ! J'avais hâte de commencer cette fanfiction !! Ça fait un petit bout de temps que je travaille dessus, si bien, que j'ai toute la trame normalement. Et que du coup, il y aura normalement 30 chapitres !

Vous allez voir, c'est très summer mood ! Histoire de vous faire retrouver un peu de vitamine D en plein hiver ! Remerciez moi pas c'est gratuit XD

Sur ce, bonne lecture !!

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10 septembre, 23h12. Sur une route entre Larnaca et Ayia Napa

Thomas appuya sa tête contre la vitre arrière du taxi. Il était fatigué, épuisé même. Et peut être un peu déprimé aussi. 

Il se dit que c'était le voyage qui l'avait autant éreinté. Il venait à peine d'atterrir et il avait quand même parcouru pas moins de 1.400 kilomètres en un peu moins de douze heures. 

Il n'était même pas arrivé encore ! 

Il regarda négligemment par la fenêtre de la voiture, mais la nuit noire l'empêchait de contempler les paysages chypriotes qui devaient s'étendre tout autour de lui.

Il lui restait encore une demie-heure de route et il serait arrivé à l'hôtel où il devait passer ses deux semaines de congés. Il soupira assez bruyamment, c'est pas franchement les vacances dont il avait rêvé..

A la base, il n'aurait pas du être seul assis à l'arrière de ce taxi. Sa "copine" aurait du l'accompagner. Enfin.. Sa copine.. Disons plutôt son ex désormais, parce que c'est ce qu'elle était devenue. 

C'est elle qui était partie. Elle l'avait quitté, il y a juste quelques semaines. Il avait arrêté de compter les jours depuis son départ, ça lui faisait plus de mal qu'autre chose. Ça l'avait fait souffrir, bien sûr, parce qu'il l'aimait dans le fond et il était vraiment attachée à elle. 

Mais voilà, un beau matin, elle s'est assise sur le lit, sans colère ni émotions, pour lui dire qu'elle n'en pouvait plus. Elle lui avait balancé ses quatre vérités, de la manière la plus froide possible, lui reprochant d'être quelqu'un de trop renfermé sur soi, incapable de s'ouvrir au monde et infiniment trop peu sûr de lui. 

Et elle était partie. 

Il avait été triste pendant un temps. Puis le temps commençait tranquillement à faire son oeuvre, pansant ses blessures. Il avait abandonné ses sentiments de rancœur et de colère, seuls subsistaient sa volonté de prendre sa revanche, sur elle et sur le reste du monde. 

Et c'est pourquoi il avait décidé, après un petit temps de réflexion, de ne pas annuler ce voyage qu'il aurait du faire avec elle. Il avait pris la décision de montrer au monde que oui, il peut se débrouiller tout seul, partir à l'aventure, et n'avoir besoin de l'aide de personne. 

Il avait été déterminé. 

Mais ce sentiment s'était un peu estompé au fur et à mesure que la date du voyage approchait. Et aujourd'hui, maintenant que le voyage commençait, son courage avait définitivement pris la fuite. 

Comment avait-il fait pour en arriver là ? Il n'avait même pas envie d'être ici en fait, il n'avait fait ça que pour tenter de satisfaire son ego, se prouver qu'il était capable. Mais il ne l'était pas. Et Paris lui manquait atrocement à cet instant. 

Elle avait raison, Thomas était quelqu'un de très renfermé, qui avait du mal à quitter sa routine. Il n'appréciait vraiment pas du tout d'avoir abandonné son quotidien à cet instant. Il aurait peut être même presque préféré rester à son appartement pour travailler ses projets pendant deux semaines non-stop, plutôt que de se retrouver à l'autre bout de la mer Méditerranée. 

Peut-être que si elle avait été présente, ça aurait été différent, parce qu'il n'aurait pas été tout seul dans cette "galère". Mais voilà, elle n'était pas là, et il n'avait vraiment pas d'autre choix que de se débrouiller tout seul cette fois. 

Maudit ego. La prochaine fois, il ne tenterait rien d'aussi périlleux. 

Le taxi ralentit et s'arrêta devant un hôtel à l'architecture très grecque. La façade était illuminée et on pouvait deviner que c'était le genre d'hôtel très touristique où les gens venaient procrastiner toute la journée autour de la piscine ou au bord de la plage, un cocktail à la main, sans rien faire d'autre de plus intéressant. Tout ce qu'il détestait. 

Il paya la course sans un mot pour le chauffeur, et se retrouva en tête avec sa valise, planté à trois mètres de la porte, pas certain de ce qu'il devait faire.

Puis il finit par prendre son courage à deux mains, et entra dans le bâtiment. Il n'avait plus le choix de toute façon, le prochain vol pour Paris ne partirait sûrement pas cette nuit. Il fallait donc bien qu'il dorme quelque part.

Il récupéra ses clés auprès de la réception, où l'employée lui demanda de lui réexpliquer environ quatre fois pourquoi est-ce qu'il était seul alors que la réservation était pour deux personnes. Comme si ça ne faisait pas assez mal une seule fois. Et en anglais en plus. Ce n'était décidément pas une bonne journée. 

Il la baratina, histoire de ne pas raconter qu'il s'était fait plaquer comme une merde. Si bien qu'à la fin, il ne savait même plus vraiment quel mensonge il avait bien pu inventer. De toute façon, ils devaient bien s'en foutre, la réservation était payée depuis longtemps, qu'il soit seul ou non, ils n'avaient franchement rien à lui redire. 

Après quelques petites explications sur le fonctionnement de l'établissement et une remise de clé plus tard, Thomas entrait enfin dans sa chambre. 

Sa première réaction fut de s'affaler sur le lit. Il ne pouvait pas faire plus actuellement, il était juste épuisé du voyage, d'être loin de chez lui, d'être seul et de tout basiquement.

Son estomac commençait à grogner, étant donné qu'il n'avait pas mangé depuis son repas de midi, à Paris. Et il aurait également apprécié pouvoir prendre une bonne douche bien fraîche, histoire de pallier à la chaleur ambiante. Mais il n'avait pas la motivation.

Il regarda autour de lui. La chambre n'était pas si mal, pas vraiment belle, ni vraiment moche. Pas très moderne cela dit, mais il s'en contenterait. 

Il fixa ensuite le plafond. Il n'avait tellement pas envie d'être là. A cet instant, il aurait vendu père et mère pour retourner dans son petit appartement parisien. Mais bon, il était coincé là, au moins jusqu'au lendemain. 

Alors, il défit ses chaussures et se coucha tout habillé. Il ignora sa faim et son envie de se laver et éteignit la lumière.

S'il dormait, le temps passerait plus vite pas vrai ? 

Alors c'est ce qu'il fit. Il finit par trouver le sommeil, en se disant qu'il haïssait Chypre de tout son cœur.

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Voilà ! J'espère que ça vous a plu ! 

Si oui, n'hésitez pas à voter ou à commenter, ça me fait toujours très plaisir !

 Par contre, petite ombre au tableau. J'étais sensée m'imposer un planning minimum à respecter, sauf que. Mon copain a actuellement besoin de moi, donc je dois rentrer en France "en urgence". Je serai donc absente de radars pour deux bonnes semaines à partir de mercredi prochain. Et je ne sais même pas si je posterais un autre chapitre avant mon départ (parce que j'ai beaucoup trop de trucs à gérer mdr). Donc voilà, comprenez moi svp et n'attendez pas la suite trop impatiemment.   

Merci à vous,

A bientôt <3