Chapitre 15

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Hello la jeunesse !!

J'espère que vous allez bien ! Ici ça va plutôt bien. Est ce que je vous ai manqué ? XD A la base je devais écrire jeudi soir, puis j'ai eu la flemme. Et hier soir j'étais grave pas en état mdr.

Donc voilà, pour fêter mon retour à la vie, voici un petit morceau de mon groupe préféré. Tout chill tout doux, c'est cadeau !

En plus, avec ce chapitre on fête la moitié de l'histoire ! J'ai envie de dire déjà mais en vrai ça va faire deux mois que je suis dessus déjà mdrr.

Sur ce, je vous souhaite une bien bonne lecture !

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15 septembre - Une chambre d'hôtel à Ayia Napa


Thomas se réveilla très difficilement. Il était incapable d'ouvrir les yeux, tant ses paupières étaient lourdes. 

A l'aveugle, il décrit mentalement comment il se sentait. 

Son estomac était douloureux, comme s'il avait passé sa nuit à boire de l'acide (mdr c'est un peu le cas mon pauvre). Sa tête et l'intégralité de son corps semblaient peser une tonne. Il ne savait pas vraiment s'il avait envie de vomir ou non, mais il se sentait bien fébrile. 

Il avait trop bu. 

Il n'avait pas eu besoin de beaucoup d'efforts pour se le rappeler. Par contre, pour le reste, il ne chercha pas trop à se souvenir. Car pour l'instant, il avait un autre souci. 

Il sentait le soleil (sûrement à son zénith) heurter ses fragiles prunelles, bien qu'elles soient protégées de leurs paupières. 

Il devait faire face à la fenêtre, dont il n'avait sûrement pas pris le temps de fermer les rideaux. Agacé par cette lumière perturbant son confort déjà moindre, il décida de se retourner et ainsi peut être de se rendormir. 

Et alors, tout se passa très vite. 

Dans son mouvement pour se retourner, Thomas sentit alors une présence, et plus particulièrement un bras, enroulé autour de ses côtes. 

Surpris de cette entrave, il ouvrit les yeux. 

Et là, Damien. 

Le réceptionniste était encore endormi, son visage angélique enfoui dans l'oreiller. Il avait replié un bras sous sa tête, l'autre enserrant son compagnon. Le plus petit lui faisait maintenant face et pourtant l'autre ne se réveilla pas pour autant, sûrement profondément assoupi. 

Les souvenirs frappèrent Thomas d'une violence rare. 

Il se rappelait à présent : la boîte, les regards, le froid de la mer, le baiser. Oh mais quel baiser...

Cette pensée heurta le plus petit. Si bien, qu'il eut un brusque mouvement de recul, comme si son corps refusait d'accepter ce qu'il s'était passé. 

Son sursaut fut tel qu'il manqua de tomber du lit. Mais il ne chuta pas. 

En effet, comme mû par un sixième sens, Damien s'était réveillé et avait rattrapé son ami par le bras, le resserrant un peu plus fort contre lui. 

La respiration de Thomas se coupa instantanément. Les yeux bleus du plus grand plongés dans les siens, il ne pouvait plus s'échapper. 

Et c'était pas plus mal.

Les deux comparses ne dirent rien. Ils se contentèrent de se détailler en silence, comme essayant de rassembler le puzzle qu'était la soirée de la veille. 

La fin de l'été [Terraink]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant