La fin de l'été [Terraink]

Chapitre 19

Hello la jeunesse !

J'espère que vous allez bien ! Ici, ça va. J'ai fait un brunch ce midi et mon estomac va exploser. J'en parle pas dans l'histoire mais ciel, la nourriture chypriote c'est de la bombe, littéralement mdr. 

Alors, pour le track du jour, une chanson que je connais depuis que je suis toute petite mais interprétée par un artiste qui a complètement remis au goût du jour le morceau. Ecoutez, et laissez vous submerger <3

(PS: @Velijie je t'ai vu voter pour le chapitre mais pas de commentaires. Mon coeur saigne D': Reviens nous Saint-Buisson ! Sans toi nous ne sommes rien ! Plus sérieusement : Hope  you are doing well sweetie)

Sur ce, je vous souhaite une agréable lecture !

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17 septembre - Hôtel à Ayia Napa

Thomas se réveilla un peu fourbu de leurs ébats de la veille. 

La douleur engourdissait encore son corps mais restait tolérable. En effet, Damien n'avait peut être pas vraiment ménagé le plus petit. Mais celui-ci s'en foutait parce que pour une fois, il était heureux. 

Il s'étira, mais ne se leva pas pour autant. 

Ce matin, l'autre côté du lit était vide. Son réceptionniste préféré avait du finir par aller travailler et donc, par délaisser son compagnon. 

Mais Thomas continuait de serrer tout contre lui l'oreiller qui portait encore le parfum du plus grand. Il lui semblait se souvenir qu'avant de partir, Damien avait posé ses délicates lèvres contre son front, mais il n'était pas certain. Après tout, il n'avait pas été complètement réveillé par le départ de son compagnon. 

Il resta un moment là, à humer le tissu. L'odeur en était presque enivrante, et il n'aurait lâché pour rien au monde le coussin. 

Enfin peut être qu'il l'aurait lâché si Damien l'avait rejoint. 

Mais l'employé travaillait toute la journée, et donc Thomas devrait faire preuve d'une grande patience avant de pouvoir retrouver l'affection de son partenaire. Alors, autant passer un bout de temps avec cet oreiller, devenu substitut de Damien aux yeux du plus petit. 

Cependant, au bout de longues minutes, il se décida à sortir du lit.

Il était déjà tard dans la matinée, le soleil brillait déjà bien haut. Et Thomas était persuadé que s'il ne se pressait pas, il raterait le petit déjeuner. 

Mais il ne se dépêcha pas pour autant, parce qu'il savait pertinemment que de toute façon, il pourrait avoir de nouveau recours au room service. 

Tout ça grâce à Damien. 

Après avoir pris une longue douche bien chaude, Thomas s'installa sur la terrasse afin de faire sécher sa peau et ses boucles épaisses. 

Et peut-être aussi pour mettre ses pensées à plat. 

Il y avait tant de choses qui paraissaient lui échapper à cet instant. C'était comme si son flux de pensées essayait désespéramment de comprendre quelque chose à cette situation, sans y parvenir. Comme si le jeune homme essayait d'attraper un courant d'eau à pleines mains, pas très pratique.  

Il ne pouvait donc pas expliquer pourquoi Damien l'attirait autant, ni pourquoi leur relation lui était si réconfortante et si pure. 

Il ne pouvait même pas décrire ce lien unique qui les unissait et qui faisait battre leurs cœurs si fort lorsqu'ils se collaient l'un contre l'autre, alors réfléchir à savoir si cet attachement était sain lui était complètement hors de portée.