Chapitre 28 : Sans mémoire ni sens

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J'étais vêtis d'un manteau trop grand pour moi, debout dans la neige. Nico n'avait pas été capable de faire apparaître Poséidon et une rage à l'intérieur de moi avait alors grandit. Je m'étais jetée dehors, les larmes aux yeux. Nico et Amélie me regardait du même air que plutôt, se demandant s'ils ne devraient pas m'enfermer dans un asile. La nuit était toujours aussi sombre et mon esprit était emplie de colère.

Je fixais le ciel en hurlant des choses que je n'aurais jamais dite à personne, surtout pas à un dieu.

-Si tu ne viens pas maintenant, je ne suis plus ta fille ! Hurlais-je en pointant le ciel du doigt. Tu m'as acheté les livres de mon enfance pour ne pas te montrer après ? Quel père fait ça ?!

Je poussai un hurlement de colère à en déchiré le ciel et continuai mon discours empli de rage. 

-Tigron est mort parce qu'on est allé sauver Lucy ! Papa n'est plus là parce qu'on est revenu dans le passé pour la sauver ! Peut-être que si on n'avait pas manqué notre arrêt par ta faute  ils seraient tous là !

J'attendis quelques minutes, en faisant le piquet dans la neige, puis poussai un hurlement de frustration avant de me diriger vers la maison d'Amélie, des éclairs dans les yeux. 

D'une voix aussi douce que je le pouvais dans mon état, je demandai à la grand-mère de ma petite soeur :

-Puis-je t'emprunter ton manteau pour aller à l'Olympe ? 

Amélie hocha la tête et je pris mes livres pour me diriger d'un bon pas vers l'Empire State Building, suivis par Nico qui restait à l'arrière, probablement convaincu que s'il se tenait plus proche, je le frapperais. 

La route était plutôt longue, surtout à pied, mais je ne la vis pas. Ma vue était plutôt occupée à maudire quelqu'un, à juré sa perte et à prier le retour de mon ti-tigre. Lorsque j'atteins le gratte-ciel, je passai la sécurité sans problème, me protégeant d'une vague d'eau des gardiens.

Je pianotai sur les boutons de l'ascenseur jusqu'à atteindre l'Olympe, la mort dans le regard. Mon grand-frère me suivait toujours, marmonnant que ce n'était pas une bonne idée. Arrivée dans la salle des trônes, j'hurlai à tous poumons :

-POSÉIDON !

Ah oui, là il n'était pas "papa". 

-POSÉIDON !

Là non plus.

-Qui ose ? Cria une voix et je me tenus sur mes deux pieds, ferme alors que Zeus apparaissait de la pièce d'à côté. Oh non, pas toi. 

-Oui, moi. Grognais-je. Il est où le dieu de la mer ?

Zeus me dévisagea, surpris de mon ton et de mon audace.

-Là-bas, avec le conseiller. Me pointa-t-il et je partis dans cette direction sans un regard en arrière, sans un merci.

-Poséidon ! Criais-je une nouvelle fois en arrivant dans une nouvelle pièce.

Je restai figée en l'apercevant, parler doucement avec le prisonnier. Libre d'ailleurs.

-Poséidon ! Fis-je en lui lançant un regard noir. 

-Emma ? Souffla-t-il d'un ton surpris. Je te croyais avec...

-Qu'est ce qu'il fait libre lui ? Le coupais-je brutalement.

-Mais, c'est lui qui nous aide à retrouver Sarah... Emma, tu vas bien ?

-Non ! M'exclamais-je comme une gamine. Je t'aie appelée, tu n'es pas venue et Tigron est mort à cause de notre petit jeu dans le passé !

Un petit silence suivit mes propos. 

-Quel jeu dans le passé ? Demanda mon père en me dévisageant. Emma, tu es désorienté, tu devrais retourner à la colonie. Nico tu veux bien...?

Je le fixai, désespéré. 

-Toi aussi, génial. 

La petite déesse tome 5 | Percy JacksonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant