Liés par un sort (terminé)

La rencontre obscur

PDV de Elena :

J'ai dix-huit ans aujourd'hui, je ne suis pas encore sortie de ma chambre, mais je sais que ma grande sœur m'attend sûrement en bas dans la cuisine, avec mon gâteau d'anniversaire, comme tous les ans. Elle me prépare toujours un brownie spécial. Je ne sais pas ce qu'elle met dedans, mais il est juste trop bon. Alison à cinq ans de plus que moi. On se ressemble beaucoup elle et moi. Nous sommes toutes les deux grandes brunes aux yeux marron, minces avec des assez belles formes... Enfin si on écoute les mecs qui nous complimentent à chaque soirée où on va.

Mes parents sont partis quand je suis née nous laissant en garde à notre grand-mère, qui est décédé juste après les dix-huit ans de Alison. Depuis, c'est elle qui s'occupe de moi. Ça fait cinq ans que nous sommes toutes les deux. Nous vivons l'une pour l'autre sans se poser de questions. Elle et moi c'est comme si nous n'étions qu'une seule. On sort toujours ensemble, on a les mêmes amis, les mêmes goûts, on pique les fringues de l'une et de l'autre. On ne prend jamais des selfies sans que l'autre soit dessus.

Alison est tout pour moi. Elle travaille en tant que secrétaire dans un grand hôtel de luxe, et autant dire que financièrement elle s'en sort vraiment bien. On vit dans la maison que notre grand-mère nous a légué. Il y a un grand salon, ainsi qu'une salle à manger, une grande cuisine très spacieuse, quatre chambres, trois salles de bains, et un magnifique jardin où on adore passer du temps elle et moi. Dit comme ça, on pourrait croire qu'Ali et moi n'avons pas d'amies, mais nous en avons pas mal.

Ali m'a promis que ce soir nous sortions dans une boîte, après avoir été au resto pour fêter mon anniversaire toute la nuit. Elle m'a dit : On s'en fout demain je ne bosse pas, donc toi et moi, on sort, on drague et surtout on s'éclate. Et surtout tu fêtes tes dix-huit ans comme il se doit. On va s'amuser ma poulette, toi et moi on va danser toute la nuit.

Donc aujourd'hui je vais en cours en sachant que mes amies vont sûrement m'avoir préparé quelque chose pour bien montré à tout le lycée que c'est mon anniversaire, et qu'en plus j'ai un an de plus qu'eux, merci le collège de m'avoir obligé à redoubler ma sixième après le décès de grand-mère... Je ne m'étais pas trompée, Lydia, Kaya et Thomas mes trois meilleurs amis ont mis plein de ballons dans mon casier qui se sont envolés dès que j'ai ouvert la porte.

Mes amis : Joyeux anniversaire ma chérie !

Moi : Vous êtes atroces... J'avais dit pas de surprise au lycée, vous m'aviez promis.

Thomas : Tu sais très bien que Lydia n'oublie jamais ton anniversaire.

Kaya : Et puis honnêtement va l'arrêter quand elle a une idée derrière la tête hein.

Lydia : Eh, je vous rappelle que c'est toi Thomas qui m'a donné l'idée des ballons, et toi Kaya tu m'as donné les deux derniers chiffres de sa combinaison de casiers parce que je les avais oubliés.

Moi : Vous êtes des traîtres... Mais ce soir Ali et moi on va en boîte donc vous venez nous rejoindre à vingt-trois heures là-bas, et ce n'est pas négociable.

Lydia : Ouais ben moi je viendrais vers dix-sept heures histoire de t'aider à te préparer.

Moi : Ben je vais au resto avec Alison avant, donc il faut une tenue qui fera effet pour les deux.

Thomas : Elena, tu es une bombe, donc tu pourrais y aller avec un sac-poubelle en guise de robe qu'ils te laisseraient quand même entré, et Alison aussi d'ailleurs.

Kaya : Vous devriez essayer un jour pour voir.

On rigole et prenons la direction de notre premier cours de la journée. J'ai hâte d'être ce soir, déjà car ce sont les vacances de fin d'année, et en plus parce que je sors avec Ali et mes meilleurs amis.

Fin de la journée... Ouf, il était temps je n'en pouvais plus. Je rentre à la maison avec Lydia qui veut absolument m'aider à me préparer pour ce soir. On passe une heure à fouiller dans mon armoire sans arriver à trouver la robe parfaite pour mes dix-huit ans, donc Lydia décide de me traîner chez elle en disant qu'elle à la robe parfaite.

Je me retrouve avec une jolie robe noire courte en dentelle, avec un ruban en soie autour de la taille, des grands talons noirs. Mes cheveux sont relevés sur le haut, et lâcher derrière mon dos. J'ai un rouge à lèvres assez voyant, et mes yeux sont maquillés foncé. (Voir média, sans le masque).

Il est vingt heures quand je suis enfin prête et que je rentre à la maison retrouvée ma sœur, qui elle aussi est prête. Elle porte une petite robe blanche, à manche courte, avec des grands talons beiges. Ses cheveux sont relevés en un parfait chignon coiffé décoiffé et une mèche lui retombe sur le visage. Elle a un maquillage très clair, à peine voyant.

Nous arrivons vers vingt et une heures au restaurant, et un charmant monsieur nous conduit à notre table. On prend tout notre temps afin de savourer cette superbe soirée que ma sœur m'offre. À la fin du repas, avant de partir Alison me tend un petit écrin assez long, bleu. Je l'ouvre et y découvre un collier magnifique en argent. Il y a deux cœurs l'un dans l'autre.

Ali : Comme ça, à chaque fois que tu verras ce collier tu te rappelleras que nos deux cœurs ne font qu'un...

Moi : Merci Ali, il est parfait. Je t'aime tellement.

Ali : Moi aussi je t'aime ma petite sœur chérie. Allez sèche moi ces larmes, je vais payer et on rejoint les autres.

On se dirige tranquillement vers la boîte, et on y retrouve Thomas, Kaya et Lydia, et on entre dans la boîte. On commande à boire, et on se dirige vers une table en attendant que l'ambiance se fasse sentir. Thomas est vraiment trop mignon. Il porte un jean bleu foncé, et une chemise noire, avec ses beaux cheveux blonds et ses yeux noirs. J'ai toujours eu un gros coup de cœur pour lui, et on a même essayé de sortir ensemble, mais ça n'a pas marché. Malgré tout ce que les autres ne savent pas c'est qu'il nous arrive encore de coucher ensemble à l'occasion. Mais ça reste du sexe rien de sérieux entre nous, à part notre amitié.

Vers minuit, nous allons enfin danser. Mais avec tout ce qu'on a bu je ressens vite une envie pressante, et plante mes amis pour me diriger vers les toilettes. Je croise un garçon blond, assez mignon. Ce qui me frappe d'abord ce sont ses yeux : un œil bleu, et un œil marron. Puis je vois sur ses bras qu'il a pas mal de tatouages bizarres. Il est suivi d'une très jolie brune et d'une rousse, et derrière eux il y a un grand brun, avec un regard qui semble comme sombre mais doux à la fois. Ils ont tous les mêmes tatouages, et quand le brun passe à côté de moi, je ne peux m'empêcher de dire : Jolis tatouages.

Il se retourne et me regarde choquer mais je ne détourne pas le regard, jusqu'à ce que le blond lui demande de venir. Ils se dirigent dans une salle où il n'y a presque personne. Je vais donc aux toilettes comme prévu. Après m'être lavé les mains, je sors donc de là, et j'entends comme des bruits de bagarre dans la salle ou les quatre autres sont entrés. Je m'y dirige donc après avoir constaté que ma sœur et les autres dansent toujours. Je vois la fille brune par terre inconsciente et me dirige vers elle par réflexe.

Le blond est en train de se battre au corps à corps avec un homme qui a un visage vraiment étrange, on dirait qu'il porte un masque de monstre. Le grand brun et la rouquine se battent également avec deux autres hommes, dans le même genre que l'autre. La brune à côté de moi commence à bouger un peu, donc je reporte mon attention sur elle et elle me regarde étrangement.

Fille brune : Tu me vois ?

Moi : euh ben ouais... Tu n'es pas un fantôme donc c'est normal que je te voie non ?

Elle semble vraiment surprise, et j'entends un mouvement derrière moi, et l'un des hommes masqué se tient devant moi. Le grand brun est par terre et semble souffrir. L'homme m'attrape par le cou et me serre tellement fort que je n'arrive plus à respirer. Je sens qu'il me soulève du sol.

Homme masqué : Alors petite fille, où sont tes runes ?

Le grand brun sort alors un arc de derrière son dos, arc que je n'avais pas vu jusqu'à maintenant, et tire une flèche sur l'homme qui disparaît au milieu de milliard de poussières lumineuses et brillante. Puis je tombe vulgairement avant que le blond ne me tende sa main pour m'aider à me relever...