Nous sortons de la voiture pour nous diriger vers la maison, en briques rouges des Sandoz. Je remercie Reece en lui envoyant un baiser de la main, avant de rejoindre aussi vite que possible Elea.
Je monte les petits escaliers en pierre à la suite de la blonde. Je manque plusieurs fois de me tordre la cheville, n'étant pas du tout à l'aise avec ces échasses.
Nous arrivons rapidement devant la porte d'entrée. Aucune lumière ne peut être perçue à travers les grandes fenêtres blanches, ce qui inquiète quelque peu ma meilleure amie.
--- Ils sont peut-être à l'étage, la rassuré-je.
Elle se contente de mettre sa clé dans le barillet. Tout est calme, nous ne pouvons pas imaginer qu'il y a une supposée fête à l'intérieur.
--- Papa, Maman ! Je suis là, crie Elea.
Aucun bruit n'est audible. Elle dépose son trousseau sur la tablette, près de l'entrée.
Nous avançons au fur et à mesure vers le salon, là où tout le monde est réuni.
Lorsqu'elle passe l'ouverture, je m'empresse d'ouvrir la lumière. Des dizaines de personnes crient surprise, en jetant des confettis de couleur.
Elea met sa main sur sa bouche et ses yeux s'embuent de larmes. Elle laisse son regard glisser sur chaque silhouette, choquée. La surprise a l'air d'avoir eu l'effet escompté.
Son frère arpente le salon pour la prendre dans ses bras.
--- Mais... où sont papa et maman ?
--- C'était une diversion Ele', on avait déjà tout prévu. Joyeux anniversaire, grande sœur de trente secondes.
Elle rigole face aux paroles de son jumeau, les yeux larmoyants. Elle se niche contre lui et ferme les yeux. Quelques gouttes coulent sur la chemise d'Erwan, la rendant transparente par endroit.
--- T'es bête. Joyeux anniversaire, au frère le plus génial du monde, dit-elle, émue.
Erwan sourit contre son cou et cette vue me met les larmes aux yeux. Il embrasse le crâne de sa jumelle et ils restent enlacés, pendant plusieurs minutes.
Bastien me rejoint, plus beau que jamais. Il porte un jean noir qui tombe sur ses hanches et une chemise blanche qui épouse parfaitement son torse.
--- Mais quelle beauté, me complimente-t-il.
--- T'es pas mal non plus, dis-je, en souriant.
Il me prend dans ses bras pour me saluer. Nous sommes très vite rejoint par mon métisse préféré. Il remonte le salon, de façon féline. Son regard est braqué sur moi, me scannant de la tête aux pieds. J'en profite pour le détailler, moi aussi. Il est vêtu d'un jean slim brut, d'une chemise entrouverte, cachée par son éternel veste en cuir. Ses cheveux sont plaqués en arrière, dégageant son doux visage. Il a les yeux qui pétillent et mes joues se mettent à rosir. Mon rythme cardiaque s'accélère progressivement, mes jambes commencent légèrement à flageoler. Jamais personne ne m'a regardé de la sorte. C'est déstabilisant et, à la fois excitant.
Il salue Bastien puis me prend par la taille pour déposer un long baiser sur mes lèvres. Nos bouches mouvent ensemble, rendant notre échange buccal beaucoup plus intense. Nous sommes arrêtés par Bastien, qui claque des doigts à proximité de nos têtes.
--- Bon les tourtereaux, je suis là, hein.
On s'écarte un peu, gênés. Nos lèvres sont rougies par notre baiser. J'ai d'ailleurs mis un peu de rouge à lèvres sur celles de Tony. Je passe délicatement mon doigt afin d'enlever les traces. Même ce simple geste m'appelle à la tentation.
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Buddies (and more)
Teen FictionSon père étant homme d'affaires, Lizzy est contrainte de le suivre avec tout le foyer, lorsqu'il demande sa mutation. Un déménagement n'est jamais vraiment facile, encore moins pour la jeune fille qui laisse derrière elle de longues amitiés et le re...