7

623 35 57
                                    


J'entends mon réveil sonner. Je me retourne et regarde l'heure qui s'affiche sur mon horloge. 7:00 am. Je me lève à la hâte, toute excitée à l'idée d'aller à la fête foraine. Bastien vient me chercher dans une demi-heure.

La belle ville qu'est Manhattan ne nous offre pas sa fête foraine à cette période de l'année.  Nous allons donc dans une ville voisine.

Je mets des vêtements qui sont assez amples surtout concernant le bas, histoire d'être à l'aise dans les attractions. Je chausse mes converses. Je prends un gilet tout doux au cas où il ferait froid. Je déjeune à la vitesse de l'éclair et rejoins Bastien dehors. Il m'attend, assis contre le capot de sa voiture.

Quand je le vois, je ne peux m'empêcher d'aller lui sauter dans les bras. Je suis tellement contente d'aller à la foire et en plus avec mon Bastien.

--- Et bien je vois que tu es contente de me voir. Ça fait plaisir, grosse tête.

--- Ah bah oui et encore plus aujourd'hui !

Il me sourit et me conduit jusqu'à la porte du côté passager.

--- Attachez-vous mademoiselle, nous allons décoller !

Je m'exécute puis Bastien fait de même avant d'accélérer, pour ensuite rejoindre la route.

Le trajet est relativement rapide, contrairement à ce que je pensais. C'est peut-être le fait que nous ne voyons pas le temps passer tellement nous parlons.

Le brun se gare dans le parking. J'aperçois déjà au loin la grande roue, elle est gigantesque. Une odeur conviviale se dégage des stands de nourriture. J'en ai déjà l'eau à la bouche.

Nous payons l'entrée. Bien sûr, Bastien n'a pas voulu que je paie, ce qui m'a fortement irritée. C'était à moi de payer ma place et non à lui, il a déjà fait beaucoup en m'amenant ici. J'ai commencé à faire la tête jusqu'à ce qu'il m'arrête et m'embrasse le haut du crâne.

--- Arrête de faire la tête, Lizzy. Ce n'est pas grand-chose, je t'assure. Tu me revaudras ça si ça te chante.

Je lui fais un sourire et nous partons bras dessus bras dessous vers la première attraction : le train fantôme. Je suis un peu une flipette donc je ne ressens pas spécialement l'envie d'être installée dans ce wagon.

Le tour se finit. Je pense que j'ai broyé les os de la main de Bastien, que je lui ai arraché les tympans, que je lui ai fait peur plus que le manège. En clair, ce tour était catastrophique. J'ai crû qu'il n'allait jamais se finir en plus de ça. Je hais définitivement tout ce qui est en rapport avec les fantômes.

En sortant, je m'agrippe au bras de mon meilleur ami et nous nous dirigeons vers le grand huit ! J'adore les sensations que nous procurent les attractions de ce style. Je me sens revivre.

Un tas de tours plus tard, nous sommes attablés en train de déguster un succulent hot-dog avec des frites. Bastien a déjà fini les siennes et il s'amuse à picorer les miennes, ce que je ne tolère pas.

--- Bast', arrête de piquer mes frites. J'ai faim moi ! dis-je en lui donnant une tape sur la main.

--- Mais moi aussi j'ai faim ! renchérit-il avec ses yeux de chien battu.

Nous faisons un duel de regard sauf que je suis tellement concentrée que je ne vois pas Bastien me piquer toutes mes frites. Alors là, je ne m'y attendais pas. Dans un élan de folie, je lui arrache celle qu'il s'apprête à manger des mains et la mets dans ma bouche.

--- Hé, mais c'était la mienne.

--- Bon, ça suffit sinon je vais me fâcher ! dis-je sur un ton autoritaire.

Buddies (and more)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant