Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 25

Point de vue Haria

Je suis avec d'autres amis dans un compartiment d'un autre wagon donc peu de chance qu'un Gryffondor ne vienne et ne me prenne la tête sur le pourquoi du comment je suis avec des Serpentards et pas n'importe lesquels : Blaise Zabini et Drago Malefoy. Je me suis beaucoup rapprochée d'eux pendant les vacances à tel point que mes journées entières, je les ai passé avec eux. Je me suis surtout rapprochée de Blaise car Drago n'a pas pu se libérer tous les jours. Malgré le fait qu'un sort nous attirait Drago et moi et que nous nous soyons embrassés, je commence à ressentir quelque chose pour Blaise mais je ressens aussi quelque chose pour Drago ; par Merlin, ses deux ressentis sont totalement différents donc je dois forcément être plus attirée par l'un que par l'autre. A vrai dire, Drago et moi ne sommes pas si proches contrairement à Blaise que j'ai rencontré au début des vacances et que je connais comme ma poche. Drago et moi avons eu une discussion pendant les vacances et il a décidé que pour mon « bien », il est préférable que nous n'essayons pas une quelconque relation qui selon lui ne ferait que me tuer. Il met de lui-même une distance entre nous et je l'ai acceptée malgré moi.

Flashback

Nous sommes dans un petit café sorcier qui a ouvert dans Londres. En quelques jours, ce petit café est devenu le plus populaire de la ville et même de ses alentours. Sa décoration moderne mais avec des petites touches d'ancienneté donne encore plus de charme au lieu. Il y a eu deux étages bien aménagés, le plafond du rez-de-chaussée est très haut ce qui permet à certaine table de pouvoir voler. Le tout accompagné d'une ambiance très chaleureuse donnée par une grande cheminée en plein milieu du café. Cela fait trois semaines que nous sommes en vacances et chaque jour, nous nous donnons rendez-vous dans cet endroit mais ce jour, Blaise est arrivé une heure en retard et lors de cette longue heure, nous discutons de tout et de rien avant que vienne la discussion fatidique.

Drago : Il faut qu'on parle de.... tu sais notre... enfin ce sort qui nous a été lancé, balbutie-t-il son visage exprimant une certaine nervosité.

Haria : De quoi veux tu qu'on parle ? Ta mère va nous l'enlever ?

Drago : Euh non elle ne peut pas, mon père n'est pas au courant et s'il venait à l'apprendre, je pense que tu serais en danger car selon Pot... ton frère, Voldemort (dit-il tout bas) est revenu donc tu es en grand danger si on essaie quelque chose tous les deux, finit-il en reprenant son masque impassible qui lui est si bien connu.

Haria : Attends-tu rigoles là ! Tu sais très bien que l'affreux ne me fait pas peur et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Donc si je comprends bien, on doit mettre notre début d'histoire de côté, commençais-je détruite intérieurement car malgré tout, je sais que jamais je ne m'en remettrai mais je garde tout de même ma tristesse en moi.

Drago : Ne m'en veut pas, c'est très dur pour nous deux mais sache que je n'ai jamais voulu faire cela de mon propre grès. J'aurais toutes les peines du monde à ne pas vouloir te prendre dans mes bras. Mais je fais ça pour ton bien et le mien par procuration.

Haria : Ne gâche pas ta salive, c'est bon ! Tu diras à Blaise que je m'excuse de ne pas être là aujourd'hui. Allez salut ! dis-je en partant sentant les larmes me monter aux yeux.

J'ouvre la porte et sors du café ; on m'attrape par le bras et on me colle contre le mur, je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que je suis collée au corps de Drago ; son odeur, la chaleur de son corps, la douceur de ses doigts sur mon visage. Par Merlin, tout est parfait chez lui il n'y a pas de doute sur ce que je ressens en sa présence mais par fierté je ne lui dis rien et ne lui dirai rien.

Drago : Ne réagis pas comme ça, il n'y a pas que toi qui souffre ! dit-il en m'attrapant le menton pour qu'il puisse planter son regard d'acier dans le mien.

Haria : Si tu souffrais, tu ne m'aurais pas demandé de t'oublier ! répondis-je en me dégageant de sa prise en le poussant. Et ne m'adresse plus jamais la parole. Si tu tiens vraiment à moi, laisse-moi tranquille ! finis-je en partant pour le manoir Black.

Drago : Attend Har... commence-t-il mais je n'ai pu entendre la suite car j'ai tourné au coin de la rue faisant monter le bruit assourdissant des voitures et des piétons.

Fin du flashback

Après ce jour, nous nous sommes réconciliés environ deux semaines plus tard ; j'ai réussi à ne pas aller chez lui, à ne pas lui envoyer de lettres mais lui c'est une toute autre histoire. Je reçois des lettres tous les jours que je lisais et brûlais ; à plusieurs reprises, nous nous sommes croisés dans les rues de Londres et il m'a abordé mais à chaque fois, je réussissais à m'extirper de ses bras robustes et je courrai le plus rapidement possible. Sirius devenait de plus en plus inquiet car oui dans ce lapse de temps, je ne souriais plus, ne mangeais plus et ne voulais plus voir personne sauf Blaise qui a su notre différent le jour où tout s'est déroulé par l'intermédiaire de Drago et pendant les deux semaines qui ont suivi, il faisait le correspondant entre Drago et moi. Le jour où nous avons mis fins à nos querelles, Blaise m'avait emmené de force à notre petit café habituel où Drago attendait Blaise. Nous avons parlé plusieurs heures et nous avons fini par nous réconcilier en disant que nous n'essayerons rien ensemble de telle sorte à ne blesser personne. Malgré son air sanglant, Blaise a un cœur en coton, il peut être très romantique et compréhensif quand il le souhaite, c'est-à-dire tout le temps avec moi. Ses souvenirs de mes vacances me font sourire et je me rends compte que sans Blaise, Drago et moi serions des inconnus. Mon dos est collé sur la vitre du Poudlard Express et mes jambes sont posées sur les cuisses de Blaise qui me les caressent de ses mains. Quant à Drago, il est sur la banquette en face de nous et nous discutons.

Haria : Vous vous souvenez le jour où nous étions dans le petit café, quand vous avez essayé de draguer une rouquine assise au comptoir et qu'elle vous a méchamment rembarré ? dis-je en me retenant de rire.

Blaise : Ça va, on a dit qu'on en parlait plus puis on apprend de ses erreurs !

Haria : C'est vrai mais j'aime bien te voir t'énerver pour ce genre de chose et si ça peut t'aider de penser ça ! répondis-je en explosant de rire.

Blaise : Ah oui ? Eh bien moi, j'aime bien te voir te tortiller quand je t'attaque, dit-il en tournant sa tête vers moi avec un sourire en coin que je compris aussitôt.

Haria : Non tu ne feras pas ça ! m'exclamais-je.

Blaise : Oh que si ! murmure-t-il à mon oreille.