Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 26

Point de vue Haria

Pendant au moins une minute, Blaise me chatouille et moi, je me débats et me tords de rire sur les sièges où nous étions, précédemment, assis. Il s'arrête après un toussotement forcé à côté de nous, on se rassoit et Drago nous regarde tour à tour, son regard est vide de toutes émotions et je me rends compte que Drago n'a pas parlé, ni bougé depuis que l'on est entré dans le Poudlard Express. Cela ne lui ressemble en rien, lui qui a toujours ce besoin pathologique d'être au centre d'une discussion ou tout simplement d'y participer. On cogne à la porte coulissante de notre compartiment et je vois Simus avec un air d'incompréhension sur le visage. Il part presque en courant. Je me lance à sa poursuite sous les protestations de Blaise et le silence de Drago. Je sors du wagon où se trouve mon compartiment avec Drago et Blaise, et j'entre dans un autre ; Simus n'est plus dans mon champ de vue, je continue tout de même mon chemin. Mais malheureusement, des Serpentards me barrent la route alors je me retourne pour rejoindre mon compartiment mais le passage est bloqué par un deuxième groupe de Serpentards. On me prend par les épaules et on me retourne de force. Je suis maintenant face à Marcus Flint, le capitaine de l'équipe de Quidditch de Serpentard. Il a les cheveux couleurs noir corbeau, des petits yeux marrons et ses dents de lapins le rendent encore plus horrible qu'il ne l'est mentalement.

Flint : Tiens, tiens mais qui avons-nous là ! Haria Sile, ou plutôt Haria Potter ! dit-il en me touchant le visage de ses grosses mains moites.

Haria : Flint ! C'est toujours un réel cauchemar de te voir ! répondis-je en reculant pour stopper le contact de ses mains sur mon visage.

Flint : On a peur petite Gryffondor ?

Haria : Même pas en rêve ! crachais-je en y mettant toute ma haine.

Flint : Ah oui ? dit-il en m'attrapant les poignets.

Haria : Oui, répondis-je en me débattant.

Il me tord le bras droit dans le dos et me colle face au mur d'un compartiment, il est derrière moi en position de force car mon bras gauche est coincé entre la façade murale et mon corps. Je mets tout de même en pratique ce que Blaise m'a enseigné pendant les vacances et je réussis à me débarrasser de son emprise mais il a malheureusement plus d'un tour dans son sac. Il me pousse à terre face au sol après m'avoir lâché le bras pour appuyer sur ses parties intimes que je venais de castrer et me retourne sur le dos avant de mettre tout son poids sur mon petit corps de femme.

Flint : On a peur maintenant ? dit-il en coinçant mes deux bras sous ses jambes de telle sorte à ce que je ne puisse plus me défendre.

Haria : Tu me dégoutes !! répondis-je en appuyant sur le dernier mot.

A ce moment-là, il me tripote tout le corps sous les rires des autres Serpentards et commence à déboutonner mon chemisier tandis que j'essaie de m'ôter de sa prise ; il est trop lourd pour que je puisse ne serait-ce que bouger puis il détache sa ceinture et commence à dégrafer la mienne quand il est projeté loin de moi et quand je dis projeter, c'est projeter, sur le groupe d'élève devant nous. En une seconde, je suis sur mes pieds, je regarde la personne qui m'a aidé et je vois ses yeux anthracites plantés dans les miens. Il pose ses mains sur mes épaules et me presse contre lui avant de baisser sa main sur ma taille et de son autre main me caresser les cheveux ; je ne pleure pas, à l'intérieur je hurle mais à l'extérieur, je ne montre rien excepté mon choc face aux précédents évènements ; étant plus grand que moi, ma tête est posé sur son torse musclé tandis que son menton est posé sur le haut de mon crâne et il me chuchote, vraiment très bas pour que personne n'entende, de me calmer. Il relève mon menton à l'aide de son pouce et je ne peux retenir mes larmes plus longtemps qui se mettent à dévaler le long de mes joues. Il les essuie de ses deux pouces alors que ses deux mains encadrent mon visage pour garder un contact permanent avec nos deux regards noyés l'un dans l'autre.