Chapitre 21

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Point de vue Haria

Je viens de me réveiller d'un drôle de rêve concernant un certain lien entre Drago et moi. J'ai vu ma mère avec une femme blonde qui n'est autre que la mère de Drago. Je cligne plusieurs fois des paupières afin que mes yeux s'habituent à la luminosité et vois qu'Harry a son regard planté sur un point précis. De l'autre côté du lit, il y a Drago endormi et je comprends pourquoi Harry me regarde comme ça : Drago a sa main dans la mienne.

Harry : Pendant la nuit, je suis venu à ton chevet et j'ai vu qu'il était encore là. Quand je me suis assis, il a pris ta main et l'a serrée tellement fort, on aurait dit qu'il avait peur de te lâcher.

Haria : Harry, je veux qu'on dise à tous nos amis que nous sommes frères et sœurs, je déteste mentir aux personnes que j'apprécie, dis-je pour détourner cette conversation.

Harry : C'est pour cette raison que tu as tenu à lui dire.

Haria : Harry, je sais que toi et lui vous vous détestez mais il fait partit des personnes pour lesquelles je me sacrifierai sans hésiter. Ne me demande pas pourquoi, je sais que ça ne fais que quelques jours que je le connais mais il y a une sorte de lien invisible qui me pousse à aller vers lui, répondis-je moi-même ignorante sur la raison qui pousse mon esprit, mon âme et mon coeur à vouloir le protéger quitte à mourir pour qu'il puisse vivre.

Harry : Haria, il va te faire du mal. Je ne veux pas revoir ma sœur dans l'état où elle était dans ce cimetière. Au fait, comment as-tu su que Faux-l 'œil me ferait du mal ?

Flashback

Je monte lentement les escaliers de marbre qui amènent au bureau du directeur précédée de Ron et Hermione. La porte s'ouvre avant que mes amis ne la touche et nous passons le pas de la porte. Nous avançons vers le centre de la pièce et remarquons que nous ne sommes pas seul. Cho Chang et Gabrielle Delacourt se tiennent l'une à côté de l'autre attendant sûrement des explications sur la raison de leur présence ici. Mon parrain s'avance et nous sourit ce qui détend l'atmosphère. Il me demande de m'approcher pour me parler en privé.

Dumbledore : Haria, je suis désolé mais je ne pourrais pas, m'annonce-t-il.

Haria : S'il te plaît, je ne t'ai jamais rien demandé d'aussi important ! Pitié, j'en ai besoin ! le supplie-je.

Dumbledore : Je suis navré, je ne peux pas accéder à ta demande, c'est trop dangereux ! Encore plus aujourd'hui ! répond-il avec une mine désolée.

Haria : Comment ça ?

Dumbledore : Les mangemorts redeviennent actifs de plus en plus chaque jours qui passent et tu sais très bien qu'il essaie de t'emmener. On ne sait pas ce qu'il se passe mais une chose est sûre quelque chose se prépare, m'explique-t-il calmement espérant me raisonner.

Haria : Ce n'est pas grave, on ne va pas y rester la journée ! On y restera seulement deux heures tout au plus, tentais-je.

Dumbledore : Le premier endroit où ils t'attendront sera Godric's Hollow, que ce soit chez toi ou sur la tombe de tes parents. Ce n'est pas négociable ! finit-il en posant sa main sur mon épaule.

Il me fait signe que je peux partir ce que je fais quelques instants plus tard. Je marche dans les couloirs, l'esprit et le coeur torturé. Je ne lui ai jamais rien demandé excepté cela et même ça il n'est pas capable de l'accepter. Il ne comprend pas que j'ai besoin au plus profond de mon être d'aller là-bas. Je m'assoie près du lac malgré la température assez basse pour cette fin de saison et continue à cogiter. Quand soudain, on m'attrape l'épaule et que je me retrouve dans un tourbillon. J'étais devant le lac sous un ciel étoilé et je suis maintenant dans un endroit lugubre complètement fermé, éclairé par une lanterne. Faux-l'Œil se tient devant moi, un sourire mauvais scotché à ses lèvres quand soudain, il se tortille dans tous les sens. Son corps s'amaigrie, ses cheveux se foncent et ses instruments en métal sont remplacés par de vrais membres humains. Un autre homme se tient debout devant moi en tirant toutes les secondes la langue comme un serpent. Je cherche ma baguette mais aucune trace d'elle quand cet inconnu se penche vers moi et me montre ma baguette qu'il a en sa possession. Il sort avec la lanterne et referme la porte en bois moisis me laissant seul face à l'obscurité et le froid mordant.

Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant