Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 28

Point de vue Drago

Je suis maintenant en dessous d'elle et je suis horrifié. Son visage est écorché de partout, des plaies en sang sont présentes, sa lèvre est fendue et sa bouche, grande ouverte. Elle tourne sur elle-même et soudain, elle est balancée sur les différents murs pour revenir au-dessus de moi. Elle monte plus haut et s'arrête de hurler. Depuis qu'elle a reçu ce sort, mon corps est tout engourdi et chaque mouvement que je réalise est presque une souffrance. Blaise a besoin d'aide alors je pars pour prêter main forte à mon ami. Le visage d'Ombrage bouge, ses traits se modifient, ses yeux changent de couleurs tout comme ses cheveux. Ombrage a disparu et s'est transformée en un homme partisan de Voldemort ; j'ai Carbel Cobrift en face de moi, un homme qui adore changer de corps, se métamorphoser en d'autres pour faire du mal autour de lui. Rogue s'approche de nous et prend la gourde accrochée à sa ceinture.

Rogue : Polynectar, professeur, dit-il en sentant le produit contenu dans la gourde tout en regardant Dumbledore.

Personne ne paraît surpris ; j'entends des hurlements et me retourne vivement pour assister à la chute aux enfers d'Haria. Je me lève et courre dans sa direction pour la rattraper, Potter et Weasley ainsi que d'autres lions se lèvent mais ils sont trop loin, je suis le plus près. Haria n'est plus qu'à trois mètres du sol et je me tiens à quelques mètres d'elle, quelques mètres décisifs.

Point de vue Harry

Je ressens une vive douleur dans ma poitrine comme un... un manque alors je me souviens de la conversation avec Dumbledore et je comprends que le cœur d'Haria s'arrête. Alors que je courre dans sa direction, je vois Malefoy courir à son tour à la vitesse d'un jaguar. Une douleur me transperce la poitrine, Hermione se tient à mes côtés et tente de m'aider. Je regarde face à moi et vois Malefoy rattraper Haria sans tomber sous la force de la chute. Malefoy a un corps, le corps d'Haria qui paraît sans vie, vidé de toutes énergies. Ses bras pendent dans le vide tout comme sa tête, par Merlin, son visage ! Je n'oublierai jamais cette image. Sa lèvre fendue et son entaille allant de sa tempe à son menton laisse couler un liquide rouge écarlate, son visage est recouvert de multiples entailles superficielles. Les traits montrent la souffrance et aucune peur ne se reflète. Malefoy courre en dehors de la Grande Salle et Mme Pomfresh part à sa suite. Personne ne peut le retenir ; l'assaillant est maîtrisé et est envoyé dans le bureau de Dumbledore accompagné de McGonagall, Rogue, Hagrid et Chourave.

Hermione : Harry, ça va aller ? dit-elle en m'aidant à me remettre sur mes deux pieds.

Harry : Oui, vite il faut aller à l'infirmerie ! répondis-je en courant vers l'infirmerie suivit de tous nos amis.

Nous sommes maintenant devant l'infirmerie, nous y entrons dans un fracas impressionnant qui fait sursauter Pomfresh alors qu'elle prodigue des soins sur ma sœur. Des milliers de questions fusent : Comment va-t-elle ? Va-t-elle s'en sortir ? Comment peut-on aider ? Quel sort a été jeté ? Quant à moi je ne parle pas, respire rapidement ; je regarde le corps dénué de vie de ma sœur. Dumbledore sort du laboratoire réservé à Pomfresh et l'aide à virer toute personne présente dans l'infirmerie excepté Malefoy qui se trouve au chevet d'Haria et moi. Les portes se referment violemment ce qui me ramène à une dure réalité.

Dumbledore : Elle s'en sortira mais sans l'agissement de monsieur Malefoy, elle ne serait plus.

Harry : Professeur, elle est pâle ce n'est pas normale ! dis-je excédé.

Dumbledore : Non Harry, ce sont les effets du sort qu'on lui a lancé. Elle est vivante mais elle aura des séquelles pendant plusieurs semaines, répond-il en partant pour le bureau directionnel presque en courant.