Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Prologue

Point de vue Harry

Invité chez les Weasleys pour les vacances, Ron m'annonce que nous avons des places pour la Coupe du Monde de Quidditch et nous y allons tous ensemble, Ron, Ginny, Hermione, Fred, George, Arthur et moi ainsi qu'un ami de M. Weasley. On a dû se lever très tôt et on a marché longtemps dans la forêt avant de nous arrêter dans un coin. Quelques minutes plus tard, un homme d'une bonne quarantaine d'années, rondouillard et habillé comme M. Weasley sortit de nulle part. Ils se saluent et comme d'habitude, quand il croise mon regard, il me porte en triomphe, à mon plus grand regret, et retourne parler avec Arthur.

- Et bien mon ami, tu m'as bien dit que vous étiez trois pourtant, je ne vois personne, se moque Arthur.

- Ah oui, il s'amuse comme des enfants mais bon il va falloir partir alors... CEDRIC ! s'écrie-t-il.

Soudain, un grand brun saute d'un arbre proche et s'approche, en souriant, de son père.

- Tu as bien grandi Cédric, ravi de te revoir, dit-il en lui serrant la main.

- Où est-elle ? demande le père de Cédric en s'adressant à son fils.

- Elle est plus loin derrière en train de courir après un animal, peut-être bien un hippogriffe, répond-il en regardant derrière lui.

- Je t'ai déjà dit de ne pas la laisser seule, tu connais les risques et tu la connais elle surtout, annonce son père.

Cédric se retourne et part à la recherche de la mystérieuse jeune fille. Il ne met que quelques minutes avant de revenir.

- Elle arrive, en fait elle s'amusait avec un Nifleur, s'amuse-t-il à raconter.

Les branches bougent et une fille arrive en courant vers nous en s'arrêtant près de Cédric. Elle est très belle, ses longs cheveux noirs jais tombent en cascade sur ses épaules et ses yeux d'un vert qui me sont familiers nous observent avec un grand sourire montrant de belles dents blanches et alignées.

- Présente ! Désolé Amos, un Nifleur m'a volé ma montre, dit-elle en s'adressant au père de Cédric.

- Je t'ai déjà dit de ne pas t'éloigner, tu sais très bien qu'on me tuerait et que je ne m'en remettrais pas s'il t'arrivait quelque chose, répond-il avec de grands gestes mimés de ses bras.

- Excuse-moi Amos, balbutie-t-elle en baissant la tête et en donnant un coup de coude discret à Cédric. Arthur, je suis contente de te revoir ! s'exclame-t-elle en le prenant dans ses bras.

- Tu as bien grandi, la dernière fois que je t'ai vu, Ron entrait à Poudlard pour sa première année. Comment ton parrain arrive à te tenir en place ? rit-il en se séparant d'elle pour mieux l'observer.

- Il n'y arrive pas alors il me demande de le faire... répond Amos désespérer.

- Je vois, tu es restée une terreur ! s'esclaffe Arthur provoquant le rire de la fille aux yeux verts.

- Salut Ron, Ginny et les jumeaux, comment allez-vous ? demande-t-elle après avoir reprit ses esprits.

- Bien... disent-ils en même temps.

Elle adresse un regard à Hermione puis à moi en nous souriant, c'est le moment que choisit Arthur pour nous présenter.

- Je te présente Hermione Granger et Harry Potter, deux amis de Ron et de notre famille, dit-il en désignant chacun de nous à l'évocation de notre identité.

- Ravie de vous rencontrer ! répond-elle d'un signe de main. Moi, c'est Haria, Haria Siles.

Hermione se met à disjoncter en nous racontant qu'elle avait, elle aussi, survécu à Voldemort et qu'elle était très célèbre comme moi. Pourtant, je n'ai jamais entendu parler d'elle tout comme elle de moi. Mais, je ne suis pas bloqué sur les dires d'Hermione, je suis concentré sur ses yeux d'un vert profond qui me rappelle quelque chose comme si je les ai déjà vu avant alors que je viens de la rencontrer. Nous prenons le Portoloin et arrivons à notre campement. La famille Diggory et Haria partent de leur côté et quelque chose me dit que nous n'allons pas tarder à la revoir. En effet, elle revient quelques minutes après avec un sac en bandoulière marron.

- Salut... euh où est Arthur, il faut que je lui donne quelque chose de la part d'Amos, annonce-t-elle en souriant.

- Je suis là ! Je suppose que c'est ce que je lui ai demandé... répond-il mystérieusement. Merci Haria.

- Tu veux rester avec nous ? demande Ron en rougissant légèrement.

- Désolé, j'aurais bien aimé mais Cédric et Amos m'attendent pour manger. Merci quand même une prochaine fois si vous voulez, répond-elle d'un clin d'œil avant de partir d'un signe de la main.

Ron a rougi encore plus après ses petits gestes anodins et les jumeaux en profitent pour le charrier. Il part bouder sur son lit et j'en profite pour lui poser des questions sur elle.

- Ron, comment vous la connaissez ?

- Pourquoi ça t'intéresse ? râle-t-il.

- Oui ça m'intéresse ! m'énervais-je.

- On la connait depuis ses 1 ans quand elle a perdu ses parents ; son parrain nous l'envoyait pendant plusieurs jours et tu imagines ma mère, elle était heureuse. Ron et elle se connaissent depuis et quand son parrain a décidé de l'envoyer à Ilvermorny en Amérique puis à Beaux-Bâton en France, on ne l'a plus revu... c'était bien dommage d'ailleurs quand on y repense parce qu'on la considérait comme une sœur, explique Fred avec un brin de tristesse dans la voix quelque chose que je n'ai jamais entendu chez lui.

- Pourquoi cette question Harry, tu es tombé amoureux ? me demande George.

- Non, je suis juste intrigué... répondis-je les yeux perdus dans le vague.

- Comment ça ? dit Hermione pour la première fois depuis que l'on est arrivé.

- Ses yeux, ils me perturbent... ils me rappellent quelqu'un mais je ne sais pas qui.

- Vous pensez qu'elle sort avec Cédric ? demande Ron désespéré.

Personne ne répond à la question de Ron, qui est quelque peu déplacée sachant qu'il la revoit pour la première fois depuis longtemps. Ma remarque a quand même jeté une vague de soupçon chez les Weasleys et Hermione qui je le sais, observera ses yeux plus en détail. Le match de Quidditch allait bientôt commencer, nous croisons Malefoy père et Malefoy fils. Nous ne revoyons Haria qu'à la fin du match quand des hommes à cagoule se mettent à attaquer tout le monde. Une marque apparait dans le ciel, il y a une tête de mort et un serpent sortant de la bouche en entourant le crâne : la Marque des Ténèbres. Des sorciers nous attaquent de tous les côtés et trop sonné par ma chute pour me défendre, Haria les repousse tous jusqu'à l'arrivée des Aurors qui prennent le relais. Nous prenons le prochain Portoloin pour rentrer et nous partons chacun de notre côté : les Weasleys, Hermione et moi au Terrier ; les Diggory et Haria chez les Diggory. Je pense ne jamais la revoir pourtant le destin en a décidé autrement.