Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 69

Point de vue Haria

Mon cœur est déchiré par la mort de mon parrain, la disparition d'Hagrid et une autre chose que j'ignore. Dans les bras d'Harry, mes poumons me brûlent ainsi que mes cordes vocales, je reprends mes esprits et me mets à courir en direction de la cour intérieure où le corps de mon parrain est étendu sur le sol. J'arrive près de mon parrain entouré par les élèves et professeurs de Poudlard sous le choc, la mine sombre. Je tombe au sol le visage mouillé de larmes et pleure sur le torse de mon parrain. Au bout d'un certain temps, je sens une main se poser sur mon épaule, la douce et attentionnée main de Minerva. Harry se trouve en face de moi dans les bras de Ginny pleurant lui aussi à chaudes larmes. Je lève les yeux au ciel et vois la marque des ténèbres. Un crâne avec un serpent sortant de sa bouche. Minerva lance un Lumos dans l'air qui fait disparaître la marque des ténèbres, tous les élèves font de même, le ciel reprend sa couleur vive et rassurante. Je sors ma baguette et lance un sort qui dessine le visage de Dumbledore dans le ciel. Des Aurors arrivent et voient la scène ; ils emmènent les élèves dans le parc de Poudlard près du lac et prennent leur déposition. Kingsley arrive à me détacher de ma position et m'emmène dans la Grande Salle pour m'interroger, enfin plutôt pour me réconforter. Les portes sont grandes ouvertes et l'image qui s'étend sous mes yeux est plus que déplaisante. Les assiettes et les couverts en argents sont éparpillés sur le sol, les verres sont aussi sur le sol mais en mille morceaux, les bougies qui sont censées flotter au-dessus de nos têtes ont fini par tomber. J'avance entre les tables en ramassant la vaisselle au fur et à mesure que j'approche de la table des professeurs, elle aussi dégarnie d'assiettes, de couverts et de verres. Je ramasse la vaisselle de mon parrain que je remets à sa place. Kingsley pose sa main sur mon épaule ce qui déclenche une vague de fureur incontrôlable. Je renverse la table des professeurs, pousse les différents couverts que j'avais ramassé au sol, renverse la table des Serpentards et Poufsouffle. Je lance les bougies, les assiettes, les couverts et les verres pas trop cassés dans la salle entière. Je lance les bancs de chaque maison qui atterrissent plus loin dans la salle, je prends des bouts de verres que je serre dans ma main, la douleur n'est pas physique mais mentale. On a ôté la vie de mes parents, celle de Sirius, je suis trahie par mon oncle que je viens de rencontrer et maintenant on m'enlève mon parrain pourtant je ressens une autre douleur plus forte que toute celle-là, comme si on m'avait enlevé une autre personne qui m'était chère mais je ne sais pas qui.

Point de vue extérieure

Haria continuait à détruire la Grande Salle sans vraiment s'en rendre compte ; elle hurle, lance et casse tout. Kingsley a décidé de partir chercher Harry, il est sûr qu'Harry pourrait l'aider. Il cherche Harry dans la masse d'élève rassemblés dans le parc et il le voit dans les bras de Ginny avec à ses côtés Hermione et Ron. Il annonce à Harry que sa sœur est en train de tout détruire et sans attendre une seconde, Harry et ses amis courent vers la Grande Salle maintenant ravagée. Voyant leurs amis courir dans une direction, Dean, Simus, Neuville, Luna, Cho, Parvati, Padma, Blaise, Pansy, Daphné, Théodore, Lavande, Cormac et quelques autres de leurs amis partent à leur suite. Minerva, Horace, Poppy et les autres professeurs suivent les élèves ordonnant aux autres de répondre aux questions et de ne pas bouger du parc. Plus loin dans la forêt, Drago marche à la suite des mangemorts tel un mort-vivant pensant à une chose : Haria. Au château, Haria continue d'hurler et de tout jeter. Quand Harry arrive avec Ron et Hermione, ils voient une scène terrifiante, le reste de leurs amis arrivent et ils peuvent voir l'état de la Grande Salle et surtout de leur amie.

Point de vue Harry

Je n'ai jamais vu Haria dans une telle situation, cette mort doit sans doute être celle de trop. Ma sœur est couverte de suie, ses yeux lui sortent de la tête, ses mains sont ensanglantées et sa voix est puissante mais pourtant je peux entendre que ses cordes vocales souffrent de l'effort. La salle est dans un désordre monstrueux, les quatre tables sont renversées, certains bancs sont cassés en deux et se trouvent à cinq mètres de leur place habituelle, un banc pend à l'une des grandes portes, la table des professeurs est à la renverse sauf les chaises de nos professeurs comme si elle a fait exprès de les laisser debout, les verres sont tous en morceaux, les assiettes et les couverts sont tordu. Je regarde de nouveau ma sœur qui attrape une poignée de bout de verre qu'elle serre fortement dans sa main car ses veines ressortent.