Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 86

Point de vue Harry

Le début de soirée commence bien, on se retrouve et on rigole comme au bon vieux temps, comme avant la guerre. Nous parlons de tout et de rien mais surtout de Teddy. Ma soeur tourne la tête vers lui et le regarde, admirative et aimante. Cet enfant, elle ferait tout pour lui et c'est ce qui me fait peur. Si un jour on devait lui enlever, qu'est-ce qu'elle ferait ? Elle pourrait ne jamais s'en remettre. On toque à la porte me sortant de ma torpeur, Haria se lève et entrouvre la porte de sa chambre. Je reconnais la voix de Zabini.

Zabini : Avec les autres, on se disait que cela serait bien de passer la soirée ensemble. Enfin, si ça vous tente,  demande-t-il, la voix légèrement tendue.

Ginny : Non ça ne nous dérange pas, répond-elle en ouvrant la porte en grand et en sortant de la chambre.

On la suit, Ron soupirant et Hermione traînant des pieds, et on s'assoit tous sur le canapé et les fauteuils. Haria nous rejoint quelques secondes plus tard en laissant la porte entrouverte sûrement pour entendre Teddy. Elle fait ensuite apparaître un deuxième canapé et il est vite rempli ne laissant aucune place pour elle. Le malaise est présent, des deux côtés, personne ne sait quoi dire.

Zabini : On a quelque chose à vous dire, s'exclame-t-il faisant sursauter plus d'une personne.

Haria : On t'écoute, dit-elle en s'asseyant finalement sur le tapis en s'adossant au canapé où se trouve Nott, Parkinson et Malefoy.

Zabini : N'ayez pas peur et ne vous enfuyez pas !

Harry : D'accord.

Haria : Pas de baguette non plus, annonce-t-elle en lançant un Accio qui récupère toutes les baguettes.

Zabini nous regarde un à un avant de soupirer et de regarder Hermione. Qu'est-ce qui se passe là ? Parkinson jette un coup d'œil rapide à Ron qui observe ses mains avec une attention digne d'un psychopathe. 

Zabini : Vous et nous sommes amis, annonce-t-il de but en blanc.

Un rire nerveux s'empare de Ginny pendant qu'Hermione plonge son regard dans celui du Serpentard et que Ron est resté dans la même position. Je les observe un à un cherchant la moindre trace de blagues mais tous sont sérieux et Haria, elle, s'échappe pour aller voir si Teddy dort toujours. Le visage des Serpentards est d'un sérieux effrayant, à tel point qu'aucune trace de malentendu ne peut avoir lieu à cet instant.

Hermione : Sort d'amnésie ? demande-t-elle à sa façon.

Il hoche la tête et je comprends alors ce que cela signifie. Ils nous ont effacé la mémoire mais pourquoi ?

Harry : Pourquoi ? continuais-je.

Greengrass : Parce que l'on tenait à vous. Certains plus que d'autre. On voulait vous protéger. Si pendant la guerre, vous vous étiez retrouvé devant nous, vous ne nous aurez pas tué et vous vous serais fait tuer. C'est certainement insensé à vos yeux mais pour nous, c'était clair, nous explique-t-elle.

Ron : Qu'entends-tu par certains plus que d'autre ? demande-t-il en levant son regard vers les verts et argents pour la première fois depuis le début.

Haria revient à cet instant et se rassoit à sa place comme si de rien n'était. Je vois les regards des Serpentards passés de l'un à l'autre. 

Nott : Certains d'entre vous étaient avec certains d'entre nous, dit-il mystérieusement.

Parkinson : Hermione et Blaise étaient ensemble. Mais ce qui nous a rapproché, c'est le couple que formait Drago et Haria, annonce-t-elle.