Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 33

Point de vue Drago

Les mois passent et tous les soirs nous nous rejoignons mes amis et Haria dans la salle sur demande pour passer la soirée tous ensemble. Les vacances d'hivers approchent, la neige recouvre le parc et le lac est complètement gelé permettant ainsi aux élèves de pouvoir patiner. Haria m'a appris sa dispute avec Harry et depuis ce jour, elle ne lui a pas reparlé lui a essayé mais sans succès. Cependant, elle n'a toujours pas rompu avec Dean à mon plus grand désarroi, elle n'est pas heureuse avec lui, je le sens. Depuis notre première soirée, Daph, Théo et Pans ont accepté Haria. Lors des soirées, ils se l'accaparent ce qui je dois l'avouer est assez drôle à voir. Mais les seuls moments où nous pouvons nous parler autre chose que cours et bien je ne peux pas.

Point de vue Haria

Le début d'année est passé si vite. Depuis longtemps déjà, je fais des cauchemars sur Voldemort mais cette nuit, un cauchemar différent a pris part dans mon esprit. Je me trouve au ministère et je rampe sur le sol dans les couloirs de la partie du ministère de la justice. Une lumière attire mon attention et je l'attaque, la personne que j'agresse n'est autre que Arthur Weasley, le père de Ron, Ginny, Fred et George. Je pars laissant Arthur Weasley pour mort, une ombre attire mon attention et je vois Voldemort. Je me réveille en sursaut et en hurlant à pleins poumons, Hermione se précipite vers moi, affolée.

Point de vue Hermione

Un hurlement me tire des bras de Morphée, je vois Haria assise sur son lit en sueur, tremblante comme une feuille et gorge déployée. Je m'approche d'elle pour la calmer mais rien n'y fait, je la serre dans mes bras et par miracle, elle s'arrête. Les autres filles se sont elles aussi réveillées et la regardent essayant de comprendre ce qui lui arrive quand un autre hurlement attire mon attention, je sors de la chambre avec Haria que je recouvre d'un pull qui se trouve dans ses tiroirs et j'en fais de même pour moi. Nous sortons de notre dortoir et je vois Ron avec Harry dans le même état qu'Haria. Nous sortons de notre salle commune et apercevons McGonagall courir vers nous.

McGonagall : Par Merlin, que s'est-il passé pourquoi sont-ils dans cet état ? dit-elle horrifiée en voyant l'état de nos deux amis.

Ron et Hermione : On ne sait pas professeur, on les a trouvés dans cet état ! Il faut aller voir le professeur Dumbledore, précisons-nous en chœur.

McGonagall : Oui cela est préférable ! Dépêchons-nous !

Nous arrivons dans le bureau de Dumbledore en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'est là que les jumeaux racontent ce qu'ils ont vus, enfin qu'Harry raconte et qu'Haria acquiece d'un hochement de tête. Dumbledore demande à Ron d'aller réveiller le reste de la famille Weasley et il envoye un Patronus au Ministre de la Magie et à Ste Mangouste. En dix minutes, nous apprenons que leur rêve est une réalité. Arthur Weasley a été placé à St Mangouste en quelques minutes. Rogue arrive lui aussi dans le bureau directionnel, vêtu de fidèle robe de sorcier noire.

Dumbledore : Ah Severus vous voilà enfin ! s'exclame le directeur en se levant à son approche.

Rogue : Que se passe-t-il professeur ? Haria ? Mais que s'est-il passé ? demande-t-il sous la surprise.

Dumbledore : Il a essayé d'entrer dans leur esprit et cela a marché pour les deux, malheureusement !

Rogue : Bien monsieur Potter suivez-moi, quant à toi Haria n'oublie pas ce que je t'ai appris !

Haria : Oui Severus ! dit-elle en baissant la tête comme si on venait de la gronder telle une enfant de 5 ans.

Rogue part avec Harry et nous laisse à nos tourments.

Fred : Vous pouvez m'expliquer ce qui vient de se passer ?

George : Moi aussi je voudrais qu'on m'explique. Haria, tu as appelé Rogue par son prénom et il ne t'a rien dit ! dit-il au bord de la crise cardiaque.

Hermione et Haria : On vous expliquera plus tard, déclarons-nous en parfaite harmonie.

Tout le monde sort sauf Haria et moi.

Haria : Au fait parrain, je ne rentre pas à la maison pour les vacances !

Dumbledore : Comment ça et où comptes-tu aller ? dit-il en ouvrant grand ses paupières, quelque peu surpris.