Une Dernière Chance (DRAIA) : Harry Potter

Chapitre 43

Point de vue Drago

Je sors de la douche, les cheveux trempés et en caleçon. Je me glisse sous les draps soyeux en pensant à elle, rien qu'à elle. Son visage si malheureux reflétant la tristesse et son regard rempli d'une haine impensable. Je sais que plus les heures passent, plus sa haine grandit et plus elle grandit, plus je la perds. La porte s'ouvre violemment sur un Blaise furieux. Je n'ai même pas cillé face à son comportement, les bras sous la tête et le regard perdu dans les rideaux couleurs Serpentards du haut de mon lit à baldaquin.

Blaise : Drago, il faut que tu m'expliques l'état d'Haria ? Et ne cherches pas à me mentir, j'essaie de vous aider tous les deux alors tu me réponds et tout de suite ! me dit-il en s'asseyant sans délicatesse sur mon lit.

Drago : Blaise, je suis fatigué !

Blaise : Ce n'est pas la réponse que j'attends alors maintenant réponds-moi ! crie-t-il.

Drago : Je fais partie de la garde rapprochée d'Ombrage et hier, nous avons coincé l'AD et Haria en faisait partie. Du coup, Ombrage les a sévèrement punis et je sais qu'Haria ne me le pardonnera jamais ! Tu as bien vu ce matin la lettre qu'elle a brûlée et bien c'était la mienne.

Blaise : Ah oui donc après ce matin, je ne peux rien faire et sérieusement Drago, une lettre d'excuse ! Tu la connais, mieux que tout le monde présent dans cette école. Une lettre ne sert à rien, il faut que vous parlez, en face à face, me dit-il en se levant et en fermant la porte de la salle de bain.

Drago : Je le sais et c'est ce que je compte bien faire, murmurais-je pour moi-même.

L'eau de la douche se met à couler ; dix minutes après, il ressort torse nu et nous nous endormons en quelques minutes. Des milliers de phrases à lui dire pour qu'elle me pardonne tourne dans ma tête ; cette nuit-là, je ne dors que trois heures et le réveil fut très dur. Je me dirige vers le miroir de la salle de bain et je vois des cernes habitées le dessous de mes yeux puis mon visage est encore plus pâle qu'à son habitude. Blaise fait la grasse matinée ce qui est normal pour un dimanche matin. Je regarde l'heure sur mon réveil et voit qu'il est 7h00 passé. Trop tôt pour descendre alors je ferme les yeux et sombre aux pays des rêves après m'être remis dans mon lit. Quand je rouvre les yeux, il est 10h10, j'enfile un pull et des chaussures, je réveille Blaise qui me lance son coussin à la figure. Il s'habille et nous partons pour la Grande Salle.

Point de vue Haria

Après une bonne soirée en compagnie du Trio d'Or, nous sommes partis nous coucher vers 02h00 du matin. J'émerge du pays des rêves et le réveil affiche 9h50. J'enfile un gilet noir par-dessus mon débardeur noir puis un legging noir et des baskets noirs ; je me brosse les cheveux et pars réveiller Hermione. Elle émerge au bout de cinq minutes. Elle enfile un pull, des chaussures et attache ses cheveux rebelles en une queue de cheval désordonnée. Nous descendons les marches des escaliers qui n'en font qu'à leur tête. Nous nous installons à table et nous commençons à manger quand Hermione regarde l'entrée de la Grande Salle. Je regarde à mon tour et vois Blaise avec Malefoy débarquer fraîchement réveillés. Je n'arrive pas à détacher mes yeux de lui. Ses yeux anthracite, ses cheveux blond platine rebelles qui descendent en cascade sur son visage aux magnifiques traits. Il déplace sa main dans ses cheveux pour les coiffer en arrière. Je détourne mon regard quand je vois qu'il compte rester planter au milieu de l'entrée de la pièce. Heureusement peu d'élèves sont présents préférant faire la grasse matinée. Certaines chouettes entrent car dans le monde magique, le courrier est d'actualité même le dimanche. Je vois Blanche s'approcher de moi. Elle me dépose une lettre de mon parrain, une autre du Ministre de la Magie et la Gazette du Sorcier avec en première page, la photo de mon parrain et en gros titre « L'ancien directeur de Poudlard partisan de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom : Réalité ou Calomnie ». Je sens une nouvelle rage en moi et je me rappelle alors qu'il m'a envoyé une lettre que je m'empresse d'ouvrir.