chapitre second.

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Pdv Thobbias.

Je m'appelle Thobbias Hershey, j'ai 23 ans, et contrairement à mon ...patient ? Je n'ai rien de particulier.

Depuis que je suis arrivé il est sur la défensive. Je dois traiter son cas pendant toute ma dernière année de master si je veux avoir mon diplôme et je vois très bien que cela ne va pas être facile, ni pour lui, ni pour moi. On ne va pas s'entendre.

Il est le genre de garçon fils à papa, pleins d' argent qui a tout ce qu'il veut et qui n'a besoin de rien ni de personne hormis de ses talents pour réussir dans la vie.
Ça doit être vraiment génial de ne pas avoir de problèmes dont l'on doit se soucier.

Moi je dois me soucier de tout, du moindre centime dépensé.  Pendant un an je vais gagné plus d'argent que je n'en gagnerais jamais dans toute ma vie, et je ne sais pas vraiment si je suis prêt ou fait pour ça.

Pas ce métier, mais cette vie là. Pas la vivre, mais la supporter.

Je sais d'avance qu'à chaque fois que je vais vouloir lui parler il va m' envoyer balader. Il va finir par me dire qu'il n'a pas de temps à perdre, que je ne suis pas assez bien pour être dans son cercle de connaissances et peut être même avec une petite excuse du style " c'est pas contre toi mais..." .

Ou alors il va simplement m' ignorer moi, et tout ce que je dirais ou ferais.
Je n' aurais pas mon diplôme à cause de lui.

Mais d'un autre côté, on ne peut pas soigner quelqu' un qui ne le veut pas.

Et puis ne pas aimer n'est pas une maladie, c'est même une orientation sexuelle de ne pas réussir à tomber amoureux, on appelle ça l' aromantisme. Si il est aromantique il ne tombera jamais amoureux, ce n'est pas de sa faute, il n'y a rien à soigner et moi je ne sers à rien.

J'ai été très mal à l'aise au début je dois l' admettre, je ne savais plus où me mettre, il est assez impressionnant comme personnage.
Il ne sait faire que le beau et l' intéressant.

Il me rappelle une drag queen du nom de Akashia ou quelque chose comme ça qui se fichait de tout et de tout le monde, elle faisait le maximum pour se rendre intéressante et n'aimait personne d'autre qu'elle. Elle était irrespectueuse et hautaine et prenait tout le monde pour ses petits toutous.

Quand elle perdait quelque chose elle disait toujours se trouver parfaite et que c'est les autres qui n'avait pas de goût ou de style.

Enfin, c'est peut être une comparaison trop dure que celle ci, après tout je ne le connais pas si bien que ça.

D' ailleurs, je ne le connais pas du tout. Il dit être connu mais je ne l'ai jamais vu, alors soit il en rajoute un peu trop, soit je devrais aller sur internet un peu plus souvent.

Pour l'instant son père m'a simplement invité dans le salon et moi j'attends pour savoir ce qu'il en est. J'essaye de reprendre contenance petit à petit.

Je ne comprend pas vraiment comment je peux être si strict et froid à l'intérieur de moi et si timide et nerveux à l' extérieur, j'ai parfois l'impression de souffrir d'une TDI dont je serais totalement conscient, c'est assez effrayant, mais je trouve ça plutôt amusant.

_Alors acceptes tu le cas de mon fils ?

J' entend le dit fils bailler sur son fauteuil.

_Je n'ai pas vraiment le choix de toute manière..

L'homme arrête de se servir son verre de champagne et reste en suspend en plantant son regard glacial sur moi.

_Je pense que ce que voulait dire ce jeune garçon monsieur Miller, si je peux me permettre et pardonnez mon intrusion, que, que ce soit votre fils ou quelqu' un d'autre, il a besoin de quelqu'un pour avoir son diplôme, donc il est obligé de passer par cette phase. Dit le vieux domestique qui se tenait debout près du canapé.

Je n'aime que moi. [ EN COURS/pause][bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant