chapitre dixième.

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Pdv Thobbias.

J' étais tranquillement en train de me préparer pour allez dormir après avoir réfléchi pendant une bonne heure de ce qu' était ma vie, quand j' ai entendu un énorme bruit en bas des escaliers. J'ai su immédiatement que c'était Hayden.

L'idée de descendre l' aider m'a bien sur traversée l' esprit, mais quand je me suis rendu compte en accourant presque que ce n'était pas une idée mais une envie, je me suis arrêté net et je suis retourné dans mon lit, faire croire que je dormais et que je n'avais rien entendu.

La lâcheté vient peut être de prendre possession de mon corp, mais que dirait il en me  voyant encore réveillé à 3h du matin?
Il va se demander ce que je fais encore debout, si je suis allez quelque part, si j'ai ramené quelqu'un...mes parents se posaient ce genre de questions quand j'étais tout bêtement pris de grosses insomnies, et avec lui, sait on jamais ce qui peut passer dans son esprit.

Je ne peux risquer une seule seconde de montrer son importance pour moi, si il s'avère qu'il comprend, je serais foutut ; littéralement.

Que dire ? Il me plait, c'est indéniable, horrible, chiant, fatiguant, usant.
De tous les hommes existants il fallait que ce soit lui qui croise ma route et me fasse ressentir ça. Après tout ce temps..

Je l' entend grogner et monter difficilement les marches, je me retiens de ne pas aller voir ce qu'il a et pourquoi il a fait ce bruit, je crois qu'en fait, il est simplement tombé.

Mince, et si il a mal ?  Si il a besoin que quelqu'un l'aide? Si il s' est cassé quelque ch...

THOBBIAS RESSAISIS TOI.

Oui ma conscience..

Mais alors que je m' attendais à ce qu'il parte, il ouvra une porte. Ma porte.

Hé merde putain.

Mon langage n'est pas des plus fameux ce soir apparemment. C'est l' effet Hayden Miller je suppose.

_Thobbias ? Tu dors?

Je me retourne lentement et le regarde. Il n'a pas bu ce soir mais il a l'air épuisé, il a les yeux rouges, comme si il avait pleuré. Mais je ne pense pas que ce soit ça. Il n'a pas les pupilles dilatées donc ce n'est pas la drogue non plus.
Il s'avance difficilement vers mon lit et s' assoit dessus après avoir poussé un immense soupire de soulagement. Effectivement, il est crevé.

Ses cheveux sont en batailles, les premiers boutons de sa chemise ont sautés et même si je vois bien qu'il n'a pas bu, il pu l' alcool et le tabac.

Je me lève en me mettant sur mes coudes et le fixe sans rien dire, j'attends qu'il parle. Il est dos à moi, et ne dit pas un mot, il fixe simplement devant lui la porte entre ouverte qu'il vient d'ouvrir.

Durement, il tourne son visage vers moi et baisse les yeux.

_Ça te dérange si je m' allonge 5 minutes ? Je suis épuisé..

J' affirme d'un hocement de tête qu'il peut. Il me remercie d'un sourire crispé et s'allonge près de moi. C'est à ce moment là  que je remarque qu'il n'a plus de chaussures et que ses chaussettes blanches sont affreusement sales et trouées, ça ne lui ressemble pas.

Pourtant, je ne pose pas de questions. Si il veut m'en parler il le fera de lui même. En plus, je n'ai pas envie qu'il me rejette.

_Tu vas bien? Lui demandais je finalement.

Il hocha la tête rapidement, essoufflé.

_J'ai croisé des fans à la fête..

Je comprend mieux. Par contre pour les chaussures...

Je n'aime que moi. [ EN COURS/pause][bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant