chapitre trente et troisième.

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Nda : certains chapitres ont été supprimés, l histoire reste la même, ne pas s'étonner si le chapitre 33 n est pas le 33 eme.
Quand l histoire sera complète, je la reecrirais et la corrigerais.
Sur ce : bonne lecture.
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Pdv Thobbias.

Hayden Miller et ses crises de jalousie..
Pourquoi diable serait il jaloux de sa cousine ? Elle ne m'intéresse pas.
La raison la plus évidente est bien sur que je n'aime pas les filles, mais la réelle raison est que je n'aime pas sa personnalité.
Elle est trop...trop...
Ho et puis zut, ce n'est pas lui, un point c'est tout.

Et puis ça lui va bien à monsieur de me faire son jaloux alors qu' il s'est ramené de vacances avec une pimbeche écervelée qui a de plus eu le culot de m'insulter.
Enfin je crois.
Je ne me souviens pas.
De toute façon je ne l'aimais pas.

Il a filé dans le bureau de son père pour prévenir l'arrivée de sa cousine mais ne revient pas, je suppose que monsieur Mill- hm.. Tomas..a  trouvé une raison de le garder.
J'ignore la quelle en revanche et cela m'inquiète.

Harry me fixe intensément et je commence à ressentir une certaine gêne, qu' est ce qui lui prend ?
Son regard me brûle et je me sens faillir.
Il m' analyse.
Pense t- il lui aussi comme Hayden que cette blondasse me plaît ? Serait il assez stupide pour le croire ?
Je pense que l'on remarque sans mal que cette situation puérile et ridicule m'énerve.

Wendy se rapproche de moi, elle pause sa main sur mon épaule et sourit, tandis que Harry ne me lache pas des yeux.  Je sens le malaise et la confusion arriver.
Ha! Ne peut elle donc pas me lâcher !

_J' ai été heureuse de rencontrer tes parents Thobbias, que de gens simples et gentils.

_Tout le contraire de votre famille effectivement.
Ne puis je m'empêcher de lui lâcher en pleine figure. Elle semble surprise et recule, son regard est à mis chemin entre la stupéfaction et le dégoût.

_J' etais persuadé que tu serais comme eux..je suis déçu. Finit elle par dire avec un léger dédain.

Je ne peux m'empêcher de lâcher un " hm" en soufflant tandis qu'elle se dirige dans le salon pour dire bonjour aux domestiques.
Anthony est toujours sur son téléphone en train de parler - soit disant- à sa mère, le sourire aux lèvres, tandis que l' expression d' Harry change envers moi et devient une sorte de dégoût.

_Bon, qu' est ce qu' il y a ? Je lui lache, en ayant marre de ses yeux calculateurs et pesants posés sur moi.

_Je ne comprend pas ce que Hayden te trouve. Me crache t- il enfin.

_Qu' est ce que je t' ai fait au juste pour que tu me haïsses tout à coup ?

_Comme si tu l' ignorais ! Crie t- il presque tandis qu'il me bouscule pour suivre Wendy Miller dans la cuisine.

Éberlué je me contente de ne pas bouger, ne comprenant pas grand chose à la situation. Je regarde Anthony qui ne parait pas du tout choqué de ce qu' il vient de se produire.
Je l'interroge du regard en haussant les sourcils et les épaules, tandis qu' il souffle en levant les yeux au ciel, il me fait un geste de la main qui signifie clairement " vas te faire foutre " et se déplace dans le salon lui aussi, je comprend alors qu' en compagnie d' Hayden aucun d'eux n'avaient fait de commentaires, mais qu' il se passe quelque chose et que j'ignore quoi.

Enfin j'ose me demander si ce n'est pas dû à mon refus de coopération durant la tentative de conversation de Wendy, puis je me rappelle que Harry me fixait avant même qu'elle me parle.
Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi du sourire avec elle je suis passé au rejet total de sa présence, sans doute veux-je montrer à l'homme que j'aime qu' il n'a point de raison de s'inquiéter.

Comme c'est bizarre de dire que je l'aime.
Encore plus de le considérer comme un homme alors qu'il est plus jeune que moi et que c'est un gamin prétentieux.

Je souris à cette remarque et m' assoit sur les marches des escaliers menant à l'étage.

Je me sens tout à coup de trop et de plus en plus mal à l'aise..avec cette impression étrange qui me compresse la poitrine me criant amèrement que la soirée ne va pas bien se dérouler.

Je vois monsieur Edermann fixer l'emplacement où se trouve la photo de Hayden enfant me fixant, me rappelant avec amertume que je ne sais toujours pas pourquoi il me fixait ni même comment cette photo a pu arriver là.

Enfin, après plusieurs réflexions et un sentiment de solitude pesant, je vois Hayden sortir du bureau de son père l'air pensif.
Sans même me regarder il se dirige vers ses amis, j'ai tout à coup cette sensation qui me revient, me serrant de nouveau le coeur comme s'il était dans un étau, et je le regarde rire avec eux.

Je me convaincs à moi-même que la soirée va bien se passer, en sachant pertinemment que ce ne sera pas le cas, mon instinct me le faisant clairement comprendre avec ses insinuations hurlantes...
J'aimerais tout à coup être dans ses bras et le serrer contre moi, lui dire combien je l'aime et combien je suis fière de lui et de l'avoir dans ma vie, le complimenter sur ses magnifiques costumes et son allure de prince charmant, lui dire que si je le perdais, pour la première fois de ma vie et sans aucune niaiseries..je penserais la phrase qui dirait que je préférerais mourir que de vivre sans lui..

Je me rappelle les paroles d' un vieil ami de collège qui me répétait sans cesse que l'unique amour n'existe pas, qu' on fini toujours pas aimer quelqu' un d'autre et oublier, qu'on ne meurt pas d'amour mais de manque d'attention..que la vie ne sert à rien d'être vécu si c'est pour s'encombrer d'une personne qui va nous blesser et nous la pourrir, remplaçant les moments de joies par ceux de pures déprimes..
Je me souviens lui avoir dit qu'il avait raison, balayant ses doutes selon les quels il était le seul à penser cela, tandis que de loin une bande de filles me fixaient, me pointant du doigt pour me dire qu' elles m'aimaient..
Comme si l'amour se résumait à cela...être pointé du doigt par des gamines ignorant ce que le verbe amour signifie, roucoulant uniquement pour une beauté éphémère qui finira par se perdre..

Enfant Hayden vient vers moi, le sourire timide et rêveur, il me prend dans ses bras et je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou non...
Je désire profiter de ce moment tandis que les mots " je t'aime Thobbias" franchissent ses lèvres, mais c'est au moment de prononcer cette réciprocité que je ferme les yeux, savourant son odeur, son souffle dans ma nuque élevant légèrement quelques petits cheveux, son étreinte de plus en plus forte et expressive...
Sans même m'en rendre compte je me met à le serrer davantage.
Je le sens sourire contre moi et je me crispe.

Ce sentiment horrible ne voulant s'en aller..

Je tente alors de lui dire ce que je ressens, mais jamais les mots n'oserent sortir de ma bouche..alors je me tue, espérant qu'il me comprendra, qu'il me sentira trembler, qu'il me sentira crispé..
Espérant qu'il connaisse la raison...alors que moi-même je l'ignore.

J'entends qu'on toque à la porte.

Ne lachant pas l'homme que j'aime je vois madame Durand se précipiter à la porte, nous regardant sans vraiment se soucier de si c'est important, nous dépassant en souriant doucement.

Elle ouvre la porte, mes parents sont enfin là, Hayden me relâche pour regarder qui vient d'arriver, et je sens de nouveau mon cœur se serrer, comme si le fait qu'il me lâchait signifiait que tout était désormais fini..

Enfin il me lache complètement pour se tourner complètement, une sensation de vide m'envahit.

Quand mes parents furent enfin rentrés et non plus sur le pas de la porte, je l'aperçois rentré, le sourire aux lèvres, avec son costume bien taillé..

J'ai tout à coup l'impression de décéder.

Je n'aime que moi. [ EN COURS/pause][bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant