Pdv Thobbias.
Pendant que Hayden " dormait ", il parlait. Il disait mon prénom. Il m' appelait. Il pleurait.
Il hurlait " où est-il ! " en gesticulant non stop et j'ai bien eu du mal à le stabiliser même avec l'aide de ses meilleurs amis.
J'ai bien évidemment essayer de soutirer des informations mais je n'étais pas optimiste sur cette action et j'ai bien eu raison de ne pas l' être étant donné que, comme je m'y appretais, je n'ai pas eu mes réponses et encore moins celles souhaitées.Je me souviens avoir demandé à Harry en riant " il m'aime ou quoi" et il s' est crispé, ma remarque ne devait pas être drôle pour eux. Je suppose qu' eux aussi ne sont pas très portés sur l' homosexualité, raison de plus de garder ça pour moi.
Je ne comprends pas et n' arrive pas à définir le pourquoi du comment sur le choc qu' il a eu quand je lui ai simplement dit qu' on était dans le même collège. Quoi d' étonnant ? Nous sommes dans la même ville, c'est normal.
_Thobbias ? Tu peux appeller madame Durand s' il te plaît ?
Je me retourne et voit Anthony qui me regarde avec insistance, je soupire et sors de la salle.
Quand je ramène la domestique c'est elle qui me remet ce regard dessus, qu' est ce qu' ils ont tous ?
_Oui ? Quelque chose ne vous convient pas madame ?
Elle sourit.
_pourquoi s' est il évanoui ? J'aimerais savoir si ce n'est pas indiscret.
_Je lui ai dis qu'on était dans le même collège.
Son regard change, je ne sais pas le décrypter, elle sourit doucement et détourne son visage du miens pour regarder Hayden.
_Tu en fais des scènes Hayden pour si peu. Lui dit- elle.
Il ne la regarde pas, il marmonne.
En fait, il ressemble au nain grincheux. Toujours en train de ronchonner comme un gamin quand il n'est pas content de la manière dont il est perçu.
Oui voilà, il peut-être très immature._Je me fiche de ce que vous pensez. Dit il d'un ton sec et franc.
_Je le sais bien. Mais tu ne sais pas ce que je pense alors...
_Evitez de réfléchir, ça ne vous va pas au teint.
Je la vois souffler tandis que Harry et Anthony sortent, mal à l'aise.
_Je sors aussi. Je dis.
Il me toise du regard et mon sang ne fait qu'un tour.
_Et pourquoi ça?
_Je n' ai rien à faire là.
_C'est de ta faute si je me suis évanouie.
_Je te demande pardon? En quoi est ce de ma faute ?
_Si tu n' existais pas ce ne serait jamais arrivé !
Il devient rouge et se redresse d' un coup, madame Durand s' écarte brusquement, visiblement apeurée et déboussolée.
Je ne dis rien, ça aggraverait les choses.
_Si je suis ce que je suis c'est de ta faute! Si les gens m' aiment ou me détestent c'est de ta faute! Si je n' arrive pas à aimer c'est de ta faute! Tout est de ta faute et tu as le culot de me laisser!
Je ne comprends rien à ce qu' il raconte. Je me contente de faire un pas pour sortir.
_Je ne sais pas de quoi tu parles Hayden. Reposes toi. On parle plus tard.
Il continu de hurler derrière la porte, et je ne supporte plus ses sautes d' humeur. En me dirigeant dans le salon, là où les cris se font parfaitement bien entendre malgré les différentes couches de murs, je rejoins les deux garçons qui ont quittés précédemment la pièce que je viens d' abandonner.
_Qu' est ce qu' il a à hurler comme ça ? Il est fou ou quoi ? Demande Anthony.
_Si l' un de vous sait la raison de ses cris venus de nulle part je suis preneur.
Harry et Anthony se regardent puis se retournent vers moi en hochant les épaules.
_Je vois. Donc en plus d'être idiot et narcissique il est en plus de ça lunatique voir totalement impulsif ou bipolaire.
Anthony écarquille les yeux de stupeur.
_Je plaisante. C' était du sarcasme.
Ils se détendent.
J' entends du bruit dans mon dos et me retourne, je tombe nez à nez avec le majordome.
_Quel est votre nom déjà ? Me demande t- il de but en blanc.
_Hershey. Thobbias Hershey.
Il acquiesce et s'en va. Décidément dans cette maison ils sont tous bizarres.
_Pourquoi il veut savoir ton nom? Demande Harry.
_Pas la moindre idée.
Nous attendons une bonne heure avant d'entendre quelqu'un ou plutôt quelque chose.
Ce quelque chose, dont nous ignorons tout, nous fait à tous sursauter quand il tombe au sol et se fracasse. Je suppose que c'était un vase.Après le bruit d' éclat, vient celui des cris. Inutile de préciser de qui ils proviennent.
Nous nous regardons puis, moi qui suis de dos au couloir, je me retourne doucement et tombe nez à nez avec Hayden cette fois, qui me toise du regard avant de me pousser par terre et que je me cogne la tête.
_Vas t- en. Je n'ai pas besoin de toi.
Je me relève difficilement avec l'aide de Harry qui semble ahurie, tout comme son deuxième ami d'ailleurs.
_qu' est ce qui te prend Hayden ! Lui hurle t- il dessus comme pour le réprimander.
Mais tandis que Anthony tente désespérément de le calmer, il le repousse aussi.
_Dehors! Tous! Allez vous en !
Une fois debout je me dirige vers les escaliers.
_Bien, je prend mes affaires et m'en vais dans ce cas.
Mais alors que je pensais en être débarrassé, il m'attrape le bras et me rejette à terre.
_pourquoi tu as fais ça ! Pourquoi tu m' as menti! Je te faisais confiance! Je pensais que tu pouvais m'aider! Je voulais que tu m'aides!
Mais de quoi il parle ? Je ne comprend rien!
_Mais de quoi parles tu à la fin!
Il se retourne vers ses amis.
_Et vous ! Bande de sales traîtres! Vous vous êtes bien amusés avec mon père hein! Ça vous amuse de vous moquer de moi! Vous saviez que je l'aime et vous m' avez menti! Vous vous êtes servis de moi!
Les deux amis ouvrent grands les yeux et se regardent de nouveau, eux aussi ne comprennent rien. Et à vrai dire il cri si fort et parle si rapidement que nous ne comprenons par un traître mot de ce qu' il dit.
_Mais de quoi tu parles! Hurlent ils tous les deux en même temps.
_Calmez vous monsieur Miller! Tente madame Durand. Ils n' y sont pour rien! C'est votre père le fautif! Monsieur Hershey ne doit même pas être au courant!
_Mais au courant de quoi bon sang!
Il se retourne vers moi et se rapproche dangereusement.
Ses amis se rapprochent de moi comme pour me faire bouclier, et alors qu' il me jette dehors en m' attrapant le poignet et que ses amis tombent à terre tout comme moi devant les marches de la propriété, il ne dit qu' une seule et unique phrase qui me glacera le sang encore bien des années : vous me le paierez.Puis il a claqué la porte et l'a fermé à clé.
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Je n'aime que moi. [ EN COURS/pause][bxb]
Romance""Je peux dormir avec toi?" Il a dit ça simplement, comme si c'était tout à fait normal, mais moi, dans ma tête, j' avais une explosion nucléaire. " ____ Hayden Miller ne croit pas en l'amour, il ne croit qu'en lui et en lui seul. Il n'aime personne...