« Ah, Aurélien ! »
Guillaume lui couru après alors que l'autre homme était en train de sortir de l'école, après avoir déposé sa fille à l'accueil. Ce dernier se tourna vers lui d'un air surpris avant de lui sourire d'un air encore un peu endormi.
« Ah... Bonjour, Guillaume. Je ne savais pas que tu faisais l'accueil aussi.
— Oui, enfin... Aujourd'hui, c'est un peu spécial. Je vais partir en week-end avec des amis, donc je ne suis pas sûr de faire l'étude du soir...
— Ah je vois... dit simplement Aurélien en faisant une petite moue en réflexion. C'est dommage... Je voulais t'inviter à manger à la maison...
— Ah, mince... grimaça Guillaume. J'aurais adoré ça... Mais ce week-end, il est prévu depuis longtemps... Peut-être dimanche après-midi ? Je rentre vers 15h.
— Désolé, je travaille le dimanche... s'excusa Aurélien en faisant une petite moue.
— Même le dimanche ? Toute la journée ? s'étonna Guillaume et Aurélien hocha la tête doucement.
— Alors... lundi soir ? » proposa ce dernier, d'un air hésitant.
Guillaume réfléchit rapidement, afin de vérifier qu'il n'avait rien de prévu ce soir-là et lui sourit.
« Ça me va ! »
Aurélien lui sourit et fit un signe de la tête vers la porte, tournant déjà les talons, comme pour lui demander s'il pouvait y aller, et Guillaume lui sourit avant de le rattraper par le poignet. Il le vit grimacer et s'insulta mentalement.
« Désolé, désolé, s'excusa-t-il en lâchant son poignet et Aurélien lui sourit doucement en se le tenant, comme pour dire que ce n'était pas grave. Je voulais seulement te demander si je pouvais avoir ton numéro. Au cas-où, tu comprends... Un changement de plan, un retard, ou... je ne sais quoi d'autre... »
Aurélien sourit en hochant la tête et attrapa son téléphone dans la poche de son pull avant de lui tendre. Guillaume entra son numéro et s'appela lui-même afin d'avoir son numéro. Il le lui rendit et vérifia que ça avait bien marché, puis lui sourit.
« Super, je t'enverrai un message dans la journée pour te confirmer mon numéro.
— D'accord, Guillaume. À lundi et passe un bon week-end.
— Oui, à lundi, sourit Guillaume. Et va chez le médecin ! Demande à passer une radio ou quoi...
— Une radio ? répéta Aurélien, un air étonné sur le visage.
— Oui, pour savoir si c'est cassé. Ou juste foulé.
— Euh, d'accord, oui. J'essaierai d'y aller ce week-end...
— Il faut pas rigoler avec ça, Aurélien. Vas-y, vraiment.
— D'accord, je te promets. Je dois vraiment y aller maintenant, sinon je vais être en retard. »
Aurélien s'éloigna après un dernier sourire et Guillaume le regarda partir avec un petit serrement au cœur. Ce week-end allait être long, très long. Mais maintenant, il avait son numéro. Et il pouvait le joindre quand il le souhaitait.