chapitre 8

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Voici le huitième chapitre ! J'espère qu'il vous plaira ! Avec environ 30 min d'avance *3*

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Je suis sous le choc et totalement déçu en même temps.

Ils parlent juste du prochain match. Quoique ça m'intéresse aussi ! De ce que j'ai comprit, on affronte Kaijo. Là où est "copié-collé".

Malgré ma fausse joie précédente, je suis vraiment heureuse de l'affronter ! Enfin de l'amusement ! Je vais enfin pouvoir voir de mes propres yeux le niveau de cette fameuse génération miracle ! Bon, y a l'autre derrière moi déjà mais à chaque match qu'on tente de faire et bah le coup du destin nous en empêche !

Je me tourne vers l'autre abrutis et n'oublie pas de fermer la porte. Je dois avoir l'air idiote avec un sourire de tarée pas crédible, en tout cas je pense vu que l'autre baka pouffe de rire. Ouais mais son rire est trop élevé.

Je m'empresse de coller ma main sur sa bouche et ouvre un peu la porte pour voir si ils nous ont remarqués. Ouf, ils continuent de parler. Il rigole fort !

J'étais dans mes pensées quand je sens les dents de l'autre idiot dans ma main. Bordel de cacahouètes ! Il m'a mordu ce con !!

Zen Zenia, Zen. Je retire ma main et tente de ne pas crier. Je reprend mon souffle. Inspire, expire, j'inspire, j'expire, j'inspire, Shakespeare. Bref, je m'égare. Mon calme n'est toujours pas présent alors je décide de me défouler sur la première chose qui vienne dans ma main. Bras d'Aomine. Tant pis. C'est de sa faute en plus. Je prend délicatement son bras, tellement délicatement qu'il sursaute. J'approche ma bouche de son bras. Musclé d ailleurs. Je tend ma bouche vers lui, comme si j'allais l'embrasser, pas de chance. Je mord dedans. Il pousse un petit cri. Je suis tellement concentré sur mon affaire que je ne remarque que 1 min après que mon coach et mon capitaine ont ouvert la porte et nous regardent.

Ma coach soupire alors que mon capitaine rougit fortement. Pourquoi ! Tant pis, on s'est fait découvert. J'hausse les épaules, prends mon sac et me dirige vers la sortie du gymnase. J'entends crier derrière moi. Je me retourne doucement, je ne suis que de profil que je comprends que je dois courir loin et vite pour sauver ma vie. L'autre abrutis de mouette me course pour la morsure je suppose. Plus qu'une solution : courir jusqu'à qu'il soit tellement crevé qu'il n'arrivera même plus à faire un pas.

Bon, je serai sûrement dans le coma bien avant mais essayons !

Je tente !

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Après avoir courru pendant 1 heure pour sauver ma peau, je suis enfin chez moi sans l'autre derrière moi. Quoique ça à été difficile de le semer vu qu'on est voisin. Cela à été vraiment, mais alors vraiment, difficile de le semer.

Je suis en ce moment même en direction du terrain. Bonne étoile, si tu m'entend et que tu ne te fous pas de ma vie, fait en sorte que Aomine Daiki ne soit pas sur le terrain. Je prie pour que mon voeux se réalise.

Arrivé sur cette endroit que j'aime tant, je découvre que ma bonne étoile veut que je vive encore quelques années encore.

Je mets mes écouteurs et les branche à mon téléphone pour mettre de la musique. Je commence à dribbler. Mais la musique dans mes oreilles est une chanson latine et vous savez à quel point elles ambiancent.

Je commence à me déhancher au rythme de la musique, c'est à dire entraînante. Je danse, et m'amuse. Je rigole aussi toute seule. Je suis vraiment particulière quand même.

Je m'arrête quand je sens deux mains sur mes hanches, chose que je ne devrais pas sentir. La personne derrière moi lâche un petit rire, ce rire, je le connais. Mais il n'est pas comme la première fois que je l'ai entendu. La mouette a un problème et je le sens dans sa voix. De base, je lui aurais sûrement déjà donné un coup de poing en plein dans son nez, mais j'essaye de m'abstenir.

Je me retourne pour le regarder. Mes yeux s'écartent d'eux même. Je croise un regard bleu marine, le même que d'habitude mais, toute la partie autour de ses pupilles est rouge. Il a pleuré. Il a, à ses pieds, un sac de voyage.

-"Aomine ? Qu'est ce qui se passe ?! Pourquoi as- tu pleuré alors qu'il y a même pas une heure tu voulais ma peau ?!"
-"Bah, ça te déranges si je t'explique tout chez toi ...?" Me demande t- il pas vraiment certain.
-"Non, ne t'inquiète pas. Viens, on rentre. Mes parents rentrent dans à peu près 2 heures."

Il fait un petit sourire et on s'avance vers chez moi. On rentre et monte dans ma chambre.

Je saute en mode étoile de mer sur mon lit pendant que lui reste à l'entrée de ma chambre. Je fini par m'asseoir et tapote la place à côté de moi pour lui faire comprendre qu'il peut s'asseoir. Il comprend le message et s'assied à côté. Je me tourne vers lui et m'accroupis sur mon lit, de sorte à ce que je sois en face de lui.

Il commence :

-"Alors, on va dire que je me suis pris la tête avec mon père au sujet de ma belle-mère."
-"Vas-y raconte moi tout, j'ai vraiment, mais alors vraiment, tout mon temps." Dis je ce qui le fait un peu sourire.
-"Eh bien, mes parents sont séparés depuis mes 2 ans. Je vis avec mon père depuis un an vu que ma mère est à l'hôpital alors que c'était elle qui avait la garde. Mon père me garde depuis un an mais il a une femme, et deux enfants avec. Ma mère aussi à un mari, et un enfant avec. Je me suis récemment disputé avec ma belle-mère parce que son fils a dit que je l'avais insulté. Ce qui est au passage complètement faux. Elle croit son fils et du coup me parle plus, ce qui ne me dérange pas. Même si je sais qu'elle sait que je ne l'ai pas dit. Elle le fait exprès. Je le sais car son fils a avouer devant elle, que c'était faux et qu'il avait menti. Du coup, je ne parle plus à sa femme et à ses enfants, et il a commencé à en avoir marre et a voulu qu'on s'explique mais bien sûr, madame a voulu rentrer dans la conversation. Ça m'a donc énervé et je me suis cassé."
-"Je suis d'abord désolé pour toi, mais qu'est ce que tu vas faire maintenant ?" Demandais-je.
-"Bah il commence à faire nuit donc je vais trouver un hôtel où dormir."
-"Reste ici !"
-"Hein ?!"
-"Reste ici le temps qu'il faudra, je vais en parler à mes parents. Je suis sûre que seulement ma mère sera d'accord mais elle va convaincre mon père, c'est sûr et certain !"
-"Merci Zenia !" Cri t-il en me prenant dans ses bras.

Je lui rend son étreinte et lui souris doucement.

-"Tu vas sûrement dormir dans ma chambre, j'ai deux matelas donc on peut en mettre un au sol."
-"Ne t'inquiete pas pour moi, je te remercie vraiment pour tout ce que tu fais Zenia."
-"De rien Aomine."
-"Daiki." Dit il alors que je ne comprenais pas, ce qui a du se voir sur ma tête vu qu'il rigole un peu."Appelles moi Daiki."

Je souris.

-"Eh bien, de rien Daiki."

On sourit tout les deux.

-"Zenia chérie, je suis rentrée ! Ton père rentre dans 30 min normalement !" Cri ma mère depuis la porte d'entrée.

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Voici le huitième chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'il vous à plu ! N'hésitez pas à voter et à commenter votre avis ou au contraire si il ne vous à pas plu ! Le prochain chapitre sortira d'ici dimanche 12 mai vers 18h40 ! Bisous !!!

Je suis une As Où les histoires vivent. Découvrez maintenant