Je suis une As

chapitre 16

Voici le seizième chapitre ! J'espère qu'il vous plaira !

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Je pars sur ces mots. Le match est de 47 à 18 pour notre faveur. Je récupère la balle et la lance au capitaine. Il la passe à Kiyoshi qui était sous le panier. Mais un adversaire le bloque. Il la repasse au capitaine qui s'était rapproché et décide de faire un panier à 3 points. 50 à 18.

Je vois Kaijo essoufflé. Je décide de quitter la zone. La zone ne me prends pas d'énergie pendant le match. C'est plutôt les jours suivant que je le sens.

Bref, je m'égare. Ils ont la balle, Kise dribble en courant. Il passe tout le monde, même Kagami ... Je n'ai plus le choix, je vais le contrer.

Il saute pour dunker, je saute après lui. J'arrive tout de même à sa hauteur. Je le bloque. Nos mains sont toujours sur la balle. Je pousse mais rien n'y fait. Il a toujours la balle dans sa main.

-"Je vais gagner !" Il me cri cela d'un ton presque désespéré.

Sur la surprise, je le laisse passer. Il dunk. 50 à 20. Je tombe sur les fesses. Je regarde le sol.

Il m'a passé ...?

Je n'en reviens pas.

Peut être que le Japon contient ce que je cherchais.

Cette boule au ventre, cette excitation, cette peur qu'on me dépasse, elles reviennent !

Je ne perdrais pas. Pas aujourd'hui.

Il me tend la main pour que je me lève. Je l'attrape et me lève, les membres de mon équipe arrivent pour voir si je vais bien.

-"Zenia ! Tout va bien ?" Me demande le capitaine.

Oh oui, je vais même très bien. Je n'aurais pas dû le sous-estimer. Je l'avoue. Mais, je ne regrette pas de l'avoir fait.

Je repars à ma place, la tête baissé. Les plans s'enchaînent dans la tête. Le capitaine se fait piquer la balle par Kise qui part directement vers moi, qui suis sous le panier. Il veut jouer ? On va jouer. Mais attention, je ne perds jamais.

Je souris quand il est devant moi. Je lève la tête. Mes yeux sont, tous les deux, de couleurs bleus. Mes yeux de couleurs bleus et violets de base sont maintenant entièrement bleus foncé avec des éclairs, comme ceux de Daiki, peut être même plus foncés.

Il paraît surpris un court moment mais se reprend vite.

-"Reviens dans 100 ans si tu veux me battre !" Dis je.

La zone me rend plus attentif au moindre mouvement, je le remarque. À la moindre expression, je le remarque aussi. Mais mieux encore, je peux deviner ce que mon adversaire va faire juste en le regardant attentivement.

-"T'as de la chance, je suis 20% juste pour toi. Prends ça comme un honneur." Je suis vraiment hautaine parfois.

Tant pis. Il continue de foncer vers moi.  Très bien, je l'aurais prévenu.

Je lui pique la balle et la lance à l'autre bout du terrain. Je cours à une vitesse supérieure à d'habitude. Je traverse tout le terrain et passe tout les joueurs. J'arrive près de la balle et la prends. Je saute et fais un Meteor Jam.

Le public applaudit et cri quand le score s'affiche sur le tableau d'affichage.

52 à 20.

Je souris. Ça faisait longtemps que cette euphorie avait disparu de ma mémoire, de mon coeur.