chapitre 27

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Voici le vingt septième chapitre de cette fanfiction, j'espère qu'il vous plaira *3*

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Je cours, il me poursuit. Il porte mes sacs de vêtements à la main, alors que je tiens nos deux chocolats chauds.

Voilà 10 jours que mon match contre Daiki s'est passés. Il s'était terminé sur une victoire de Seirin; 89 à 32. J'avais perdue mon pari...

Daiki et son équipe avaient été dépités, perdre deux fois d'affilée contre la même équipe avait de quoi les énerver. Ils avaient criés vouloir se venger l'année prochaine. Je n'avais apparement pas prévenu Daiki que je ne restais qu'une année au Japon...

Il avait gagné le pari. Mais il avait oublié que j'avais des voeux qu'il n'avait toujours pas réalisé. Et sur le coup de la victoire, j'avais limite oublié que j'étais entré dans la zone. Résultat des comptes; je ne sentais plus mes membres en rentrant chez moi, et ce pendant au moins deux heures.

Bref, là je cours dans les rues avec un fou derrière moi. C'est notre premier rendez-vous officiellement en couple. D'ailleurs en sortant du gymnase, le jour du match, mon père attendait patiemment Daiki. J'ai cru que ça allait tourner en bagarre, mais à la fin j'ai appris que mon père et Daiki étaient partis manger un bol de nouille au restaurant et qu'ils avaient discuté tranquillement.

J'ai aussi appris, ce qui m'a surpris d'ailleurs, que mon père appréciait bien mon petit-copain. Il est revenu tout content à la maison et ma dit que j'étais bien tombée. Ou du moins, "t'aurais pu tomber sur pire" d'après lui.

Je ne me plains pas mais je trouve ça juste perturbant, mon père détestait Daiki avant ce soir et maintenant on dirait qu'il attend déjà le mariage. C'est juste bizarre.

Bref, je suis toujours en train de fuir. Pourquoi ? Je ne sais même plus. Mais tout ce que je sais, c'est qu'il me traque depuis environ 15min dans cette grande ville. Lui, avec des gros sacs aux main et moi, avec deux chocolats chauds qui peuvent à tout moment se renverser sur moi.

Je comptais avouer à Daiki le fait que je retournerais, normalement, en Russie à la fin de l'année, mais c'est pas dans ces conditions qu'on avoue ça.

Je cours mais, étant perdue dans mes pensées, je me cogne contre quelqu'un. Je suis par terre, sans rien aux mains. Je cherche un peu autour de moi, pour au final voir que j'ai renversé nos deux boissons sur la personne devant moi.

Nash.

Daiki arrive à ce moment là, il tente de me faire peur mais s'arrête net quand il voit la personne face à moi.

-"Mais qui avons nous là ? Ne serait-ce pas notre petit couple secret ? " Dites moi qu'il n'y a pas de témoins pour que je le tue.
-"Mais qui avons nous là ? Ne serait-ce pas cet abruti qui n'a pas compris que sa place est en prison et non ici ?" Dommage, il y a une vieille dame devant la vitrine du magasin à côté de nous.

Il sourit.

Imbécile. Abruti. J'essaye de ne pas dire de gros mots pour ne pas paraître grossière, même dans ma tête.

-"Mais voyons, Cousine, tu viens de me foncer dedans et de me renverser tes boissons sur mes vêtements. La première des choses à dire serait 'pardon'."
-"Tu as raison, je me suis trompée de phrase, la première chose que j'aurais dû te dire c'est 'casse toi de mon chemin, face de chimpanzé, tu me gâches la vue.' Mais bref, oh et ne t'en fais pas, même si j'aurais préféré que se soit de l'acide mais c'est juste du chocolat chaud sur ton t-shirt."

Cette fois, il prend un peu de temps avant d'exploser de rire. Quand je dis qu'il est taré, un vrai malade.

-"Je me rappelle de cette vieille habitude que tu as à toujours dire 'bref', elle aussi l'a, ah non, que suis-je bête, l'avait."
-"Oui, je savais déjà que tu étais bête. Mais maintenant que tu as rigolé seul, tu as cinq secondes pour partir loin de ma vue, et trois jours pour partir loin de ma vie, donc pars avant que je ne torde ton cou de sansue."
-"Toujours la violence avec toi, Ze',  vraiment."

C'est sur ces mots qu'il se lève et part. Mon regard suit sa silhouette, mes pensées se perdent une fois de plus alors que Daiki me prend la main.

Il m'aide à me lever avant de me prendre dans ses bras.

-"Maintenant Zenia, il est temps pour toi de tout me raconter."

Tout lui raconter ? C'est vrai qu'il doit être un peu perdu. Même plus qu'un peu perdu. Mais, en soit, il n'y a rien à raconter. Juste un passage douloureux de ma vie. Que dire de plus ? Une perte, deux, trois ? Nash, Raissa et Haruka ?

Je n'étais pas vraiment proche de Nash mais je le prenais pour mon idol. Je l'ai perdu il y a de cela des années, j'ai perdue Raissa à cause de lui et Haruka est sûrement partie loin à cause de lui aussi. Et maintenant que je tente de recommencer de zéro, il est toujours là. J'ai l'impression qu'il me hante, alors qu'il n'est même pas mort.

Donc je dois tout expliquer à Daiki ? Très bien, du début jusqu'à la fin si il le faut. De ma rencontre avec elles jusqu'au match de la dernière fois sûrement. Bon j'abuse mais on sait jamais. Je suppose aussi qu'il va me poser des questions sur ma vie en Russie aussi et de pourquoi la zone ne m'affecte pas directement sur le terrain.

Si seulement je le savais moi-même...

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Voici le vingt septième chapitre de cette fanfiction, j'espère qu'il vous a plu et n'hésitez pas à voter et à commenter votre avis ou au contraire si il ne vous a pas plu *3*
Je voulais aussi vous remerciez pour tout ces vues et ces votes ^3^ je vous aimes fort 💕
Bref gros bisous 😘 en faite moi aussi c'est mon "tic" d'écrire et dire "bref" 😉😂

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