Je suis une As

chapitre 10

Voici le dixième chapitre avec 30 min d'avance., je ne peux définitivement pas être à l'heure *3*

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On dinait avec ma famille, mon père envoyait des regards noirs à notre invité, ma mère souriait de toutes ses dents, puis il y a Daiki et moi, tout les deux gênés. Je suis vraiment idiote de lui avoir dit cela, il était tout rouge, trop mignon. Sauf que moi aussi, j'étais sûrement toute rouge. Plus j'y repense, plus je rougis.

Le dîner terminé, on monte dans ma chambre après avoir demandés la permission. Lavage de dents; fait, pipi room; fait. On est, en ce moment même, en train de choisir un film. Mais forcément, il veut regarder un film d'action alors que moi je veux regarder un nouvel anime. Je soupire. Combien de fois ai-je soupirée depuis que je le connais ?

-"Bien puisque nous ne sommes pas d'accord sur le choix de ce qu'on va regarder, pourquoi ne pas regarder un match plutôt ?"

Il semble peser le pour et le contre. Eh ! Tu es sensé aimer le basket, pourquoi prends-tu autant de temps pour réfléchir ?! Je le fixe, il soupire puis acquiesce. Enfin on est sur la même longueur d'onde ! J'allume la télé en me jetant sur mon lit. Je suis en train de choisir la bonne chaîne quand un cachalot géant d'outre mer vient me sauter dessus. Je suis étalée sur mon lit tel une crêpe nature sans goût et que personne ne veut plus. Daiki est sur moi, il me prend la télécommande des mains.

-"T'es trop lente."

J't'en mettrais moi des lents dans ton crâne de rat et ton corps de mammouth ! Bordel, mais c'est qu'il pèse ! Bon, Zenia, trouve une technique. Trouvé ! On va voir si ça marche.

-"Daiki ?"

-"Humm ?"

-"Je t'aime"

-"Désolé mais ça ne marchera pas une deuxième fois. "

Merde, il est pas si con que ça. C'est un titan colossal que je me dois de détruire !

-"Embrasse-moi." Lui murmurai-je.

-"Quoi ? Répète, j'ai pas entendue."

Et la politesse trou du cul !

J'arrive, avec le peu de force que j'ai, à me retourner. Je suis maintenant sur le dos, en dessous de lui.

-" Embrasse-moi." Lui murmurai-je, encore, à l'oreille, et oui Zenia à plusieurs atouts dans sa manche.

-"Quoi !?" Il se redresse instantanément, je le pousse sur le côté.

Je me redresse et me mets sous ma couverture. Je donne un coup de pied dans les fesses de Daiki pour qu'il tombe sur le matelas. Je lui souris, retire mes lunettes et me couche. Daiki part éteindre la lumière et éteint la télé. Alors que je commençais à m'endormir, un téléphone sonna. Ce n'est pas ma sonnerie. Daiki raccroche.

-"C'était qui ?" Je suis curieuse et alors ?!

-"Mon père."

-"Tu devrais le rappeler Il doit s'inquiéter."

-"Je préfère pas, peut-être demain. Pour l'instant, je ne veux pas lui envoyer un message et encore moins entendre sa voix."

-"Fais comme bon te semble, mais si la sonnerie du téléphone sonne et me réveille, je répondrais et l'insulterais sûrement."

Il rit un peu, je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, je compte bien le faire. Malgré tout, le voir sourire me rend un peu heureuse. Je dis bien un peu.