Chapitre 5.

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le lendemain midi

Je servis tout le monde -tel une mère qui s'occupe de ces enfants. On mangea dans l'habituelle bonne humeur qui règne dans cette maison. Pendant le repas, le téléphone d'Eliott sonne. Il répond, un visage inquiet, alors que son frère le réprimande du regard.

Il sort de table. Le repas continu, et à la fin de ce dernier, Eliott n'est toujours pas venue. Oscar part pour aller le chercher, mais je le stoppe, et lui dis que je m'en occupe. Je montai au premier étage, puis, je longeai le couloir, et je montai l'escalier qui mène à sa chambre.

Sa chambre est dans le grenier. Il a été aménagé. Je n'y suis encore jamais allé. Lorsque j'ouvre la porte, je tombe sur une chambre complétement noir, sans lumière ni vie. J'allumai la lumière, et je tombai sur une grande pièce au mur de couleur blanc et un seul bleu foncé.

Tout est cassé, dans cette chambre. Tout. Des livres sont au sol, un oreiller aussi.

Mon regard tomba sur le lit, avec dedans, un corps tout emmitouflé, et surtout, des sanglots. Eliott pleure. Mon petit cœur se fissure. Je m'approche du lit, et je soulève la couette. Je vois le petit minois tout triste et qui pleure d'Eliott. Mon cœur se brise à cette vue.

Je le prends tout de suite dans mes bras. Il me sert fort contre lui, et pleure encore plus. Je le calme, en lui disant de petits mots rassurent. Eliott finit par se calmer. Il se détacha doucement de moi, et s'assoit en tailleur, jouant avec sa couette.

-Si tu veux en parler, je suis là, chaton, mais tu n'es pas obligé, murmurais-je

-Je... Je suis tombé sous le charme d'une fille. On s'est mis ensemble, mais je n'arrête pas de faire le connard, depuis le début. Elle ne disait rien, et elle encaissait. Jusqu'à tout à l'heure. Elle m'a appelé. Elle pleurait. Elle m'a dit qu'on ne pouvait pas continuer, parce que je là faisais de trop souffrir. Elle m'a quitté. Au début, je ne réalisais pas. L'incompréhension à vite était chasser, pour faire place à la colère. Je lui ai dit les pires horreurs du monde, avant de tout ravager dans ma chambre. Je me suis calmé, et la tristesse s'est emparée de mon corps. J'ai commencé à pleurer. Encore et encore, comme un putain de fragile de me-

-Tu n'es pas un fragile parce que tu pleures, Eliott.

-J'suis le pire des connards, alors ! C'est de ma faute si elle m'a quitté, et j'ai détruit toute sa confiance en elle ! Je suis un putain de connard ! Tu ne te rends pas compte, Agathe ! J'SUIS UN PUTAIN DE MONSTRE !

Il s'écroula de nouveau en larme. Je m'allongeai à ses côtés, et je le pris dans mes bras. Il pleura dans mon cou, le mouillant entièrement. Tant pis. La porte s'ouvrit doucement, et la petite tête d'Oscar apparut.

Je lui fis signe de se taire, ce qu'il fit. Il ferma doucement la porte, et vint s'asseoir à côté de son frère. Son visage devint d'un coup inquiet, en voyant les larmes dévalaient les joues de son frère, et des perles de larmes aux coins de mes yeux.

-Qu'est-ce-qu'il y a, Eliott ?, demanda d'une voix toute calme et sans l'once de jugement Oscar

-Je suis le pire être de cette putain de terre, voilà ce qu'il y a.

-Eh ! Je t'ai déjà dit de ne pas pleurer pour papa et maman.

-C'est pas à propos de tes parents, Oscar, répondis-je spontanément

-C'est quoi, alors ? Qui te fait pleurer, petit frère ?

-Une fille, répondit sèchement Eliott comme si c'était une honte

Oscar leva ces yeux vers les miens, et je lui expliquai du regard que je lui raconterais plus tard. Eliott calma sa crise de larmes. Il s'assit de nouveau en tailleur, entre Oscar et moi. Il tritura ces doigts, comme s'il avait honte.

Honte. Honte. Honte.
Toujours cette putain de honte.

-Bon ! Ce n'est pas que je ne vous aime pas hein, mais j'ai plein de choses à faire ! Bisous !, déclara Oscar, avant de quitter la chambre

-Moi aussi, je dois y aller. J'vais bosser. Mais j'crois qu'Alexis et Yann sortent cet après-midi, demande leur ! Et surtout, règle un du chagrin d'amour, on ne reste pas seul dans le noir à bouffer une glace en pleurant devant des photos de son ex dans son lit. Règle deux, on s'occupe. Règle trois, on ne regarde pas son téléphone tout le temps, pour voir ce qu'elle fait... Ok ?

-Ouais, promis.

-Allez, bisous ! Et attention, je t'ai à l'œil !

Il ricana, puis, je sortis de sa chambre et je descendis dans ma chambre, afin de continuer à bosser sur mon petit balcon. Avant cela, je vais me chercher une cannette de Coca, et des Dragibus en bas.

Je travaille ensuite. À un moment, je fais une pause. Je me pose contre la rambarde, et je regarde l'horizon. Dans la cours, j'aperçois Oscar, en train de tondre la pelouse. Il sue à grosse goutte.

Ces cheveux bruns lui tombent sans cesse sur le front, et s'y colle. Il les relève à chaque fois. Ces bras sont contractés et poussent la tondeuse avec force. Je vois même ses abdos se contracter à travers son t-shirt blanc devenu transparent avec sa sueur. Il est concentré dans son travail, et s'arrête quelques fois pour remonter son jean, moulant bien ces petites fesses toutes choupies.Il fait chaud, d'un coup. Oscar lève la tête, et je me baissai rapidement, refusant qu'il voie que je le mate. J'attendis quelques minutes, puis, je me relevai. Heureusement pour moi, il est retourné à son occupation.

Je recommençai à bosser, mais une question me vient à l'esprit. Il grève de chaud, il sue, et il garde son t-shirt. Ce n'est pas logique. Pourquoi il ne l'enlève pas ? Et je ne dis pas ça parce que je pourrais mater. Après, tout le monde fait ce qu'il veut, hein; Je retournai à mes révisions, et j'en eu marre vers 19 heures. Je suis descendu, et j'ai remarqué que tout le monde était dans le salon. Je pris une cannette de Coca, et je m'affalai dans le canapé, entre Eliott et Oscar.

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Quelle petite veinarde, la Agathe...

With this boy (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant