With this boy (tome 1)

Chapitre 15.

-"Lors d'une soirée de ma sœur chez moi, quand on était en seconde, un gars a essayé quelque chose avec moi. Je l'ai repoussé. Ca ne lui a pas plu, et pour se venger, il l'a dit à Agatha, qui à déformée la vérité afin de me blesser. Elle a raconter à tout le monde que je lui avais tailler une pipe, et que quand il a voulu allez plus loin, je lui est dit oui, et qu'en suite, quand c'était fini, je l'ai accuser de m'avoir violée. Ça a fait le tour des réseaux sociaux pendant le week-end, et quand je suis retourné en cours le lundi suivant, les regards étaient tous vers moi. Je n'ai pas compris, n'ayant pas l'habitude d'avoir les regards sur moi. Et, quand j'ai entendu un gars m'appelait et m'a dit "Hé, c'est toi la salope qu'à sucer Tom et qui l'a accuser de viol ?". Tom, c'était le gars que j'avais repoussé. Plein de question se sont bousculer dans ma tête. J'ai été voir Tom pour lui demander des explications. Il m'a dit, je cite : "Bah quoi ? Maintenant les gens sachent ce que tu es vraiment. Une petite salope. Tu l'as bien mériter, et puis avec la robe de pute que t'avais à la soirée, tout le monde m'a cru.". Il a dit ces quatre phrases sans scrupule, sans une once de respect. Ça à été le début de la fin pour moi." Bordel, meuf t'as géré !, s'exclama Lina, le journal contenant mon article dans les mains

-Merci...

-C'est bien ce que tu as fait, dit Valentin un grand sourire aux lèvres

-On est fier de toi, sache le, rajouta Alec

-T'es la meilleure, la grosse, termina Clara

D'un coup, deux corps me sautent dessus sans que je mis attende. Les jumeaux. Ils ont chacun un journal dans les mains, et me regardent avec plein d'étoiles dans les yeux. Je crois même voir une petite larmichette au coin de l'œil de Louis.

-Agathe, je t'aime putain ! Grâce à toi, les journaux se sont vendu quatre fois plus, et le nombre de visiteurs sur le site à dépassé les dix mille rien que ce matin ! C'est juste un truc d'ouf ! Les gens nous demandent la suite, la fin de l'histoire. Il y a plein de super commentaire, et bon, j'avoue il y a des rageux comme ta sœur, mais ils sont minimes par rapport à tous les bons commentaires ! Le proviseur a adoré ! Et devine quoi ? Le maire veut mettre ton récit dans le journal local, pour qu'encore plus de gens est accès à ton histoire ! J'ne sais pas si tu te rends compte de l'impact que ça à fait sur les gens, et de l'image que tu renvois de toi ! Les gens ne te voient plus comme la sœur jumelle d'Agathe salope et pute, mais ils te voient en Agathe, la femme forte qui assume son passé et qui se bat pour que ça change ! Non mais putain, quoi ! C'est juste un truc de ouf, là ! Et, l'argent récolter avec les nombreux achats des journaux et des visiteurs sur le site sera reverser à une association contre le harcèlement ! Meuf putain, c'est un truc de ouf ! Je suis sur un petit nuage depuis ce matin ! Ca fait même pas un jour que c'est apparu, et les gens demandent la suite, les gens ont été prit dans ton histoire et veulent tout connaître ! C'est ouf -je sais ça fait dit fois que je le dis en trois minutes- mais putain quoi !, s'écria Louisa

Les larmes apparaissent aux coins de mes yeux, et au loin, je vois Eliott courir vers moi. Il me sauta dans les bras, et me félicita. Le proviseur arriva, ma prof principale arriva, et bientôt tout mes prof arrivèrent vers moi. Chacun me félicita, mais au lieu de leur répondre avec autant d'amabilité que le proviseur quand j'ai été le voir, en larme, en plein milieu de mon année de première. Ce connard m'avait répondu que je n'avais qu'à pas parler à Tom, avant de me virer de son bureau.

-Ce qui est marrant...c'est que personne n'était là lorsque j'ai subi du harcèlement moral, et physique, tout comme Valentin, Clara et Lina. Mais là, tout le monde est là pour faire de la lèche. Vous empestez l'hypocrisie, tous autant que vous êtes, et ça en devient écœurant, crachais-je avant de partir rejoindre mon cours

Dans les couloirs, je vois les gens, les journaux en mains, ou sur le site sur leur téléphone. On me félicite, on m'encourage, un groupe de gars m'a même applaudi. Ça m'a fait très plaisir. Mais, la chute fait mal. Au loin, j'aperçois Agatha, ces yeux dans les miens, le journal en main. Elle le prend, le mets en miette, et elle le jette dans la poubelle la plus proches, et lâche un horrible rire aiguë.

Une fille passa au même moment à côté de moi, Amélia, une ancienne "amie" qui m'a lâcher quand la rumeur à tourner me toisa du regard, me bouscula, et ricana. D'un coup, j'ai l'impression que tout le monde se fout de moi, que tout le monde rigole de mon article. Les larmes me montent vite aux yeux et ravagent mon maquillage. Avec tout ça, je suis en retard. Les couloirs deviennent vides le temps que je sèche mes larmes. En arrivant devant la salle, je commence à trembler.

Non, pas maintenant putain !

Je toquai à la porte. La prof ouvrit, un grand sourire aux lèvres. Les autres élèves sourient aussi. Un gars commença à applaudir, et bientôt, toute la classe suivit ce mouvement. Et, devinez qui refont une apparition ?

Et oui, mes bonnes vielles amies les larmes !

Mais là, ce n'est pas des larmes de peur, ou de tristesse. Ce sont des larmes de joie. C'est la première fois que je pleure grâce à un évènement joyeux, et c'est la meilleure des sensations, bordel !

-Merci, réussis-je à articuler

-Merci à toi, Agathe. Tu continues à te battre malgré tout, et tu te bats à fond pour ton combat, pour ta cause. Tu sensibilises les gens, et c'est très bien. T'auras toujours des gens qui vont juger, qui vont critiquer, mais ne t'en occupes pas. Parce que toi, t'as l'audace et le courage d'ouvrir ta gueule, et de dire la vérité, alors que tu pourrais très bien laisser les gens avec la fausse vérité après ton départ du lycée. Alors, merci pour les prochains, merci, s'exclama ma prof avec un grand sourire plaqué à la gueule

Et devinez qui reviennent encore une fois en force ?

Et bah ouais, les larmes...

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Nos bonnes vielles amies les larmes...