Chapitre 10.

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-Agathe, quand je suis rentré, la lumière de ta chambre était allumée, et la porte était ouverte. Au début, je me suis dit que tu étais aux toilettes, ou dans la salle de bain, mais quand j'ai vu que les deux étaient vides, bah, je n'ai pas capté. Du coup, j'ai éteint la lumière, et fermer la porte. Donc, tu étais où ?

-Elle était avec moi, répondit Oscar

Non mais il se fout de ma gueule lui ! Ok, il est vrai que j'ai dormis avec Oscar parce que je me suis endormit dans son lit. Et ok, c'est vrai, j'ai bien dormis. MAIS ! Ca devait rester secret, il m'avait promis de ne rien dire ! Je connais Alexis, il va me faire sa scène de grand frère alpha.

-Tien donc ! Et pourquoi ?, s'impatienta Alexis

Qu'est-ce que je vous avais dit...?

-Bah, j'arrivais pas à dormir, et comme Ju' était dans la chambre d'Alexis, bah, j'ai été avec Oscar, comme Yann n'était pas là.

-OK.

Je m'empressai de finir mon petit-déjeuner, pour ensuite aller me laver les dents, mettre mon rouge à lèvres et me parfumer. Une fois, cela fait, je prends mon téléphone, et je descends attendre Eliott en bas.

Après nos deux heures de cours, comme nous ne reprenons les cours qu'à quinze heures, je propose à mes amis de manger dans un fastfood. Je ne sais pas qui est la personne qui a eu l'idée de mettre le fastfood à, à peine, 10 petites minutes du lycée, mais c'est une putain de génie ! Et puis, manger au fastfood nous évitera les épinards de la cantine.

Lina, Clara, Alec et moi reprenons ensuite le chemin du lycée. Alec et Lina sont devant Clara et moi, et discutent. Ils sont bien proches, ces deux-là. Je vais faire par de mes soupçons à Clara.

-Dit, Clara, tu ne trouves pas qu'Alec et Lina sont mégas proches ?

-Si. T'sais, quand tu n'étais pas là, et bah, c'était comme si je n'existais pas. Sont ils sont en couple, mais ils nous le cachent, sois, ils se kiffent mutuellement, mais aucun n'a avouer ces sentiments.

-On leur en parle ?

-Non, t'es folle, toi ! Ils vont se braquer, après !

-Ah ouais, merde..., murmurais-je

-Attends... C'est moi où ils se tiennent la main, là ?!, s'exclama Clara

-Quoi ?!, m'écriais-je beaucoup trop fort

-Sois plus discrète, bordel !, me réprimanda elle

-Ouais, pardon.

On marcha comme ça jusqu'au lycée, en mode espionne, et détective. Les gens devaient vraiment nous prendre pour des folles, mais ce n'est pas grave ! Ce n'est peut-être pas faux, après tout !

Nous arrivons au lycée sur les coups de quatorze heures cinquante. Clara nous fait remarquer Valentin et propose qu'on lui propose de venir avec nous, ce qu'elle finit pat faire en allant le voir. Valentin est victime d'homophobie depuis sa rentrée au lycée, et je crois que l'administration s'est amusé à nous mettre tous ensemble dans la même classe.

Maintenant qu'on est entre nous, va falloir que quelqu'un m'explique l'homophobie ? Genre c'est quel type de débilité et de fermeture d'esprit ? Bats-toi contre le sexisme, les inégalités, le racisme, pas contre l'amour. Et puis, sans vouloir me la jouer prof de français qui fait de l'étimologie, dans homophobie, il y a le mot phobe, qui signifie « la peur ». Homophobie voudrait donc dire « la peur des homosexuels ». Sans vouloir déboussolé les homophobes, est-ce que les gens qui ont la peur du vide frappe ledit vide ? Je ne pense pas, non. Dire que ce n'est pas naturel, ou que c'est qu'une mode, sont sacrément con, car les couples homosexuels existaient déjà lors de l'Antiquité. Sois depuis beaucoup de siècle. J'ai jamais vu une mode si longue, dis donc. Surtout que l'orientation sexuelle des gens ne les regardent que. Je pense que le problème vient du fait qu'on attribut un genre et une orientation sexuelle aux bébés dès leur naissance : l'hétérosexualité et le genre qui va « logiquement » avec le sexe. Pourquoi seuls les homosexuels devraient se déclarer ? Pourquoi devrions-nous nous sentir femme si nous en avons le corps, et pas homme ? Pourquoi nous rangeons-nous dans ses foutus cases ? Pourquoi ne nous aimons-nous pas, tout simplement ?

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Ce soir, nous rencontrons Solène, la fameuse petite amie d'Eliott. Avec les filles, on a super hâte qu'elle arrive, pour pouvoir la rencontrer ! J'aidai Alexis et Yann à mettre la table, pendant que Juliana aide Oscar. Eliott n'est pas encore descendu. Il doit sûrement se faire beau pour sa princesse. En parlant d'elle, la sonnerie de la maison retentit.

J'allai ouvrir accompagner des autres. Oscar envoie un message à son frère pour lui dire qu'elle est là. J'ouvris la porte, et une jeune fille au cheveux bruns bouclés coupés au niveau des épaules, et de jolis yeux marrons foncés, voir noir. Elle est assez petite.

Elle porte un jean bleu troué aux genoux, avec un top à fine brettelles noir, avec par-dessus un petit gilet assez long et épais de couleur crème, et des Adidas blanche aux pieds. Elle a quelques colliers, quelques bagues, une montre simple au poignet gauche, et des petites boucles d'oreille toutes petites, toutes mignonne.


-Bonsoir !, m'exclamais-je

-Heu... Salut. Je m'appelle Solène, je suis la copine d'Eliott, et ce sont mes parents, dit Solène en montrant ces parents.

-Ouais, t'inquiètes ça, on le sait ! Il parle de toi H 24 !, s'écria Yann derrière mon dos, ce qui a le don de me faire lever les yeux au ciel et de faire rougir Solène

-Yann !, le réprimanda Juliana

Mon dieu, qu'est-ce que Solène et ces parents doivent penser de nous...?

-Bon, pas de bêtise ma chérie, mais bon, ça va, tu as l'air d'être bien tombé. À demain !, s'exclama la femme avant de repartir bras dessus bras dessous avec son mari

Je fis entrer, Solène. Eliott l'attendait derrière nous, assis bien sagement sur le canapé. Il se leva, prit Solène par la taille, et lui planta un petit bisous dans le cou, avant de nous présenter un à un, puis nous allons donc tous dans le salon.

-Alors, ma petite Solène ! Qu'est-ce qui t'a plu chez notre petit Eliott !, demanda Yann

-Oh non..., souffla Eliott

Ouais, c'était sûre que Yann allait chercher à foutre Solène et Eliott dans l'embarras et la gêne. Je le sentais ! J'en ai même parlé avec Juliana cette après-midi ! Et on était d'accord, en plus ! J'crois qu'on a trop une mauvaise image de Yann...

Tant pis !

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N'est-il pas chiant ce Yann ? Mais, avouez, on a tous un pote qui n'a aucune finesse, aucun tact et qui balance des conneries h 24 !


With this boy (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant