Chapitre 6.

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En me levant ce matin, je réalise qu'il y a un beau soleil dehors. Je souffle de fatigue, puis, je me lève quand même de mon lit, afin d'aller me doucher. Je me doucha, puis, je m'habille d'un jean noir, avec un pull de couleur crème, et des petites bottines noirs. Je mettrai une veste en cuir par-dessus.

Ce n'est pas parce qu'il y a du soleil, qu'il n'y a pas de vent, les gars !

Je descendis ensuite pour déjeuner. Je retrouve toute ma petite famille en train de manger dans la salle à manger. J'embrassai tout le monde, pris une tasse, prend un chocolat chaud, des Oreo, et je m'assois sur les genoux de mon frère because j'ai envie.

-Il t'arrive quoi, ce matin ?, m'interroge mon frère soudainement alerté par ce rapprochement pourtant anodin

-Bah rien. J'ai plus le droit de venir sur tes genoux, maintenant ?

-Ah si si.

Je déjeunai tranquillement. Mon téléphone sonna. C'est... Ma mère ?! Non, ce n'est pas possible ? Tout le monde voit ma tête. Mon frère regarde par-dessus mon épaule. Il se tend en voyant marquer "maman" sur l'écran.

J'appuie sur le petit téléphone vert, les mains tremblantes. Un silence de mort règne partout dans la maison. La voix de ma mère résonna à travers le téléphone. Je dois me faire force pour ne pas lui dire de se taire tant sa voix m'insupporte.

Plus elle parle, plus les larmes me montent aux yeux. Plus ces paroles tapent mon cerveau, plus les larmes coulent sur mes joues. Plus elle m'insulte et s'acharne sur moi, plus je sanglote. Elle finit par raccrocher, et les larmes que je laissais coulée en silence, devinrent de réel torrent.

Alexis resserra sa prise sur moi, tandis que tous les autres viennent m'entourer, sûrement pour me donner du courage ou me réconforter. Chacun passe ces bras autour de mon petit corps tout tremblant.

Elle m'a de nouveau déversé sa colère à la gueule, comme elle le faisait lorsque j'étais encore chez moi. Elle faisait souvent ça. Une fois par semaine, et même parfois plusieurs fois par semaine.

À chaque fois, c'est moi qui prends. Mon frère en était aussi souvent victime de la part de mon père, lorsqu'il vivait encore là-bas. Et, à chaque fois, Agatha passer derrière, et elle nous poussait à bout, pour qu'on craque, qu'on lui gueule dessus, et qu'elle aille se plaindre aux parents, pour qu'on se fasse de nouveau disputer par ces derniers.

Ces sortes de crises me sont toutes retomber dessus lorsqu'Alexis est parti de la maison. Je devais tous les combattre, et leur tenir tête, à mes parents et Agatha.

Vous savez, je me pose une question, depuis pas mal d'année. Comment est-ce possible que mes parents aient pu créer mon frère, et plus tard moi, alors qu'ils sont des enflures, et surtout, comment-est ce possible qu'Agatha et moi sommes au antipode l'une de l'autre ?

Je vous jure que cette question me trotte dans l'esprit depuis un bout de temps.

Finalement, mes larmes se calment, et le petit-déjeuner reprend son cours normal. Je monte, lorsque j'ai fini de déjeuner, afin de me brosser les dents. Une fois, cela fait, Oscar nous annonce qu'il m'emmène.

Eliott n'a cours qu'à dix heures trente.

Nous montons dans sa voiture, et le chemin du lycée ce fait en silence. Une fois sur le parking, je me détache, mais ce qui me surprend, c'est qu'Oscar aussi, se détache. Il sort aussi de la voiture.

-Tu fais quoi ?, demandais-je dans l'incompréhension la plus total

-Je dois aller voir la directrice.

-Ok...

Nos chemins se séparent. Il va vers la vie scolaire, tandis que je vais vers mes amis, au muret. Je leur fais la bise, et je remarque que Clara est là. Je lui fais aussi la bise, puis, je sors ma cigarette matinal, et je me rends compte que je n'ai pas fumé du week-end.

Clara est là, car, en partant de chez moi, Alec et Lina l'ont croiser, ils ont parler, et ils sont devenu pote. Du peu que je lui ai parlé, elle est cool.

Dix minutes plus tard, deux grandes mains se posent sur ma taille. Je me retourne, et je vois Oscar, et je vois surtout presque toute la cours qui me regarde. Oscar laissa ces mains sur ma taille, et son haleine dans mon cou me fait frissonner.

-J'y vais. C'est juste pour te dire que je viens aussi te chercher ce soir. Tu finis à quelle heure ?

-Quinze heures.

-Ok, à tout-à-l'heure.

Il m'embrassa tendrement la joue, me faisant violemment rougir. Un agréable frisson se déclencha en moi. Je lui fis aussi un baiser sur la joue, et Oscar partit ensuite, sous le regard approbateur de toute la cour.

-T'as dû sacrément bien baiser, encore cette nuit, ricana Agatha qui -je viens de le remarquer- est près de moi

-Si seulement tu savais... J'ai même étè obligée d'aller acheter des antidouleurs ce matin. Mais bon...Toi, tu connais pas ça, hein? Vue que personne ne veux de toi..., crachais-je

Je lui jetai un regard noir, écrasai ma cigarette, et la sonnerie sonna au même moment. J'entrai dans le bâtiment avec Lina, Clara et Alec. Nous avons une heure d'Espagnol, puis une heure d'anglais, suivis de deux heures de sport -ce qui me saoule bien, entre vous et moi.

À la pause de dix heures, mon téléphone sonna de nouveau. C'est mon père. Sachant très bien le pourquoi de son appel, je ne répondis pas, et je laissai mon téléphone sonné. Agatha me jetait beaucoup de regard en coin, ce qui a le don de me laisser perplexe.

Je ne comprends pas pourquoi elle ne fait que de me regarder, depuis ce matin. C'est un regard hautain et arrogant -comme d'hab'- mais il y a un truc en plus que je n'arrive pas à décrire ni à exprimer. C'est très très perturbant, je vous jure.

Vous savez que dès des fois, je me demande si elle n'est pas jalouse de moi. Je sais, c'est hautain comme discours, mais je crois réellement qu'elle vit mal le faite que malgré toutes leurs crasses, et bah, je vais bien.

En vrai, je ne vais pas bien. Ma crise de ce matin le prouve très bien, d'ailleurs...

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J'ai eu envie de tuer les parents d'Agathe pendant l'écriture de ce chapitre.

With this boy (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant