Chapitre 13.

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Je sentis bouger derrière moi. J'ouvris doucement mes yeux, et je tombai sur le visage d'Oscar encore endormit. Il s'étira tout en frottant ces yeux. Ces cheveux en bataille le rendent vraiment trop mignon et craquant.

Je m'assis à ces côtés. Il m'embrassa doucement la joue, et je l'embrassai sur la sienne en retour. Mon regard tomba sur son torse-nu, et sa cicatrice. Je m'abaissai un peu, et je l'embrassai. Mon geste fit sourire Oscar.

Il me fit m'asseoir sur ces genoux. Il passa ces mains autour de ma taille, tandis que les miennes se rejoignent derrière son cou. Mon ventre gargouilla, coupant notre jeu de regard qui durait depuis déjà quelques minutes.

Oscar ricana, puis, il se leva, moi toujours accroché à lui. Il passa ces mains sous mes cuisses, et me porta ainsi, mes jambes s'enroulent automatiquement autour de sa taille, et mes bras se ressèrent autour de son cou.

Il descendit les marches, et nous nous retrouvons en bas. Les autres sont dehors, en train de petit-déjeuner sur la table de jardin. Oscar alla les rejoindre. Il me posa sur une chaise, et s'assit à côté de moi.

Notre proximité semble étonner les autres. Nous ne sommes pas en couple, mais c'est juste que depuis les explications d'Oscar hier soir, je ne veux plus le lâcher. Pas que je m'inquiète. Je veux juste lui donner l'amour que ses parents ne lui ont jamais donner, je crois.

-Bien dormit ?, nous demanda Alexis

-Comme un bébé, dis-je en même temps qu'Oscar ce qui a le don de faire rire les autres

Seul Juliana et Yann n'ont pas rit. Ils sont en retrait, et ils ne sourissent pas. Je regarde Alexis, n'interroger pas ce soudain monotone. Un silence un peu pesant pris place entre nous six. Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Il faut qu'on vous explique, disent Yann et Juliana ensemble

-De quoi ?

-Pourquoi nous ne parlons plus à nos parents, répondit Yann

-Quoi ? Mais non...'Fin, vous n'êtes pas obliger...j'veux dire que ce n'est pas grave si on ne le sait pas..., bafouilla Oscar

-Si, répondit Juliana

-Ma mère est morte quand elle m'a mis au monde. Mon père m'en a toujours voulu. Il me faisait la misère. J'ai longtemps était dans des histoires pas nettes. Je fumais, je vendais... Mon père, dès que j'ai eu dix-huit ans, m'a foutu dehors. C'est grâce à l'argent de... De mes trafics que j'ai pu payer mes études, et les premiers loyers à la maison. Puis, je me suis trouvé un job, et j'ai arrêté les magouilles. À l'heure d'aujourd'hui, je ne parle plus à mon père. Et surtout, à part Juliana, personne n'était au courant de mon histoire familiale, expliqua Yann d'un ton sérieux

Mon dieu.

Mes yeux s'humidifient rapidement.

-Ma mère est devenue alcoolique suite au...au décès de mon frère...De mon frère jumeau. On avait seize ans, et mon frère était tombé dans des histoires pas nettes. Sauf que lui, ce n'était pas des histoires de drogue. Il est entré dans une sorte de gang. Il dealait, certes, mais à côté, il était payé pour tué des gens qui gênaient ces "supérieurs". Un jour, il y a eu une fusiade au QG de ces supérieurs. Il s'est pris une balle pour protéger son chef. Il est mort sur le coup. On l'a appris quelques jours plus tard. Ma mère est tombée en dépression. Elle buvait. Beaucoup. Beaucoup trop. Un jour, elle était partie s'acheter de la vodka. Elle était pleine d'alcool. Je ne l'ai pas entendu partir, j'étais dans ma douche. Quand j'ai compris qu'elle était partie, il était trop tard. La police avait appelé. Ils avaient retrouvé sa voiture dans un fossé. Mon père, lui, n'en a jamais rien su. Il était parti deux ans auparavant avec sa nouvelle femme, murmura Juliana

With this boy (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant