Sentiments interdits (is it love Drogo)

Chapitre 7 : la vérité sur Lina

J'entre dans le manoir, Drogo sur mes talons, je commence à monter les escaliers quand il m'attrape la main pour me tirer vers lui. Je me retourne vivement pour le dévisager en fronçant les sourcils.

Lina : Drogo... j'ai qu'une envie là c'est d'aller dans ma chambre.

Drogo : oui mais avant on doit parler petite chose

Je lève les yeux au ciel en soufflant d'exaspération, ce n'est pas possible d'être aussi chiant, on ne peut donc pas me laisser tranquille cinq foutu minutes ?!

Lina : oui je sais mais pas maintenant, donc tu m'excuseras mais je vais m'allonger dix minutes.

Je me détache de lui et me retourne pour monter les escaliers et me diriger vers ma chambre, Drogo toujours derrière moi. Je ne sais pas où il va mais j'espère franchement qu'il ne compte pas rester avec moi.

Une fois devant ma porte je l'ouvre et sans que je m'y attende Drogo me pousse à l'intérieur, il entre à son tour et la referme directement derrière lui.

Lina : mais qu'est-ce que tu fout ? t'es sérieux ?!

Il s'avance vers moi d'une démarche féline pour se poster à quelques centimètres de moi et esquisse un sourire moqueur. Je ne sais pas trop quoi faire mais ma raison me souffle tout de même de reculer, ce que je fais sans attendre.

Drogo : tu as peur de moi petite chose ?

Ce type est complètement bipolaire ma parole, et j'avoue que je ne sais pas trop quoi répondre à sa question tant il me déstabilise.

Lina : ça dépend ce que tu as l'intention de faire encore !

Il se met soudainement à rire, un rire presque diabolique, mais moi je reste figé, comme tétaniser.

Drogo : oh crois-moi j'aimerai t'en faire des choses !

Oh bordel !

J'ouvre grand la bouche complètement choquée par ce qu'il vient de me dire et lui se contente de rigoler comme un con avant d'aller s'allongé sur mon lit, SUR MON LIT BORDEL !

Il tapote la place à ses côtés pour que je vienne m'y installer, je le regarde en biais me demandant ce qui lui prend encore.

Drogo : aller viens petite chose, je ne vais pas te manger, je veux juste comprendre pourquoi tu ne vis pas chez les Huxley.

Lina : bon sang ce que t'es lourds, je te préviens si tu me touche je crie !

Je m'installe à ses côtés en gardant tout de même une bonne distance... ce qui le fait très franchement marrer d'ailleurs.

Drogo : je ne te ferai rien, mais de toute façon même si tu devais crier personne ne t'entendrait, nous sommes seuls.

Une lueur lubrique s'allume dans son regard d'ambre et je m'empourpre instantanément avant de fuir ses yeux qui devienne bien trop hypnotisant pour moi.

Je me racle la gorge pour reprendre contenance, et commence à lui parler de ma vie avec ma mère à Londres, comment mon « père » l'a lâchement abandonné après ma naissance, la mort de ma mère récemment... tout, absolument tout y passe. Il m'écoute attentivement, j'ai même l'impression qu'il me sonde tant son regard est pénétrant.

Quand j'ai terminé je ne peux empêcher quelques larmes de couler, la mort de ma mère est encore récente, et d'en parler de vive voix avec quelqu'un ma complètement chamboulé. Drogo me regarde intensément puis sans que je m'y attende me prend dans ses bras, j'enfoui mon visage ravagé par les larmes dans son cou et le serre contre moi tandis qu'il effectue du bout des doigts de légères caresses dans mon dos et bizarrement son contact me fait un bien fou, je me laisse complètement aller dans ses bras.