Josephine
French American School Of New York, (FASNY).
École bilingue situé dans la banlieue New Yorkaise dans la ville de Mamaroneck. Homologuée par le ministère Français de l'éducation Nationale et dessert la communauté francophone locale. Cinquante pourcents des élèves sont français et les cinquante pourcents restants Franco-Américain (tel est mon cas). La dernière partie représentant vingt-cinq pourcent de l'établissement provient d'un peu plus d'une vingtaine de pays de la francophonie. Tel est la particularité de mon lycée.
Originaire d'une famille aisée, mes parents avait souhaité ardemment que je m'inscrive dans une école privée de New-York. Cela aurait été à l'image de la jeune fille distingué et riche que je suis. Cependant, cette école était la plus proche de mon lieu de résidence et dans un sursaut de fainéantise j'ai opté pour la facilité, pour une fois dans ma vie.
En effet, ma famille avait l'avantage de posséder un patrimoine très important. Mon père Vincent Langford provient d'une famille Française très fortuné ou le pouvoir et les responsabilités dû à leur haut rang social, n'ont pas pour habitude de mettre les mots étude et facilité dans la même phrase.
Provenir d'une famille bourgeoise donne accès à beaucoup d'avantages et de privilèges. C'est un fait. Mais en contrepartie les parents s'attendent à ce que leurs progénitures aient les meilleures notes et fréquentent les meilleures écoles. Ainsi, pour obtenir l'autorisation de rester dans ce lycée mes parents m'ont imposé une condition non négligeable : être la première dans toutes les matières.
Catherine Langford est le model de la femme d'affaire, toujours en voyage, obnubilée par sa carrière au détriment de sa vie de famille. Elle n'a jamais été très présente, mais le peu de temps qu'elle passe avec moi se résume à une chose. M'inculquer des valeurs pour le moins arbitraires qui ont fini par me façonner, jusqu'à devenir une partie intégrante de ma personnalité.
Ma mère était une femme qui avait dû s'en sortir seule dans la vie. À bout de bras et je suppose qu'elle avait peur que quelqu'un puisse en tirer profit. Tout ce qu'elle possédait, elle l'avait gagné par la force de sa volonté et son travail acharné. Se mettant en tête que pour obtenir ce qu'elle veut il faut écraser les gens.
Avec le recul, je me rends compte qu'elle avait été mon modèle. Inconsciemment, j'ai suivi son exemple et traité les gens non comme des amis, mais comme des rivaux. Fréquenté des gens uniquement par intérêt m'assurant que ces personnes soient des gens de mon cercle sociale, évitant ceux de basse souche. Toutes ces choses m'ont été rabâchés pendant des années et j'ai fini par y croire dur comme fer. Tout ceci était ancré en moi, jusqu'à devenir un mode de vie - une façon d'être.
Mais c'était avant de le rencontrer. Hero. Il a changé ma vie et a bouleversé mon existence comme personne n'aurait pu le faire. Mes sentiments pour lui m'ont poussé à revoir mon jugement et à analyser ce que je croyais être ma réalité. Cet amour passionnel a renversé toutes mes croyances, mes faux semblants, mais le plus important : il m'a enseigné une leçonde vie bien malgré moi.
La personne que je suis maintenant lui en remercie, car mon éducation « d'enfant privilégié » m'a rendu aveugle et sourde à beaucoup de choses. Y compris mon comportement exécrable dissimulé sous des airs de gentille fille. Mais celle que j'étais autrefois a eu du mal à l'accepter.
Blessé par son premier amour, elle s'est renfermée sur elle-même ayant fait le vœu de ne jamais l'avoir rencontré. Aujourd'hui encore, je me demande si ça n'aurait pas été plus souhaitable de lui résister. Parfois je pense à toutes les souffrances dont il a été la cause et dans ces moments-là je ne suis plus sûre de rien. En attendant, une chose est sûre, c'est que ma vie n'a plus jamais été la même après lui.
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Love Lesson [T1]
FanfictionJosephine Langford et Hero Fiennes Tiffin fréquentent le même lycée, mais sont deux personnes diablement opposés. Riche héritière, Joséphine est hautaine, populaire et tirée à quatre épingles. Lui en revanche, est un garçon je-m'en-foutiste, débrai...