XXIV

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PDV ANGELIS

J'émerge lentement de mon sommeil, mon corps est tellement épuisé de plus j'ai un mal de crâne mais vraiment atroce et comme le malheur n'arrive jamais seul j'ai les oreilles qui sifflent va savoir pourquoi. Je descends délicatement du lit pour ne pas réveiller mon gros nounours puis attrape la première chose qui me passe sous les yeux c'est à dire son t-shirt que j'enfile. Je quitte à pas de loup la chambre pour la cuisine, il doit bien y avoir une boîte de Doliprane par ici, je fouille les placards jusqu'à me dégoter une boîte.

-On voit bien que faire la fête ne te réussit pas mon cœur. Je sursaute avant de sourire comme une débile lorsque ses lèvres se posent sur mon cou me faisant frisonner au passage, que ce que j'adore cette sensation.

-Coucou chéri, tu as bien dormi ?. Je chuchote à cause de ma gorge qui me fait un peu mal.

-C'est plutôt à moi de te poser cette question miss j'assume mes ovaires et je vais me prendre une bouteille entière de vodka. Je pouffe avant de me tourner pour lui faire face, il me tient par les hanches.

-C'est de ta faute aussi. Je l'accuse.

-Ah oui ?. Il plisse les yeux.

-Tu n'aurais pas dû me mettre au défi, tu savais que j'allais tout faire pour le relever. Je lui souris l'air innocente, il roule des yeux. Il me serre un peu plus dans ses bras me faisant fondre d'amour, je l'aime tellement cet homme. Ma vie n'a pas toujours été facile loin de là, née dans une famille où l'amour est un luxe je n'ai jamais eu des repères sur quoi me reposer. Mon adolescence a été mouvementé avec ce presque viol, l'arrestation de mon père, mon mutisme et cet homme qui me terrorisait à longueur de journée, aller chez mon cousin a été mon nouveau départ. Je ne remercierai jamais assez ma mère pour avoir cette décision, si je n'avais pas bougé de cette maison il y a de cela quelques années je n'aurai peut-être pas la vie que j'ai. Yann et surtout Dayana ont été les acteurs principaux de mon épanouissement, ils plutôt elle a été mon second souffle, mon repère et mon guide. Grâce à elle j'ai trouvé ma place et mon but sur cette terre, même sa pseudo mort m'a aidé à rencontrer l'amour de ma vie et même si je lui en veux énormément pour toute ses années d'absence, rien ni personne ne pourra remplacer ce qu'elle a été pour moi.

-De toute façon rien n'est de la faute de la femme c'est bien connu. Il hausse les épaules.

-Soit pas jaloux mi amor, nous sommes des Queens.

-Le contraire m'aurait étonné.

-Quel jaloux tu fais !. Je l'observe un sourire moqueur aux lèvres, il secoue la tête.

-Hum viens là. Il se rapproche réduisant définitivement la distance qui nous séparait posant ensuite ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse comme s'il redécouvrait mes lèvres après une éternité, j'aime par dessus tout cette sensation qu'il me fait ressentir lorsqu'il pose ces lèvres sur les miennes, je me sens unique et spéciale, j'oublie même le monde qui nous entoure, il n'y a que lui et moi qui comptions. Je l'aime à en crever et même s'il a une montagne de défauts qui vont avec sa personne, je le trouve parfait pour moi. S'il n'était pas sur cette terre Dieu devait le créer parce que je ne vois plus ma vie sans lui, c'est mon gros nounours à moi. Je me détache de lui sentant la température montée.

-On est censé prendre le petit déjeuner non ?. Et sans crier gare, il me retourne puis passe ses bras sous mes cuisses pour me soulever comme une princesse, je pousse un petit cri de surprise.

-On est en lune de miel ma reine, qui a dit qu'on devait suivre le protocole ?. Je pouffe ayant une petite idée de notre prochaine destination.

-Je te laisse gérer, je suis sûre que tu as tout plein d'idées en tête. Il me sourit malicieusement.

PARDONNER Où les histoires vivent. Découvrez maintenant